Bergson La Joie

remarquables Conatus, désir, Deus sive natura Œuvres principales Traité de la réforme de l'entendement ; Éthique ; Traité théologico-politique Influencé par Bruno, Descartes, Épicure, Hobbes, Lucrèce, Machiavel, Maïmonide A influencé Althusser, Bergson, Deleuze, Diderot, Einstein, Fichte, Freud, Hegel, Henry, Lessing, Macherey, Marx, Mendelssohn, Negri, Nietzsche, Schelling, Schopenhauer Adjectifs dérivés spinoziste modifier Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa

Descartes et à Bergson de déterminer la différence de degré ou de nature entre les deux. Lorsque j’emploie dans ce mémoire le terme d’Homme, il désigne l’humanité tout entière tandis que le mot animal désigne en particulier les mammifères, tels que ceux représentés dans mon bestiaire dont le mode de reproduction est semblable à celui des humains. L’histoire de la philosophie propose généralement deux notions contrastées et récurrentes : La notion ou perspective continuiste chère à, Bergson qui tend

l'esprit en position seconde, ce qui détruit la primitivité de l'imagination. En cette admiration qui dépasse la passivité des attitudes contemplatives, il semble que la joie de lire soit le reflet de la joie d'écrire comme si le lecteur était le fantôme de l'écrivain. Du moins, le lecteur participe à cette joie de création que Bergson donne comme le signe de la création 5. Ici, la création se produit sur le fil ténu de la phrase, dans la vie éphémère d'une expression. Mais cette expression poétique

tout cynisme bu, le régime du capital : la bourse... Dans cette situation (comme dans toute autre d'ailleurs) philosopher, ce n'est pas résoudre des questions, c'est susciter et créer des problèmes ("bien poser les problèmes", disait en substance Bergson dans La pensée et le mouvant). Pour susciter un problème, il faut partir de ce qui est bien connu, de ce qu'on croit savoir, d'un système de croyance communément partagé qui fonctionne comme une opinion, et le soumettre à une critique plus exigeante

cerveau est juste un support. Processus de cs est spirituel. Cs réfléchie différente de cs spontanée (chaud, froid…) Cs réfléchie exprime une réflexion portée sur un état. L’intériorité est le propre de toute cs. Le plaisir, la douleur, le souvenir, la joie etc., sont appelés subjectifs perce qu’ils ne peuvent pas être perçus ni sentis par une personne extérieure, mais le sont seulement par le sujet qui les éprouve. C’est ce qui constitue l’intériorité de la cs. La faculté que possède tout sujet pensant

passive du verbe contrainte interne mettant en défaut ma volonté ( l'âme, en tant qu'elle est unie au corps, subit les états affectifs. DESCARTES, dans le Traité des passions, détermine six passions fondamentales : admiration, amour, haine, désir, joie, tristesse ). Problématique de la vérité. La passion, en tant que logique du sentiment ou logique passionnelle ( confusion signe - objet illusion ), engendre un trouble du jugement et le risque de l'erreur – par exemple prêter à l’objet des qualités

scientifiques. Le philosophe c’est alors d’inviter le savant à plus d’humanité dans sa pratique en prenant en charge la dignité de l’homme au lieu de considérer celui-ci comme instrument de recherche. C’est pour quoi comme là si bien dit Henry Bergson : « il faut fournir à la science un supplément d’âme ». Or, on ne peut y parvenir, y arriver que par la philosophie. On tient ferme que la philosophie et la science sont unies, solidaires et il faut les comprendre en termes de complémentarité et

de l’adulte, en éliminant les défauts de l’adolescence (l’instabilité du caractère) et en gardant ses vertus (la richesse de la personnalité)? Les philosophes reprennent certaines de ces idées mendoussiennes. Nietzsche parle de «l’esprit libre», Bergson rejette le modèle d’une personnalité figée d’avance (en accordant un grand rôle à l’adolescence), Freud trouve que cette étape d’inachèvement devient fondamentale pour le devenir de chaque individu3. On voit bien que tous soulignent ce 1 2 E.

D'où le comportement jaloux et protecteur de celui qui adore quelque sacré.Dans l'Eglise des premiers siècles, il était interdit de révéler aux non chrétiens les mystères de la foi et donc le sens des célébrations liturgiques. Dans l'adoration, note Bergson, la distance est si grande entre l'émotion et l'objet adoré, qu'on s'expose toujours à un risque de déception. Le sacré permet précisément de s'immuniser contre ce risque, en ne touchant pas à l'objet, en le traitant, avec distance, religieusement

mathématique, le temps objectif, mesuré des horloges. Mais en cela même il n'est qu'un artifice de calcul : il diffère du temps cyclique (correspondant au vécu biologique, au rythme des saisons, des astres…) mais aussi du temps vécu, tel que le définit Bergson pour qui temps et conscience sont indissociables, la durée intérieure étant une intuition directe, un flux intérieur impossible à conceptualiser. 1 M EMIL STAIGER, Die Zeit als Einbildungskraft des Dichters. Untersuchungen zu Gedichten von