Aubry Et Rau Patrimoine

question de la prescription et de la possession. Le tout se situe dans les articles 2219 à 2282 du code civil. Dans le livre deux du code civil il est essentiellement question des droits réels. Ceci désigne autant les choses qui figurent dans le patrimoine d'une personne, que les droits dont ces choses sont l'objet. Les choses en question n'émergent à la vie juridique que lorsqu'elles sont en mesure de procurer aux personnes une certaine utilité, lorsqu'elles leurs permettent d'exercer sur ces choses

Depuis Aubry et Rau, nous sommes habitués à reconnaitre à chaque personne un patrimoine composé d’un actif et d’un passif ; et inversement, nous devons rattacher tout patrimoine à une personne. Pour maintenir la cohérence et l’efficacité de notre système juridique, le juge puis le législateur ont été conduits à consacrer la personnalité morale des sociétés, car autrement, comment expliquer le fait que l’entreprise puisse avoir un patrimoine propre, distinct de ceux des membres qui la compose ? Malgré

 Le patrimoine, a une pluralité de sens : « patrimoine culturel, patrimoine commun, patrimoine de l’humanité ou patrimoine génétique » En droit privé la notion de patrimoine revêt une signification. Le patrimoine constitue le prolongement économique de la personne. Le patrimoine s’agirait d’une entité abstraite qui constitue le réceptacle de l’ensemble des droits et des obligations à caractère pécuniaire de la personne. Le droit des biens est aujourd’hui réglementé dans le code civil. Il est

L'étanchéité du patrimoine d'affectation Si pour Aubry et Rau le patrimoine est l' « émanation de la personnalité et expression de la puissance juridique dont la personne se trouve investie comme telle ». Il ressort de cette définition que le patrimoine est conçu en lien étroit avec la propriété : c'est l'expression de la puissance juridique de la personne, de sa propriété. C'est pourquoi on prend l'ensemble des choses qui forment la propriété comme une universalité : le patrimoine se traduisant

protagonistes au regard de sa situation ? Le patrimoine est l’aptitude d’une personne à avoir des droits et des obligations à caractère pécuniaire. Il remplit plusieurs fonctions : – il est le réceptacle des droits, biens et obligations à caractère pécuniaire d’une personne ; – il est également le gage des créanciers sociaux. En France, le patrimoine a longtemps reposé sur une approche personnaliste. Selon cette théorie due aux juristes français Aubry et Rau, le patrimoine est une émanation de la personne.

dans l’objectif de le comprendre, de le transmettre mais également de l’améliorer L’Ancien droit a était commenté par des juristes tels quel Domat, Pothier et d’Aguesseau. Au XIXème siècle c’est Aubry et Rau qui commentent à leur tour le droit, plus précisément ils créent la théorie classique du patrimoine. Au XXème siècle, les principaux auteurs de la doctrine sont Ripert et le Doyen Carbonnier. Carbonnier est la source d’inspiration des lois de 1972 à 1975. Sur un même sujet, il existe autant

fonction du patrimoine et la classification des droits subjectifs en fonction de leur objet. Section 1. Classification des droits subjectifs en fonction de la notion de patrimoine § 1. La notion de patrimoine Dans un sens courant le patrimoine est l'ensemble des biens et des droits qui sont susceptibles d'être évalués en argent. C'est la fortune d'une personne. Dans le sens plus large du droit il s'agit d'une universalité de droit. A une conception classique de la notion de patrimoine, a succédé

droits patrimoniaux appartiennent au patrimoine d’un individu . Les droits extra patrimoniaux ne sont pas évaluables en argent ( droit au nom ) , ils n’appartiennent pas au patrimoine d’un individu . §1 : La notion de patrimoine Le patrimoine est l’ensemble des droits et obligations d’une personne qui ont un caractère économique et pécuniaire . ( ne se trouve pas ds le CC ) La théorie dite classique du patrimoine a été dégagée par Aubry et Rau mais elle fait aujourd’hui l’objet de

de valeur économique pour une personne que si celle-ci peut exercer un droit sur cette chose et peut notamment se l’approprier. Les choses qui sont insusceptibles d’appropriation ne sont pas des biens, ce ne sont pas des éléments de richesse d’un patrimoine puisqu’elles ne peuvent faire l’objet de droits. Les biens consistent toujours en des biens subjectifs. Les choses ne deviennent des biens que dans la mesure où elles sont l’objet de droits. §1 Les choses Classification essentielle (seule

rencontre entre les activités bancaires et les activités des sociétés d'assurance. b- L'assurance-vie et les bons de capitalisation Selon la doctrine classique, tout sujet de droit a un patrimoine défini comme « l'ensemble des biens d'une personne, envisagé comme formant une universalité de droit »102(*). Ce patrimoine existe même si finalement aucun bien ne le compose ; mais son maintien ou son accroissement en valeur nécessite de le gérer, c'est-à-dire de l'administrer en réalisant des placements