Bete Humaine L étranger Camus

- Tu te moques; un homme qui prie le Ciel tout le jour, ne peut pas manquer d'être bien dans ses affaires. LE PAUVRE.- Je vous assure, Monsieur, que le plus souvent je n'ai pas un morceau de pain à mettre sous les dents. DOM JUAN.- Voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins; ah, ah, je m'en vais te donner un Louis d'or tout à l'heure, pourvu que tu veuilles jurer. LE PAUVRE.- Ah, Monsieur, voudriez-vous que je commisse un tel péché ? DOM JUAN.- Tu n'as qu'à voir si tu veux gagner

applaudissements éclatèrent. Tout de suite, elle s’était tournée, remontant, faisant voir sa nuque où des cheveux roux mettaient comme une toison de bête ; et les applaudissements devinrent furieux. Émile Zola, Nana, 1880. Texte 4 Le narrateur s’est arrêté dans une auberge. Il y fait la rencontre d’une servante dont les yeux à la couleur étrange le fascinent. Quand il lui demande de s’approcher afin qu’il puisse mieux les voir, elle lui déclare : Ils font peur et ils ont toujours fait peur

n'y aurait pas de soldat inconnu." [ Louis Jouvet ] "Le printemps est venu : comment, nul ne l'a su." [ Antonio Machado ] "La trace d'un rêve n'est pas moins réelle que celle d'un pas." [ Georges Duby ] "Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête : ce sont les ennuis d'argent !" [ Jules Renard ] "L'habitude nous réconcilie avec tout." [ Edmund Burke ] "Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure." [ Yvan Audouard ] "Si vous ne voulez pas qu'on le sache, mieux vaut

constituons en tant que tel, c'est-à-dire en tant que représentation, à travers quatre épreuves qui dessineront les quatre domaines de notre existence et corrélativement les quatre exigences et tentations qui crucifient  et régénèrent celui-ci. Ni bête, ni ange, nous verrons à la façon de Pascal dans ses Pensées, que notre vie quotidienne est tributaire de ce « divorce de la naissance » ; de logiques carcérales et d’exigences salutaires ! 1/ L’épreuve du débordement charnelle et l’œuvre. (Un plus

Des applaudissements éclatèrent. Tout de suite, elle s’était tournée, remontant, faisant voir sa nuque où des cheveux roux mettaient comme une toison de bête ; et les applaudissements devinrent furieux. Émile Zola, Nana, 1880. Texte 4 Le narrateur s’est arrêté dans une auberge. Il y fait la rencontre d’une servante dont les yeux à la couleur étrange le fascinent. Quand il lui demande de s’approcher afin qu’il puisse mieux les voir, elle lui déclare : Ils font peur et ils ont toujours fait peur, mes

applaudissements éclatèrent. Tout de suite, elle s’était tournée, remontant, faisant voir sa nuque où des cheveux roux mettaient comme une toison de bête ; et les applaudissements devinrent furieux. Émile Zola, Nana, 1880. ¾ ¿¼ ¿ ¼ Texte 4 Le narrateur s’est arrêté dans une auberge. Il y fait la rencontre d’une servante dont les yeux à la couleur étrange le fascinent. Quand il lui demande de s’approcher afin qu’il puisse mieux les voir, elle lui déclare : Ils font peur et ils ont toujours fait

tous les jours j'étais en compagnie de présidents de compagnie, de millionnaires, de gens souvent célèbres et que jamais il ne m'était venu à l'esprit, de leur demander très simplement comment ils avaient fait pour arriver là... Ce que je pouvais être bête... Je laissais passer tous les jours une chance exceptionnelle de demander conseil...) Bien sûr, je n'étais que chauffeur de taxi... Ces gens si fortunés me mépriseraient peut-être. Ou ils m'éconduiraient. Mais qu'avais-je à perdre ? Pas grand chose

n'y aurait pas de soldat inconnu." [ Louis Jouvet ] "Le printemps est venu : comment, nul ne l'a su." [ Antonio Machado ] "La trace d'un rêve n'est pas moins réelle que celle d'un pas." [ Georges Duby ] "Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête : ce sont les ennuis d'argent !" [ Jules Renard ] "L'habitude nous réconcilie avec tout." [ Edmund Burke ] "Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure." [ Yvan Audouard ] "Si vous ne voulez pas qu'on le sache, mieux vaut

non. Si j’approchais ma joue de la tienne, je sentirais tes cils frémir comme l’aile d’une mouche captive… Tu ne dors pas. Tu épies ma fièvre. Tu m’abrites contre les mauvais songes ; tu penses à moi comme je pense à toi, et nous feignons, par une étrange pudeur sentimentale, un paisible sommeil. Tout mon corps s’abandonne, détendu, et ma nuque pèse sur ta douce épaule ; mais nos pensées s’aiment discrètement à travers cette aube bleue, si prompte à grandir… Bientôt la barre lumineuse, entre

non. Si j’approchais ma joue de la tienne, je sentirais tes cils frémir comme l’aile d’une mouche captive… Tu ne dors pas. Tu épies ma fièvre. Tu m’abrites contre les mauvais songes ; tu penses à moi comme je pense à toi, et nous feignons, par une étrange pudeur sentimentale, un paisible sommeil. Tout mon corps s’abandonne, détendu, et ma nuque pèse sur ta douce épaule ; mais nos pensées s’aiment discrètement à travers cette aube bleue, si prompte à grandir… Bientôt la barre lumineuse, entre les