Balbec

A la recherche du temps perdu (1913-1927), qui est un roman de formation (narrateur enfant au début, jeune adulte à la fin). . A l’ombre des jeunes filles en fleurs : 2ème tome qui a obtenu le prix Goncourt en 1919. Narrateur et sa grand-mère à Balbec, au bord de la mer : rencontre d’un groupe de jeunes filles à l’allure sportive. Amour naissant pour Albertine, à qui il vouera une grande passion dans la suite de La Recherche. Comment Proust déconstruit-il ce portrait ? I. Un portrait

sur un pavé qui était un peu moins élevé que le précédent, tout mon découragement s’évanouit devant la même félicité qu’à diverses époques de ma vie m’avaient donnée la vue d’arbres que j’avais cru reconnaître dans une promenade en voiture autour de Balbec, la vue des clochers de Martinville, la saveur d’une madeleine trempée 5 dans une infusion, tant d’autres sensations dont j’ai parlé et que les dernières œuvres de Vinteuil m’avaient paru synthétiser. Comme au moment où je goûtais la madeleine,

sur un pavé qui était un peu moins élevé que le précédent, tout mon découragement s’évanouit devant la même félicité qu’à diverses époques de ma vie m’avaient donnée la vue d’arbres que j’avais cru reconnaître dans une promenade en voiture autour de Balbec, la vue des clochers de Martinville, la saveur d’une madeleine trempée 5 dans une infusion, tant d’autres sensations dont j’ai parlé et que les dernières œuvres de Vinteuil m’avaient paru synthétiser. Comme au moment où je goûtais la madeleine,

où il parle du monde de l’enfance; il parle de son enfance a Combray et de son premier amour pour la petite Gilberte. 2. A l’ombre des jeunes filles en fleurs: où il parle des amours adolescents et il raconte ses vacances estivales sur la plage de Balbec. 3. Du cotè de Guermantes: il parle du monde des salons et de la famille aristocratique des Guermantes et se lie avec Albertine. 4. Sadome et Gomorrhe: il parle du monde du vice et il introduit le thème de la jalousie. 5. La Prisonnière: il parle

France" et doué d'une exceptionnelle capacité de travail, il développe, crée, innove les entremets, les chocolats, les caramels, les petits sablés et la célèbre Madeleine de Proust (L'amoureux de Cabourg qui apparaît dans ses romans sous le nom de Balbec). En 1993, ouverture d'un deuxième magasin à Cabourg et en 2000, le magasin se déplace du 73 au 6 avenue de la mer et réhabilite le salon de thé à la française, au décor romantique et soigné comme une invitation à la volupté du plaisir gourmand

l'espace comme un seul être : « Et la terre et les êtres je ne les séparais pas. J’avais le désir d’une paysanne de Méséglise ou de Roussainville, d’une pêcheuse de Balbec, comme j’avais le désir 28 (CS, P. 211) (CS, P. 212) 30 (CS, P. 212) 31 (ibid.) 32 (CS, P. 213) 33 (CS, P. 212) 34 (ibid.) 35 (CS, P. 257) 29 8 de Méséglise et de Balbec. »36 Cela montre que le narrateur a fait une sorte d'identification entre la femme et l'espace. Une autre expression de son incapacité à conférer un sens définitif

relations : amis, amourettes, artistes. Ce volume présente des personnages qui vont prendre de plus en plus d’importance par la suite : Albertine, Saint-Loup, le baron de Charlus. C’est dans ce volume que le narrateur commence à se rendre en vacances à Balbec, une petite ville de la côte normande. L’histoire se passe vraisemblablement vers 1898-1899. •Le Côté de Guermantes (1920-21) : le narrateur est à présent un jeune homme ; il est introduit dans les salons aristocratiques. C’est le volume le plus

l’erreur des deux artistes non-créateurs dans le roman futur : Swann et Charlus. Ce dernier est une figure balzacienne, lecteur assidu et connaisseur de la Comédie humaine : il en donne de fréquentes preuves, en particulier dans le petit train de Balbec où, se souvenant de la Préface à la Bible d’Amiens, il s’enchante de la robe grise d’Albertine qui lui rappelle, à lui aussi, la robe de la princesse de Cadignan ; et le souvenir de la nouvelle de Balzac l’émeut d’une émotion équivoque. Dire « c’est

lettres. Désormais les vacances le ramenèrent moins souvent vers Combray, et davantage sur les plages normandes, Trouville (où en 1893 il revint avec sa mère pour s’installer à l’’’Hôtel des Roches noires’’, au numéro 10), Cabourg (dont il allait faire Balbec, séjournant au ‘’Grand Hôtel’’). En février 1893, il publia dans ‘’Le banquet’’ ‘’Violante ou la mondanité’’. Il obtint une licence en droit, et pensa alors s'orienter vers la carrière diplomatique. Il passa ses vacances d'été à Trouville, mais

passages de ce genre, où la métonymie proustienne vient enrichir la narration, abondent dans les premières pages de La recherche. Si Genette en a recensé quelques-uns dans son essai, la baignoire de l’Opéra, les clochers des églises, la chambre marine de Balbec, l’étude du fonctionnement particulier de cette figure chez Proust demeure une façon privilégiée d’aborder le fascinant travail de création de l’auteur. Un lecteur peu attentif ne remarquera sans doute pas l’harmonie créée par la rigueur d’une telle