Ascèse

sont des pantins => Regard pessimiste sur l’Homme. 4. Grands mouvements religieux et philosophiques - Stoïcisme : contrôle du corps pour que la souffrance ne prenne pas le dessus. L’esprit est au centre, pas le corps. => Austère, puritain, ascèse : briser les pulsions du corps - Epicurisme : Contrôle le plaisir et ne le nie pas. Il trouve une place à la matière, au corps. -> Bannir les plaisirs inutiles. => Recherche de l’ataraxie : bonheur absolu - Jansénisme : Mouvement religieux qui

vivre dans cette pensée que la mort n’est rien pour nous. (Epicure, Lettre à Ménécée, 124 et 135) Dès lors, le bonheur devient proche d’un exercice spirituel et il cesse d’être hors de portée de l’homme : il se confond avec une méditation et une ascèse : les dieux ne sont pas à craindre, la mort n’est pas à redouter, le bien est facile à acquérir et le mal est facile à supporter. Quel beau modèle de bonheur, pouvant être dans les mains mêmes de l’homme, se confondant avec la sérénité et l’art de

impure en certaines circonstances : règles, veuvage… Les textes religieux s’adressent toujours aux hommes. Ils sont écrits par eux et pour eux. Il n’y a toujours pas de femmes autorisées à devenir brahmanes. Heureusement, celles qui décident d'une ascèse personnelle peuvent en ashram - il y en a à peu près cinq à la Réunion - devenir Brahmacharini ou Swamini. LA CONTRACEPTION, le MARIAGE et la MATERNITÉ Si le célibat est déconseillé, la virginité est prônée pour les jeunes filles avant le mariage…

temps à autre, la satisfaction sera encore plus grande. Ainsi va la logique d’Epicure : avec l’habitude le plaisir diminue et la dépendance s’accentue, il faut donc limiter au maximum ces plaisirs et avoir un mode de vie simple. Il propose donc des ascèses, qui sont des exercices pour apprendre à vivre raisonnablement, pour permettre aux hommes d’accéder à ce mode de vie. D’après lui, il faut rechercher systématiquement à satisfaire les désirs naturels nécessaires, les désirs seulement naturels peuvent

choisir, trouver le sens de ses apparents délires, ordonner leur « jailliss[ement] ». Ainsi, il admet que son œuvre en gestation est « à portée d’un vouloir ». L’inscription dans une culture Pour créer, le narrateur a découvert la nécessité d’une ascèse. Mais il doit aller plus loin en s’inscrivant dans une culture. S’il a éprouvé le besoin de « [s]’ensourcer dans une légende » examiné plus haut, l’écrivain doit aussi se mettre à l’école de ses devanciers. Il est le fruit d’une culture, il s’est

convaincre. La perte d'un être cher ne saurait se satisfaire de mots. De façon quelque peu récurrente, Tertullien, Cyprien, Augustin abordent le thème du deuil. La renonciation aux signes extérieurs païens était acceptable, nier la douleur relevait d'une ascèse que tous les fidèles n'étaient pas toujours prêts ni d'accord pour accepter. On apprend en lisant Cyprien que les parents doivent porter des vêtements noirs tandis que les morts portent des vêtements blancs. On ne sait cependant si il faut reconnaître

remplacé le plaisir, et où l’être humain se réduit à un noyau dur d’orgueil, d’intelligence et de volonté de dominer. C’est précisément à ce côté « anti-nature » du libertinage que songeait Baudelaire quand il parlait à propos des héros de Laclos d’une « ascèse infernale », et qui lui faisait voir dans Madame de Merteuil une « Eve satanique ».

érudition souvent superficielle. Outrecuidant : marqué par la désinvolture et l'effronterie. Démiurge : Créateur, animateur dʼun monde. Libertin : Qui est déréglé dans ses mœurs. Velléitaire : Qui nʼa que des intentions faibles, ne se décide pas à agir. Ascèse : Ensemble dʼexercices physiques et moraux qui tendent à lʼaffranchissement de lʼesprit par le mépris du corps. Hédonisme : Doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir, de la satisfaction. Alternative : Alternance. Paroxysme

qu'une idéologie mystique qui place l'amour au sommet de toutes les lois sociales et religieuses. Une conception de l'amour issue du modèle féodal : la dame suzeraine L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal. Afin que l'amant ne puisse pas user de son pouvoir pour soumettre sa belle, celle-ci est souvent d'un

fût resté libre et pur, quel mérite aurait-il d'aimer et de suivre l'ordre qu'il verrait établi ? », p. 93). - Les Ames fortes : pour triompher des autres et les berner, Thérèse doit adopter des règles de conduite méthodiques ; le mal est une ascèse : patience de Thérèse pour tisser sa toile autour de madame Numance : p. 326 : « je me faisais conduire tous les jours à mon talus » , « Avec celle-là, nous commencions notre combat de meilleure heure chaque jour que Dieu fait. » - II permet