Benedict Anderson

absent dans les deux cas pour Roberto Michels. Plus gênant est l’oubli, dans les repères bibliographiques d’un ouvrage présentant à un public francophone les résultats de recherches américaines, des traductions françaises des ouvrages de Benedict Anderson (L’imaginaire national, La Découverte, 1983), de Theda Skocpol (États et révolutions sociales, Fayard, 1985) ou d’Edwin H. Sutherland (Le voleur professionnel : d’après le récit d’un voleur de profession, SPES, 1963). On peut s’étonner de l’absence

une nation en droit de devenir un Etat, c’est donc un Etat en devenir tout au plus. Puis pour reprendre sur la nation et montrer qu’elle peut aussi être un critère excluant la Palestine du statut d’Etat, nous pouvons reprendre l’expression de Benedict Anderson nous précisant qu’une nation cherchant à se constituer comme Etat est aussi une « communauté imaginée ». Et à cela se rajoute le fait que la nation est la base de l’Etat, mais elle n’est pas l’Etat. Donc en Palestine, la présence d’une nation

d’une mondialisation linéaire, rationnelle et libératrice, pour poser les premiers jalons d'une théorie de la rupture qui s'appuie essentiellement sur deux éléments : les médias et les migrations. En élargissant la perspective offerte par Benedict Anderson sur le rôle du développement capitaliste des journaux dans la formation des identités nationales, Appadurai estime que les images, les scénarios, les modèles et les récits qui nous parviennent à travers les médias (sous forme d'informations ou

s'intéresse à la dialectique État-nation / mondialisation, voir comment ils interagissent. La mondialisation transforme les États-nations, mais ce ne sont pas des phénomènes inversement proportionnels, au contraire. Cf. Benedict Anderson Jürgen Habermas Pour lui, contrairement à Anderson, l’État-nation est une forme politique dépassée au profit de formes supranationales dont l'UE est la forme paradigmatique. C'est un processus qui commence au XXe siècle. Selon Habermas, on vit dans un âge post-national

certains jeunes Kurdes instruits et conscients de l'injustice que leur peuple subissait vont se réunir pour la cause kurde et créeront le PKK. Finalement, le concept de nationalisme est aussi important pour comprendre notre étude de cas. Benedict Anderson nous définit le nationalisme comme suit: C'est une communauté politique imaginée qui est imaginé à la fois comme intrinsèquement limitée et souveraine. Elle est imaginée parce que les membres ne saura jamais la plupart de leurs confrères, pourtant

phénomène lui même. Les concepts théoriques d’APPADURAI : L’imaginaire : l’auteur s’intéresse à la manière dont la globalisation modifie la vie des populations par le rôle inédit de l’imaginaire. APPADURAI poursuit la vision de Gramsci et de Benedict Anderson et distingue donc l’imaginaire du fantasme dans la mesure où celui-ci s’inscrit dans la réalité et ne va pas au-delà du possible. Cet imaginaire dépasse le contexte traditionnel et ne se limite pas aux arts et n’est pas spécifiques à certaines

durant ces grands succès de la première moitié du XXème siècle et qui correspond, à l’époque où se consolide en Uruguay et dans toute l’Amérique latine les identités nationales, ainsi que les mythes, légendes et autres héros, ciment de ce que Benedict Anderson appel la « communauté imaginée ». Dans cette narration nationale le charrua devient, au détrimrnt des autres nations indiennes ayant vécu sur cette extrimité oriental de la pampa, l’indien uruguayen, en opposition par exemple au guarani paraguayen

communauté sous-entendue par le consortium Due Giare autour d’un événement qui se veut régional reprend en effet l’approche territorialisée et historicisée DEFINIR de la nation proposée par l’UNESCO tandis que la « communauté imaginaire1 » de Benedict Anderson semble lui échapper. La genèse du projet des Olympiades est en effet contestée vigoureusement par les responsables du petit musée du jouet d’Alès situé à une vingtaine de km du siège du consortium Due Giare. Ceux-ci affirment avoir donné l’idée

nation, il n'y a plus le lien verticale, roi et peuple. L'important c'est de croire que l'on appartient à la même nation, de croire que l'on est fait pour vivre ensemble. L'important c'est la croyance. C'est ce que montre un auteur américain, Bénédict Anderson, « l'imaginaire national » et il parle de la nation comme une communauté imaginé, parce que même dans la plus petite nation on ne pourra jamais connaître l'ensemble des concitoyens, cependant on se sentira toujours attiré par les gens de notre

l’autre, ont encore des conséquences très concrètes aujourd’hui même si on observe pour l’Europe une tendance à une certaine convergence des législations. Section 2 : La Nation, une « communauté imaginée » (B. Anderson) -Le titre est emprunté à un auteur américain, Bénédict Anderson. -Il met en évidence comme d’autres auteurs, notamment Anne-Marie Thiesse (_La création des identités nationales_, le seuil 2001), le caractère construit des nations et des identités nationales et en démontre