Bachelard Poétique De La Rêverie

sens de quête d’idéal et de puissance d’imagination. En ce sens, comme l’examen de la bibliographie paru au BO y invite, le questionnement doit s’orienter sur la manière dont le rêve d’idéal donne sens ou non à la vie des hommes. À ce titre, la rêverie s’impose comme l’un des enjeux majeurs de la réflexion à engager. De multiples questions s’ouvrent alors : en quoi le rêve est-il un moteur dans l’existence de chacun ? En quoi rêver consiste à désirer avoir une vie meilleure ? En quoi s’agit-il

sens de quête d’idéal et de puissance d’imagination. En ce sens, comme l’examen de la bibliographie paru au BO y invite, le questionnement doit s’orienter sur la manière dont le rêve d’idéal donne sens ou non à la vie des hommes. À ce titre, la rêverie s’impose comme l’un des enjeux majeurs de la réflexion à engager. De multiples questions s’ouvrent alors : en quoi le rêve est-il un moteur dans l’existence de chacun ? En quoi rêver consiste à désirer avoir une vie meilleure ? En quoi s’agit-il

peupler la création politique. Ce qui intéresse les poèmes de la fin du IXX ème ce sont les symboles que le rêve contient. Le rêve n’a de valeur que lorsqu’il contient une signification symbolique. On va restituer ces symboles à travers l’écriture poétique. Dans le c. Le rêve est déclenché par une stimulation, une sensation qui vient éveiller nos sens. Dans le petit 3. Un sens qui vient en opposition à la réalité. On peut considérer que le rêve est en opposition avec la réalité, et qu’il

focalisation, au « champ » stricto et largo sensus. Mais plus on avance dans le siècle, et plus le mot désigne couramment l’étendue de pays que l’œil peut embrasser.[…]. Parmi bien des exemples possibles, nous évoquerons trois morceaux poétiques : Le sonnet 37 du Second livre des sonnets pour Hélène de RONSARD, l’ode 5 du Livre des vers liriques de PONTUS DE TYARD et l’ode 14 du Printemps d’AGRIPPA D’AUBIGNE. Qu’il s’agisse du code symbolique à la Pétrarque que Ronsard se plaît à souligner

le contenu d’une phrase ne se limite pas à sa signification explicite mais s’achève aussi bien dans le prolongement que lui donne la rêverie du lecteur, aperçoit la nécessité « d’ajouter des mots pour aider l’imagination à se figurer »7. Les images pathétiques chez Balzac sont aussi autant de « mots ajoutés » pour servir de tremplin à une forme de rêverie poétique enrichissant le sens de l’œuvre et qui risque de faire basculer celle-ci du côté du romantisme. Cette poésie n’a toutefois pas été perçue

auxquelles nous convie Verlaine mettent en valeur le plaisir dans ce qu'il a de plus sensuel : des pièces comme Sur l'herbe ou En bateau où les messieurs n'attendent que la noirceur pour se laisser aller à leurs désirs le montrent bien, de même que les rêveries érotiques de L'Allée ou ces promesses que pressentent les Ingénus. La mélancolie n'a pas ici la lourdeur qu'elle prendra chez les Romantiques, et quand on parle de mort, comme dans les Indolents, il s'agit d'habitude de la petite mort qui suit la

là nous pouvons nous poser la question, peut-on affirmer que ce texte est poétique ? Dans un premier temps nous allons montrer la description du pain puis nous allons montrer que Ponge utilise de nombreuses figures de style afin de montrer que le pain est une allégorie du monde. I- Description du pain Le regard fasciné de l'auteur s'exprime par la précision de la description ainsi que par une invitation à la rêverie. Dès le début le poème commence par le présent de vérité générale par l’intermédiaire

croyons que nous allons tomber. La planche est vue comme trop étroite. Il en va de même du vertige à la montagne. Pascal radicalise cette critique pour conclure ainsi à la faiblesse de l’homme, en préparant son apologie du christianisme. L’imagination poétique, intervenue dans le texte qui nous présente les deux infinis (fragment 72), est définie alors comme une « maîtresse d’erreur et de fausseté ». Des exemples illustrent son propos : celui du vertige, repris de Montaigne, l’influence des apparences

telle charge poétique ? - 1er élément de réponse d’ordre linguistique avec les fonctions du langage (Jakobson) : pour Jakobson, plus les différentes fonctions linguistiques sont nombreuses, et plus le climat du texte est poétique. C’est le cas ici, avec l’exaltation des fonctions référentielle, expressive, conative, phatique et poétique. cf. Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, Les Éditions de Minuit, coll. "double". Notamment le chapitre 11 ("Linguistique et poétique"). Nous ne

bien-être et il est respect. C’est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire : il est donc un des principes d’explication universelle. »11 On ne peut pas étudier cette matière contradictoire qu’est le feu sans mentionner Bachelard. Dans son œuvre La psychanalyse du feu, il a étudié ce dernier de différentes manières. Ce qui m'intéresse est l’idée de la contradiction de la nature du feu dont il a beaucoup parlé : « bon et mauvais… douceur et torture, dieu tutélaire et terrible…