Bertolt Brecht

mijotement grouillant où se diluent bien cruellement, entre les plaies offertes, la hideur de la pauvreté, la suppuration de la haine, les belles certitudes morales de façade d’une maudite vie plate. Comme pour «La noce chez les petits bourgeois» de Brecht, le projet des «Belles Sœurs» est parti d’un atelier de formation que j’animais. Après quelques mois d’apprentissage «théâtral», le groupe me demande de poursuivre en montant une pièce. Difficile de trouver un texte qui corresponde à une distribution

des femmes : comédie de Molière h. Carmen : nouvelle de Prosper Mérimée i. Antigone : Drame lyric d’Arthur Honegger Pièce de Théâtre de Sophocle Pièce de Théâtre de Jean de Rotrou Pièce de Théâtre de Jean Anouilh Pièce de Théâtre de Bertolt Brecht Pièce de Théâtre de Jean Cocteau Pièce de Théâtre de Robert Garnier Pièce de Théâtre de Henry Bauchau j. Alcools : recueil de poèmes de Guillaume Apollinaire k. Le Journal d’Anne Frank : autobiographie d’Anne Frank, jeune fille Juive durant

Molière met en garde les gens quand à la confiance qu'ils font à certaines personnes ; il faut se méfier des trompeurs prêts à tout. Il émet ainsi une critique sur un point de la société mais elle peut remettre l'ensemble du système en question. Bertolt Brecht dans Maître Puntilla et son valet Matti montre les inégalités sociales, le valet est maltraité par le maître alcoolique jusqu'au jour où le valet part. Les relations de supériorité et les catégories sociales sont ainsi remises en question.

Cette réflexion changerait considérablement si on la faisait à propos du théâtre du XXe et du XXIe siècle. En effet avec l’arrivée de nouvelles formes théâtrales telles que le théâtre de l’absurde de Samuel Beckett et le théâtre révolutionnaire de Bertolt Brecht, la relation entre maître et valet a changé profondément et elle a une telle complexité qu’on n’est plus en mesure de comprendre vraiment qui est le véritable maître et qui est le véritable valet.

sa conception architecturale : Maeterlinck adapte Dommage qu'elle soit une putain ; Copeau monte la Nuit des rois au Vieux-Colombier, remettant l'acteur au premier plan ; Craig et Appia proposent des scénographies pour le répertoire shakespearien. Brecht, à son tour, s'appuiera sur l'analyse de la scène et des œuvres élisabéthaines pour mettre en œuvre son théâtre épique et la théorie de la distanciation. Le siècle débute donc avec les débordements de l’âge baroque également en France. Les partisans

succédé à la pièce d’origine. On compte parmi elles Antigone ou la Piété de Robert Garnier (1580), Antigone de Jean Rotrou (1637), Antigone du Comte Vittorio Alfieri (1776), Antigone de Jean Cocteau (1922), Antigone d’Anouilh (1944) et Antigone de Bertolt Brecht (1948) . Et c’est la pièce d’Anouilh qui a su rester la plus fidèle à la pièce d’origine mais elle compte tout de même beaucoup de différences liées à l’époque. On a en effet des différences de caractères chez les personnages, de procédés d’écriture

FIN DE PARTIE Samuel Beckett 1957 Fin de Partie de Samuel Beckett, pièce de théâtre créée en 1957 à Londres appartient au Nouveau Théâtre, influencé par le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud et par le « principe de distanciation » de Bertolt Brecht. Ce mouvement théâtral met l'accent sur la perte d'identité des personnages, et le décor très dépouille de Fin de Partie, réduit à quelques objets obsessionnels, participe à cette visée. Aussi peut-on se demander plus précisément quel rôle jouent

avec musique de scène de Camille Saint-Saëns, représentation au Théâtre des Arènes à Béziers 1922 : Antigone, pièce de théâtre de Jean Cocteau 1944 : Antigone, pièce de théâtre de Jean Anouilh 1948 : Antigone, pièce de théâtre de Bertolt Brecht 1961 : Antigone, film de Yórgos Tzavéllas avec Irène Papas dans le rôle titre 1970 : Les Cannibales, film de Liliana Cavani 1997 : Antigone, roman de Henri Bauchau, (Actes Sud, 1997 ; Babel no 362) Influence philosophique

désignait les formes d’Art moderne : différents courants artistiques dans la peinture (cubisme, expressionnisme…), la sculpture ont été appelés ainsi. Les nazis écartèrent même des œuvres de littérature (par exemple ils ont brûlé des ouvrages de Bertolt Brecht) si elles véhiculaient des critiques du régime. 3. Environ 5000 œuvres (peintures, sculptures, ouvrage,…) ont été détruites par les nazis. 4. Le but de ces expositions était de démontrer l’aspect malsain et impur de l’art moderne. 5

brandi au nez de l'industrie du divertissement et du mensonge. Ce refus de mentir conduit souvent les metteurs en scène à la réflexivité (ils mettent en scène le médium cinéma lui-même), et à la distanciation (une technique qui vient du théâtre de Bertolt Brecht et qui consiste à empêcher le spectateur d'être absorbé trop profondément dans le monde douillet de la fiction). La Nouvelle Vague «Nouvelle Vague» est une étiquette lancée en 1958 par Françoise Giroud, dans un article du magazine L'Express