Bienséance Le Cid

rend l’action plus réaliste. L’unité de temps est elle aussi abandonnée, elle est jugée contraire à la vraisemblance car une action à sa durée. De plus, dans la théâtre classique, cette unité n’a plus vraiment lieu d’être car, prenons l’exemple du Cid de Corneille ou un mariage est décidé, une bataille est menée ainsi qu’un duel et autant de péripéties amoureuses, même si la règle est respectée il est impossible qu’autant d’action se déroulent en 24h. Dans Ruy Blas de Victor Hugo, l’unité de temps

Horace tue sa sœur « Va dedans les enfers plaindre ton Curiace ! », les didascalies : mettant la main à l’épée, et poursuivant sa sœur qui s’enfuit puis blessée derrière le théâtre sont importantes pour que la scène soit conforme à la règle des bienséances du théâtre classique. (p.43) 12L’Eglise chrétienne condamne la représentation scénique des vices et des passions et excommunie les comédiens, considérés comme dépravés. (p.46) 13Argument de L’Ecole des femmes de Molière : Arnolphe, âgé de

héros antiques...) et l'action doit se dérouler dans un passé lointain, de l'Antiquité ou de la mythologie. -La tragédie doit respecter la règle des trois unités : les unités de temps, de lieu et d'action. -Enfin, elle doit obéir aux règles de bienséance, qui interdisait de choquer ou de heurter la sensibilité ou la pudeur des spectateurs en montrant par exemple des combats sur scène ; et de vraisemblance, puisque la théâtre se veut une imitation de la vie réelle, qui écartait alors les faits trop

…) ou de théâtre dans le théâtre (L’illusion comique (1636)). Mais c’est vraiment avec le succès de Médée en 1635 qu’il confirme sa carrière de tragédien. Corneille continue par la suite à emprunter la voie du succès avec des œuvres telles que Le Cid en 1637 sans oublier la trilogie romaine en 1640-42 (Horace, Cinna, Polyceute). En 1647, il est reçu à l’académie française, il est protégé par les plus puissants et continue à faire varier ses œuvres avec Le menteur (1643) ou bien encore Andromède

aussi bien sur la scène nationale avec la mise en valeur de l'autorité, qu'en Europe avec la mise en valeur de la culture française classique. A travers les pièces classiques, Racine et Corneille maintenaient l'autorité Royale en place. (Phèdre, Le Cid... L'honneur et la rigueur règne avant tout) Il se montre extrêmement dépensier en allouant des sommes immenses aux frais de la cour royale. Il se comporte en mécène et patron des arts en finançant les grandes figures culturelles de l’époque tels

excommuniés.  Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

l’engouement pour le théâtre, il fait bâtir une salle pour les représentations officielles, protège les jeunes auteurs contemporains (dont Corneille) et leur achète des poèmes dramatiques. Il impose néanmoins des règles strictes, concernant notamment la bienséance (pas de sang, pas d’érotisme, pas de critique) et éloge obligé des gouvernements (ex : acte 5, scène 5 : « Par ses illustres soins conserver tout le monde » allusion flatteuse à Richelieu, passionné de théâtre, qui veut dire « gérer le monde entier »

Loyal : sergent royal 1 • Un exempt : officier royal chargé des arrestations • Flipote : servante de Madame Pernelle. Le cid Le Cid est une pièce de théâtre (tragi-comédie) en vers (alexandrins essentiellement) de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 1637. Personnages: • Don Rodrigue (Rodrigue) : fils de Don Diègue et amant de Chimène. Cid est un surnom de guerre qui ne sera rappelé qu’aux actes IV et V et uniquement par le roi et l’Infante. • Chimène : fille

parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non fatal, ou tragi-comédie[->25] (dont le chef-d’œuvre demeure Le Cid[->26], genre apprécié dans la première moitié du xviie siècle[->27] mais sorti des mœurs du public sous le règne de Louis XIV. À la même époque, Jean-Baptiste Lully[->28] met au point avec Philippe Quinault[->29] une forme de spectacle hybride, la tragédie

être et non pas tels qu’il ont été réellement (sujets historiques). – Les bienséances. Elles correspondent à ce que le public est prêt à accepter : un roi ne doit pas s’exprimer comme un homme ordinaire, même dans des circonstances exceptionnelles, un personnage ne meurt pas sur la scène. Rodrigue surgissant chez sa bien-aimée, l’épée au poing, teintée du sang de son père, était une action de nature à choquer le public (Le Cid de Corneille). – Les « trois unités » L’unité d’action. Ce principe est