Bergson La Joie

est le jeu paradigmatique : « le cri du patron » p. 152. La parodie est une imitation caricaturale des procédés caractéristiques, dans une intention comique ou satirique, d’un genre sérieux, du style d’un auteur, d’une œuvre, d’une cérémonie. Bergson, dans le Rire, définit la parodie comme la transposition, la dégradation du solennel en familier. La parodie suppose connu le modèle que l’on imite, et dont elle reprend les principaux éléments, en les exagérant, ou bien en les utilisant de façon

maison est en proie à une hantise. ……………………………………………………………………………….. 4. Notre huissier de justice se tient dans sa chambre réfléchissant à propos du procès de justice. ……………………………………………………………………………….. 5. Les êtres humains cherchent toujours la joie, l’amour et l’argent. ……………………………………………………………………………….. 6. Un incroyable homard de couleur bleue a été récemment pêché dans la baie de Saint-Brieuc en France. ……………………………………………………………………………….. 7. Cet enfant a un comportement honteux, il ne fait

d'assumer ses responsabilités, c'est de décoller du donné et de prendre ses distances- « Les hommes ne sont impuissants que quand ils admettent qu'ils le sont ». C'est de s'engager, corps et âme, dans l'action. On voit ici à quel point Sartre dépend de Bergson, dont toute la morale est de tension, de création, de liberté, d'attention à la vie. Il fait souvenir aussi de Péguy, dont on connaît l'horreur pour le « tout fait » ; de Valéry, qui, dans Le cimetière marin, s'arrache à l'inertie pour l'action, par

identique au savoir, etSchopenhauer qu’elle « consiste dans la connaissance » – cette dernière pouvant être immédiate ou synthétique (comme l’affirmait déjà Kant : le moi résulte de la synthèse de ses représentations). Conscience et activité Chez Bergson, la conscience est toujours sélective, car elle ne considère que ce que demande l’action. De plus, elle « signifie avant tout mémoire », accompagnant nos conduites pour constituer notre personnalité comme une continuité sans faille. Intentionnalité

rationnel. Or, il est dans la nature d’un être rationnel de comprendre le monde dans lequel il vit, de trouver du sens dans ce qu’il expérimente. Aristote est même allé jusqu’à affirmer qu’il y avait en l’homme un instinct de connaissance manifestée par la joie d’apprendre. Or, l’accès à la connaissance passe par l’étonnement et l’émerveillement , les deux vertus philosophiques par excellence pour les Grecs. A travers ses dialogues philosophiques sur l’Agora d’Athènes, Socrate savait susciter l’étonnement

la vie, une déperdition du sentiment de puissance (sentiment de la vie comme totalité)qui pervertit le sens du désir. Initialement le désir est bien une affection joyeuse et non une passion triste. Le désir spinoziste est vécu comme un sentiment de joie précisément parce qu’en lui nous ressentons la présence de la vie en nous comme une puissance absolue, une puissance joyeuse dont le modèle est l’homme qui mange avec appétit, non parce qu’il est en état de manque, mais au contraire parce qu’il possède

mise au service d’une science de l’humain : il se fait le défenseur de la rationalité, s’opposant ainsi à la modernité esthétique représentée par Baudelaire, chez qui il voyait la mise en scène de la dissémination du moi. Benda, quant à lui, fustige Bergson et la littérature du « stream of consciousness » de l’entre-deux-guerres. « L’écriture ou la vie » (13 janvier 2009) Ce cours a développé ce qui constitue l’aporie de la littérature personnelle, en particulier autour de la figure de Maurice Blanchot

indétermination et lui donne paradoxalement les attributs les plus complets possibles de la détermination, celle de la nécessité. Cette orientation d’esprit n’est pas acceptable pour qui la vérité est un besoin de savoir, autrement dit l’homme de science. Quelle joie peut être plus grande que de voir sa vie s’achever en contemplant le progrès des sciences et des techniques, de s’émerveiller devant l’extraordinaire ingéniosité de l’esprit humain, les progrès de la médecine et devant la beauté des œuvres artistiques

couronne, et peut-être dépasse, une œuvre particulièrement importante qui a marqué son époque. Brunschvicg (1869-1944) est avec Bergson (1859-1941) et Alain (1868-1951) l’un des trois « grands » de la philosophie française antérieure à la Seconde Guerre mondiale. Il est aussi celui dont la pensée est aujourd’hui la moins connue. Dans cette triade, en effet, si Bergson a assumé la gloire mondaine, et Alain le rôle de franc-tireur, Brunschvicg, pour sa part, est progressivement devenu un membre éminent

laissait entrevoir. La révolution industrielle bouleverse les mentalités et des inventions surprenantes voient le jour : la TSF, le téléphone, le cinéma. La conquête de l’air s’amorce sur des drôles de machines ; Paul Valéry écrit sur la danse et Bergson sur le rire. C’est dans cette richesse et cette frénésie créatives que Guerlain, avec Pierre à la direction des affaires et Jacques pour la création, continue son oeuvre. Les nouvelles compositions s’identifient parfaitement à l’époque : le « Mouchoir