Arthur Schopenhauer

désirs. Pour cela, désirer l’impossible, et le seul désir à « échapper » au caractère infernal du désir, décrit par Schopenhauer. En effet, Schopenhauer présente le désir comme « une soif inextinguible » qui ne peut jamais entraîner la satisfaction plénière. Un désir satisfait entraîne une multitude d’autres désirs qui tendent à être satisfaits. Le désir est ainsi, pour Schopenhauer une source de souffrance. Le fait de désirer l’impossible, permet alors de se détacher du processus des désirs, sachant

désir, mais est ce vraiment la cause de son malheur? On aurait envie d'objecter a pascal qu'un homme au repos absolu se priverais aussi de toute joie la chambre ressemblerais très vite a une prison. I Le désir est l'essence de l'homme -( Schopenhauer) Avant d'être une source de tristesse le désir est une condition essentiel de la vie humaine: désirais c'est d'abord inscrire son existence a une duré, puisque le désire est inséparable de la projection dans l'avenir ( de a représentation de sa

et ses variantes (R3, R7) ; « malheurs » (R5, R7) ; « désolation » (R7) et leur répétition tout au long de la scène. - Le Ch. apparaît avant l’heure tel un personnage pessimiste (la notion de pessimisme ne nait qu’au 19ème s. avec la pensée de Schopenhauer) : « j’ai été témoin de mon malheur ». Pour lui la vie ne vaut plus la peine d’être vécue en ce monde où les hommes sont mauvais et le destin bien cruel. - Le Ch. ne cesse de revendiquer son envie de mourir : « pour y finir une vie qui lui est

pas encore à lui. L’objet de son désir ne le satisfait donc pas, et il peut en souffrir, de par la déception causée. Autrement dit, une fois l’objet désiré en notre possession, il n’est plus manque, donc de ce fait, il n’est plus non plus désir. Schopenhauer ira même jusqu’à écrire dans Le monde comme volonté et comme représentation que “la vie oscille comme un pendule de la souffrance à l’ennui”, ce qui signifie que soit on est malheureux de l’absence de l’objet désiré, soit quand on l’a, il ne nous

(…) l'art de bien lire, de savoir distinguer les faits, sans les fausser par des interprétations, sans perdre, dans le désir de comprendre, la précaution, la patience et la finesse. » Pendant ses études à l'université de Leipzig, la lecture de Schopenhauer (Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818) va constituer les prémices de sa vocation philosophique. Toutefois, l'importance de cette lecture, qui sera au fondement de sa relation avec Wagner, est contestée, car Nietzsche, à cette même

pas tant l’objet désiré qui est important mais le manque de cet objet et c’est là que cela devient dangereux car le désir ne se réduit pas à son objet mais le dépasse sans cesse. Pour cause dans le Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer il affirme que « le désir est long » par rapport à la satisfaction qui est courte et que « le désir satisfait fait aussitôt place à un autre désir » d’où un mécontentement permanent ; on tient alors un bon argument permettant d’affirmer que le

autant la satisfaction de nos désirs ne dure pas. Pour Schopenhauer « désirer c’est attendre ce que l’on a pas » c'est-à-dire que rassasier ses désirs c’est comblé un manque. Mais il y a un paradoxe c’est qu’une fois que notre désir est rassasié on a toujours un nouveau désir qui vient c’est la mécanique du désir par exemple Don Juan n’est jamais satisfait. Nous pouvons aussi prendre comme exemple les tonneaux des danaïdes. De plus pour Schopenhauer si nous n’avons plus rien a désiré on s’ennuie donc

fait d’être heureux est un devoir, comment faire lorsque la volonté est en conflit avec la raison et la pertinence de l’esprit ? On peut contrôler nous même notre volonté, « L’essentiel pour le bonheur de la vie, c’est ce que l'on a en soi-même. » Schopenhauer, on peut faire face a son moi profond il suffit encore une fois de le vouloir. « Je n’écouterai pas la raison. La raison traduit toujours les pensées de quelqu'un d'autre. » Elizabeth Gaskell, on se construit nous même une raison qui est basée

crée. Ils sont influencés par nos pensées de la veille. Donc il faut bien qu’il y ait un monde qui ne soit pas un songe. Nous ne rêvons pas le réel mais à partir du réel. Donc il faut bien qu’il existe du réel à partir duquel on rêve. De son côté, Schopenhauer, se demandant s'il existe un critère infaillible pour distinguer le rêve de la veille, considère que l’unique critère valable est empirique ; « c'est le fait du réveil qui rompt d'une manière effective et sensible tout lien de causalité entre les

est-il ce sentiment positif que je me dois de tenir pour le but ultime de ma vie ? C’est cette question qu’aborde Schopenhauer dans ce texte. Il développe ici une thèse paradoxale : le bonheur n’est qu’une réalité négative puisque peu sensible sur le moment. Chercher le bonheur est donc une quête vaine. Sa démonstration se développe en trois temps. Dans un premier temps, Schopenhauer énonce l’idée qu’il va développer tout au long du texte : la réalité première, immédiate, de notre existence, c’est