Bartolomé De Las Casas

Simonneau L’élargissement du monde (XVe-XVIe siècles)   La controverse de Valladolid (1550-1551) La controverse de Valladolid est un débat qui oppose essentiellement Bartolomé de Las Casas et Juan de Sepulveda autour du droit de conquête des Espagnols et de la justification morale de la soumission des Indiens. Bartolomé de Las Casas (1484-1566) est un prêtre dominicain, depuis 1545 évêque du Chiapas. Son père et son oncle ont participé au deuxième voyage de Colomb. Choqué par les conditions de vie

D’après Sepulveda, la violence des conquêtes est nécessaire pour ensuite christianiser les indiens. Il faut réduire en esclavage les population amérindienne pour ensuite les christianiser. Au contraire, Las Casas pense qu’il faut les christianiser avant de les exploiter. L’enjeu du débat est en réalité plus complexe que la simple christianisation des Indiens. En effet, l’enjeu est l’image de l’empire espagnol, représenté comme puissant par ses conquêtes.

duel (argument contre argument) -Cette controverse s’est déroulée en 1550 à Valladolid. Jean Claude Carrière explique que c’est un événement historique mais il ne s’est pas passé comme il le raconte. Dans cette joute, il y a : -Bartolomé de Las Casas, frère, dominicain ayant vécu en Amérique, c’est un homme de terrain. -Ginés de Sépulvéda, chamoine de Cordoue, c’est un professeur, un théoricien. -Salvatore de Roncieri, légat du pape, arbitre la controverse Enjeux : -Sont-ils

français. Source « Hérodote » http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=15551110 Article écrit pas Marie Desclaux Cet article montre un exemple, certes avorté mais bien réel, d’une tentative de colonisation pacifique, comme Bartolomé de Las Casas s’en prévalait. Cette expérience menée par un fervent protestant se destinait à rendre possible l’installation d’une colonie protestante dans laquelle il serait possible d’exercer librement sa religion (n’oublions pas que nous sommes en

dénouement m^m de la controverse autorisera ou non la publication de son ouvrage ou non) que les amérindiens ne sont pas des enfants de Dieu. Et de l'autre côté, le dominicain Las Casas qui défend lui, l'idée qu'ils descendent bel et bien d'Adam et Eve. La controverse se divise en plusieurs étapes.Tout d'abord, le récit de Las Casas sur les conditions de vie des indiens ainsi que les atrocités qu'ils subissent aux Amériques ( à causes des colonisateurs). S'en suit un discours de Sepùlveda où il défend

espagnole. P : Non le but n’est pas de choquer mon ami, nous reprenons des faits historiques E : CE SONT DES FAITS HISTORIQUES ! (Tapant du poing) P : No me importa, je m’en fiche la rédaction du film est très bien comme cela. I : Tenez d’après Las Casas pensait que les Indiens étaient des êtres de Dieu, innocents, inoffensifs P : (ricane) Tu parles de celui qui a manœuvré une traite négrière ? Tu m’étonnes que toute l’Espagne le haïsse ! I : (se levant) Alors déjà il a lui même avoué que c’était

l'accomplir. Cette tendance à copier, qui s'accompagne d'ailleurs d'une réelle ingéniosité dans l'imitation, est le caractère même de l'âme esclave. Ame d'artisan, âme manuelle pour ainsi dire.  - Mais on nous chante une vieille chanson! s'écrie Las Casas. De tout temps les envahisseurs, pour se justifier de leur mainmise, ont déclaré les peuples conquis indolents, dépourvus, mais très capables d'imiter ! César racontait la même chose des Gaulois qu'il asservissait ! Ils montraient, disait-il, une

Du XVIème siècle à aujourd'hui, de Bartolomé de Las Casas à Condorcet, en passant par Montesquieu et Voltaire, les grands noms de la littérature ont crié haut et fort le sentiment d'indignation que pouvait leur inspirer l'atteinte à la liberté des hommes sous quelque forme soit-elle. ˝ Lettre au Conseil des Indes ˝, ˝ Histoire des voyages de Scarmentado ˝, ˝ De l'esprit des lois ˝, et ˝ Réflexions sur l'esclavage des nègres ˝ dénoncent avec la même véhémence l'atteint à la liberté humaine et aux

la bouffonnerie espagnol car ils n’ont pas intégré cette culture. Ils ne connaissent pas la réalité du roi d’Espagne, ni sa culture, ni sa religion – L’expérience de la confrontation des bouffons et des indiens est trop cruelle pour l’humaniste Las Casas : mise en scène et dérision ne peuvent être de mise dans ce couvent au dépend d’étrangers Le rire s’inscrit dans la vie sociale d’un groupe qui le fabrique avec des codes en commun .il est donc phénomène historique C’est le choc des cultures qui

Autochtones et les Européens. Entre domination et métissage, quel sort sera réservé aux Amérindiens dans les sociétés coloniales ? Pour répondre à cette question, on va se baser sur les documents 1 « La destruction des Indiens d’Amérique, de Bartolomé de Las Casas, Très brève relation sur la destruction des Indiens, 1552 » et 2 « La violence des Espagnols, atrocité commises dans l’île d’Espagne (Saint-Domingue) gravure de Théodore de Bry, 1598 ». Nous allons donc commencer par discuter les échanges