Bachelard

préalablement perçues (­> rôle du souvenir)  l’imagination créatrice : la faculté qui permet d’inventer, de créer ou de combiner des images d’une manière originale ou différente par rapport à ce que l’on a l’habitude de percevoir. Texte de Bachelard (1884-1960)

Aucune preuve, en ce sens, n’est absolument probante. Contre les préjugés, l’important c’est une éducation qui développerait l'esprit scientifique et pas seulement l'acquisition de connaissances. "L'esprit scientifique se forme en se réformant." Bachelard Cf. Nietzsche importance de l'apprentissage de la méthode scientifique: il faut développer l'esprit scientifique contre le fanatisme

étudiants, il passe sa jeunesse à Saint-Germain-en-Laye et à Neuilly-sur-Seine. Il est le condisciple de Roger Nimier. Son éducation est marquée par la culture allemande, la musique et le catholicisme. Plus tard, il découvre la pensée de Gaston Bachelard. Après avoir échoué au concours de l'École normale supérieure (épisode dont il évoque amplement l'importance et la signification dans son premier grand essai Le Vent Paraclet), il poursuit des études de philosophie à la Sorbonne et à l'université

: Problème de leur statut : 1. Inférence ou rupture avec les données expérimentales : • L’énoncé scientifique s’obtient contre l’opinion, il est le produit d’une « erreur corrigée ». Il est le produit d’un travail de reconstruction du réel. (Bachelard) • Les lois de la nature ne sont que le produit d’habitudes : le scepticisme humien. 2. Naturalisme ou conventionnalisme : La théorie est-elle explication portant sur la nature du réel ou bien de manière plus pragmatique, permet-elle de rendre

personnes semblent détenir la vérité. Chacun défend SA VÉRITÉ. Ainsi, la recherche de la vérité semble avoir été présente à toutes les époques lorsque l'on remonte le temps et qu'on s'attarde aux préoccupations des philosophes et des penseurs. Gaston Bachelard disait: "«Il ne saurait y avoir de vérité première, il n'y a que des erreurs premières.» Cette phrase, tout à fait subtile dans son énoncé sur la vérité, nous ramène à notre recherche de vérité. L'élan qui pousse à connaître une vérité ne conduit

logiques s'appuyant sur des démonstrations. Il s'agit donc de définir rigoureusement l'opinion. C'est une idée préconçue, une idée reçue qui tient pour vrai ce qui se dit dans l'air du temps sans pour autant avoir pris la peine de réfléchir. Ainsi, Bachelard dans Esprit scientifique montre combien l'opinion s'oppose à la démarche scientifique, c'est à dire à la découverte de la vérité. Il ne faut alors pas confondre le débat d'opinions qui par définition est stérile (car absence de réflexion, pas de

l'objet immédiat, si l'on refusé la séduction du premier choix ... Toute objectivité, dûment vérifiée, dément le premier contact avec l'objet. - Bachelard [pic]En microphysique, il n'y a donc pas de méthode d'observation sans action des procédés de la méthode sur l'objet observé. Il y a donc une interférence essentielle de la méthode et de l'objet. - Bachelard

« L’Homme est une création du désir, non pas une création du besoin », Bachelard. Dans ce sens il ne se contente pas de la satisfaction de ses besoins car cela ne lui suffit pas. Son bonheur n’est pas seulement dans la réponse à la nécessité. L’homme est un être plus complexe que cela et qui a besoin de se nourrir de plus. « La conquête du superflu donne une excitation plus grande que la conquête du nécessaire », toujours d’après Bachelard. Le désir a ainsi une contingence qui est le signe de la liberté

notion de vérité absolue c’est-à-dire de vérité qui ne dépendrait pas du jugement humain. Il parle ainsi d’objet absolu (il appelle ça le Noumène. Ce Noumène peut être défini comme l’objet tel qu’il est indépendamment de tout jugement). C’est BACHELARD qui va en application de la théorie de la relativité, pousser le relativisme à son extrême : l’objet étudié par la science n’est pas indépendant de la science mais c’est l’objet scientifique tel qu’il est analysé, expérimenté par l’esprit scientifique

@ RENCONTRES INTERNATIONALES DE GENÈVE TOME VII (1952) L’HOMME DEVANT LA SCIENCE Gaston BACHELARD Erwin SCHRÖDINGER – Pierre AUGER Emile GUYENOT – George DE SANTILLANA R. P. Dominique DUBARLE L’homme devant la science Édition électronique réalisée à partir du tome VII (1952) des Textes des conférences et des entretiens organisés par les Rencontres Internationales de Genève. Les Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1952, 445 pages. Collection : Histoire et société d'aujourd'hui