Bertolt Brecht

morte", 1942), Jean Anouilh ("Antigone", 1944), ou encore le Belge Michel de Ghelderode ("la Ballade du Grand Macabre", 1935) proposent une réactualisation de thèmes historiques ou mythiques. La distanciation Le dramaturge et théoricien allemand Bertolt Brecht critiquent également le théâtre réaliste. Il voit dans l’art dramatique un moyen de transformer la société, un instrument politique capable de mobiliser le public et de l’entraîner dans le mouvement social. Dans cet esprit, il écrit ce qu’il appelle

décennie de TDR est loin d’être négligeable. Outre le fait de s’être attiré les foudres d’Arthur Miller et de Tennessee Williams pour ses critiques défavorables, Bentley aura surtout été considéré comme l’un des premiers spécialistes aux Etats-Unis de Brecht, qu’il s’attachera à traduire parallèlement à une importante activité d’enseignant, d’auteur, de chanteur, de théoricien... Bentley influencera de manière notoire l’histoire de TDR en conseillant à Corrigan de ne pas concentrer la revue uniquement

d'étrangeté (Verfremdungseffekt ou « effet-V ») de Bertolt Brecht.........................................................6 L'influence de Frédéric Schiller.............................................................................................................................7 Brecht et la Poétique d'Aristote .............................................................................................................................7 Brecht et Diderot 8 Actualité de la distanciation .......

corriger les vices en les ridiculisant. Le rire suscite donc la réflexion. On peut le voir dans beaucoup de pièces de Molière, dans Don Juan par exemple où les autorités religieuses sont critiquées de manière satirique. Puis au XXème siècles, Bertolt Brecht défend un théâtre social et marxiste, poussant à la réflexion par l'effet de distanciation. Ses pièces sont donc ouvertement didactiques : par l'usage de panneaux avec des maximes, des apartés en direction du public pour commenter la pièce, des

d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon : Prince Frédéric 1951 : La Calandria de Bernardo Dovizi da Bibbiena, mise en scène René Dupuy, Festival d'Avignon : Artemona, une courtisane 1951 : Mère Courage de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Vilar, Théâtre de la Cité Jardins Suresnes : Eilif, l'un des fils 1952 : Le Cid de Pierre Corneille, mise en scène Jean Vilar, Théâtre des Champs-Elysées : Rodrigue 1952 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist

femme et se donne la mort en se noyant dans un étang. Destin tragique que Woyzeck résume lui-même ainsi : "Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus." Restée inachevée à la mort de son auteur, la pièce a été redécouverte par Brecht. D'une étonnante modernité, elle anticipe le drame expressionniste allemand. Alban Berg en a fait un opéra.  Theodor Fontane, Effi Briest, 1896, Des bords de la Baltique à Berlin, une triste et banale histoire d'adultère qui conduit à la mort de

pourquoi la plupart des révolutions se sont perverties en dictatures. » Vaclav Havel, Méditations d’été. « Là où règne la violence, il n’est de recours qu’en la violence ; là où se trouvent les hommes, seuls les hommes peuvent porter secours. » Bertolt Brecht, Sainte Jeanne des abattoirs. 120 © Groupe Eyrolles 

 La vie de Galilée – Bertolt Brecht Tableau : 1 Lieux : Padoue Epoque : 1609 Personnages : Galilée, Andrea, Madame Sarti, Ludovico Marsili, Le curateur Action : Galilée est avec Andrea est lui montre comment marche un astrolabe et il lui fait des exemples en expliquant à Andrea comment tourne la terre tourne autour de la terre. Madame Sarti intervient en lui disant de ne pas apprendre de telles choses à son fils car elle juge ça de « choses pas saintes ». Galilée continuera ses explications

il place le corps au centre de ses recherches théâtrales. Avec sa troupe, il a également présenté d'autres spectacles comme: Bakkhantes d'après Euripide, La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt, Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, Othello, Faust de Marlowe et El Don Juan d’après Tirso de Molina. En 2009, il met en scène Les Fourberies de Scapin de Molière. Il a mis en scène également divers opéras comme L'Elisir d'amore de Gaetano Donizetti et Le Barbier de Séville (opéra)

Avant d'affirmer son style et de définir de nouvelles règles théâtrales, il a puisé chez les anciens (Ali Chérif, Bachtarzi, Ksentini…) et les contemporains (Rouiched, Kaki, Kateb…). Il emmagasina un savoir théâtral encyclopédique où se croisaient Brecht, Piscator, Tewfik El Hakim, Gorki, Goldoni ou Ionesco. Au centre de ses préoccupations : la représentation théâtrale, la non-linéarité, les personnages, vecteurs du dire, le travail sur la langue, le verbe au présent et les répliques épiques ou argotiques