Bachelard Platon

que l'on s'aperçoive qu'elles étaient fausses. Platon décrit très bien ce mouvement, dans l'Allégorie de la Caverne, extrait de la République, où les prisonniers doivent se détacher de leurs chaînes -leurs préjugés-, pour pouvoir se tourner vers la lumière - la 1ère esquisse de la vérité. Le début de la connaissance est donc une remise en cause de nos connaissances. Socrate fut le plus ignorant des philosophes, simplement sûr de son ignorance. Mais Platon a utilisé cette prudence, pour construire une

consiste à faire un usage autonome de sa raison. Ici, vous pouvez penser aux analyses de Kant dans « Qu'est-ce que les lumières ? » et vous reporter au commentaire de la citation « Sapere aude ». Vous pouvez également vous reporter aux analyses de Bachelard, philosophe français dans son ouvrage « La formation de l'esprit scientifique ». Vous trouverez une présentation de la question de l'opinion et de son rejet dans les documents indiqués plus bas. En même temps, si on nous montre qu'il est nécessaire

pour le relever ! De même, ceux qui couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? » (L’Ecclésiaste) - « Ce qui donne naissance à une cité, c’est l’impuissance où se trouve chacun à se suffire à lui-même. (Platon, La République) - « Agis de telle sorte à traiter autrui toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen. » (Kant, Les Fondements de la métaphysique des mœurs) - « Et chercher, sur la terre un endroit écarté, ou d’être homme

existant. Elle constitue donc une nature éternelle et universelle. Si j’affirme que, par essence ou définition, l’homme est un animal raisonnable, j’évoque les caractères obligatoires de tout homme possible. Antériorité de l’essence sur l’existence ? Platon trouve dans l’essence ce qui échappe aux changements, et paraît doté d’une réalité sans rapport avec la simple présence (ou existence) matérielle : l’essence d’une figure géométrique demeure inchangée même si personne ne la dessine. D’où le privilège

manifestation du sacré, un centre, un point axial dans le temps et l’espace, et par là hors du temps et de l’espace. Pour Guénon, la caverne est le centre, l’origine, le point de départ, indivisible, l’image de l’unité primordiale. De la Grèce antique avec Platon à l’Extrême-Orient, elle est conçue comme l’image du monde, le lieu de la naissance et de l’initiation, parfois aussi symbolisant le cœur. En tant que lieu et centre, la caverne est considérée tantôt comme un réceptacle d’énergie tellurique , ceci

sa recherche du bien, commun comme personnel, cherchant à faire entendre sa vision des choses ou pire encore, chacun voulant à tout prix s'inscrire au sein d'une société en adoptant l'opinion générale sans aller chercher plus loin. C'est ce que Bachelard appelle « l'obstacle pédagogique » : la connaissance apporte une sorte d'obscurantisme intellectuel. Un homme qui sait, ou plutôt qui croit savoir puisque tout vérité est objective, court le risque de rester enfermé dans son opinion sans chercher

nos préjugés et nos croyances. Que la science évolue dans un autre univers que celui des convictions et des opinions, c'est une assertion que n'ont cessé de marteler les philosophes, de Platon à Russell en passant par Berkeley, Kant et d'autres encore, qui ont fustigé la confusion entre savoir et croire. Bachelard, par exemple, tenait l'opinion pour le premier obstacle à surmonter : « L'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas... ». Cet univers

car une croyance ne peut-être son propre critère de justification. Qu'est-ce qu'une justification ? C'est un ensemble de procédés qui permet de transformer les croyances en connaissances. Qu'est-ce que la connaissance ? La connaissance est, selon Platon dans Théétète, une croyance vraie et justifiée. Mais comment préserver l’intégrité de nos croyances les plus fondamentales ? Et existe-t-il des croyances vraies qui ne pourront pas être influencées par la variation des conditions ? Comment justifier

rapport de force ne sont-ils pas tels, que le travail (condition de l’échange) en perdrait sa justice. I.La spécificité humain de la technique et des échanges A) La technique. 1. Définition par sa finalité Le Mythe de Prométhée Protagoras (Platon) Protagoras en fait le récit, développement propre à l’être humain. Mythe : récit destiné à donner l’explication d’un état de fait. Connaissance des arts et feu assurés => conservation, perpétuation de l’espèce humaine possible seulement grâce

théories à n’être que des synthèses de faits observables. Comme le disait Platon, la théorie est une vue de l’esprit qui manque de réalité tant qu’elle n’est pas confrontée à l’expérience. Autrement dit, les empiristes veulent combler le manque de réalité de la théorie avec l’apport de l’expérience. Ceci a été facilité par l’apparition des sciences expérimentales modernes qui sont favorables à l’empirisme comme le dit Gaston Bachelard dans Le nouvel esprit scientifique : « l’observation scientifique est