Bienséance Et Représentation

sacré. Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux VIe et Ve siècles avant J-C, ont donc une origine religieuse, liée au culte de Dionysos. Ces différentes représentations ont lieu lors des fêtes organisées par l’Etat. Deux fois par an, des citoyens se rassemblent lors d’un concours mettant en concurrence trois auteurs (ceux-ci étant sélectionnés à l’avance).Le public assiste ainsi à une quinzaine de représentations, du matin jusqu’au crépuscule. Nous pouvons constater

Le théâtre I.Les origines 1.Ou, quand et dans quel cadre est apparu le théâtre ? En Grèce au Vème siècle avant J.-C., lors des fêtes de Dionysos (dieu de l’ivresse de la création) des représentations théâtrales étaient données. 2.Ou avait lieux les représentations théâtrales au début du théâtre ? Dans un édifice à ciel ouvert, pouvant accueillir un public très nombreux, occupant les gradins. Face à lui se trouve la scène, au-dessus de laquelle un balcon peut voir apparaître les dieux. Il y a

à entretenir l'illusion d'une coïncidence entre la durée de la fiction et le temps de la représentation. L'UNITE DE LIEU Elle résulte des deux premières. Vraisemblance : Elle veut que s'impose l'impression de vérité. L'action dramatique doit être crédible. Une histoire vraisemblable est une histoire qui paraît croyable sans pour autant qu’elle soit vraie (= qui peut avoir lieu dans la réalité) Bienséance : Elle conduit au respect des usages et des conventions. Il s'agit, d'une part, de ne pas

la scène finale et l'émergence du surnaturel, à l'acte V qui plonge le spectateur dans une atmosphère résolument inquiétante et extraordinaire finit par confirmer que Dom Juan n'est pas une pièce classique. • C Le refus des « bienséances » Les bienséances sont, pour les classiques, la condition même de la vraisemblance. Dès lors en effet que l’action choque le spectateur, l’illusion de la vérité se brise. Conformément aux exigences de l’époque, la violence physique n'est pas représentée

« Lorenzaccio »  est une pièce d’Alfred Musset publié en 1834 comme un « spectacle dans un fauteuil ». Pour l’écrire, Musset s’est inspiré de l’ouvrage que George Sand lui a confié : « Une conspiration en 1537 ». Il n’en verra jamais la représentation de son vivant. La Florence du XVIème siècle dirigé par le Tyran Alexandre de Médicis dans laquelle évolue le personnage principale de Lorenzaccio, devient pour Musset un lieu de bouleversements politiques, parallèle parfait pour traité en réalité du

tragédie. Elle a été présentée pour la première fois en 1635 au théâtre du Marais et connu un succès très mitigé, c’est par ailleurs après cela que Corneille démissionne du groupe des « cinq auteurs ». Médée sera publié 4 ans après sa première représentation en 1639. Plan Procédés importants I) Un monologue furieux a) Un appel à la vengeance -adresse aux dieux, aux Furies et à Jason : -subjonctifs (prières, souhaits) -impératifs (ordre) -un champ lexical de la vengeance et de la trahison

en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli En un jour est l’unité du temps (appelée aussi unité du jour ou règle des 24h). L’idéal du théâtre classique veut que le temps de l’action corresponde au temps de la représentation. En un lieu est l’unité de lieu. Toute l’action doit se dérouler dans un même lieu, un décor de palais par exemple pour une tragédie ou un intérieur bourgeois pour une comédie. Cette règle a grandi en rigueur après 1645. Auparavant l’action pouvait

scène comprise, mais également à l'art dramatique. Le théâtre évolue et au 17eme siècle, il impose des règles de bienséance et de vraisemblance. Après cette période du théâtre classique, ce terme désigne le texte qu’il soit lu ou joué. Nous allons onc nous demander si une pièce de théâtre peut être appréciée par la seule lecture du texte ou s’il est nécessaire d’assister à sa représentation. Pour répondre à cette question, nous verrons

ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales de cette époque ont poussé Musset à imaginer des intrigues détachées des règles de forme et de bienséance. Problématique : cette attitude de contournement d'Alfred de Musset, au nom de la liberté d'écriture, nous conduit à nous poser la question de la liberté d'interprétation d'une œuvre dramatique : quel accès à l'œuvre théâtrale nous offre la plus

Marie-Aude de Langenhagen agrégée de lettres modernes L'étude du Cid (1637) s'inscrit parfaitement dans le cadre des programmes de seconde et de première : la tragi-comédie de Corneille permet de travailler les objets d'étude « théâtre », « théâtre et représentation » (2de et 1re) et « un mouvement littéraire du XVIe au XVIIIe siècle » (1re). PRÉREQUIS ET PRÉLIMINAIRES Les points développés ci-dessous exposent les connaissances indispensables pour aborder avec profit l’étude de la tragi-comédie du Cid. LE