Bipartisme Et Multipartisme

listes, plusieurs programmes, et que cette pluralité de candidats, de listes et de programmes correspondent à des approches différentes de la société. Cette pluralité correspondant à plusieurs approches de la société va impliquer l’existence du multipartisme, lequel est nécessaire à la démocratie. Les partis peuvent se former et agir librement. Cela renvoie au rôle des partis politiques : un parti politique doit avoir des objectifs qu’il doit être en mesure de rendre visibles à l’aide d’un programme

pendant des décennies. ! au multipartisme, c’est la forme la plus couramment pratiquée dans les démocraties Quant occidentales, mais elle n’est pas non plus sans dangers. Elle présente en apparence des résultats, des situations plus favorables. Inversement, là où il y a multipartisme, le choix est moins clair, plus difficile car le plus souvent les différences partis politiques sont souvent proches et les différences moins marquées. On constate que le multipartisme favorise l’éparpillement des

particulière dans l’établissement des listes électorales et un suivi rigoureux du déroulement de la campagne électorale et des opérations de vote et de décompte des suffrages). Pour le scrutin majoritaire à un tour Il a tendance à conduire au bipartisme Il donne lieu à des distorsions sensibles entre le nombre de voix obtenues et le nombre de sièges attribués : le partis majoritaires n’étant pas nécessairement ceux qui remportent le plus de sièges. C’est pourquoi on le qualifie parfois de scrutin

Les modalités du scrutin majoritaire En fonction des E il va exister 2 types de scrutin majoritaire : Scrutin majoritaire à un tour : le candidat élu est celui qui obtient le + grand nombre de voix lors du tour unique de l'élection. Favorise le bipartisme cad la répartition du vote sur 2 grands partis (vote utile). Il va y avoir une sur-représentation du pouvoir majoritaire car le parti vainqueur aura la totalité des sièges alors qu'il n'a jamais eu la totalité des voix et inversement pour le parti

perdants est supérieur à celui du gagnant. Quant aux effets du scrutin majoritaire, il concerne d’une part le système partisan et d’autre part le système institutionnel. Les effets du scrutin majoritaire sur le système partisan c’est de créer un bipartisme (opposition et majorité). Du point de vue institutionnel, le scrutin majoritaire engendre la stabilité gouvernementale c'est-à-dire que l’exécutif et le parlement peuvent appartenir à la même majorité et il n’y a pas de risque que le gouvernement

relativement faible. Si on a un seul tour, il y a alors un sentiment de vote utile : on donne sa voix à celui qui est le moins éloigné de nos idées et qui a le plus de chances de gagner. C'est ce que l’on appelle le bipartisme. A la proportionnelle, on va avoir une tendance au multipartisme. Le scrutin majoritaire à 1 tour favorise le plus une majorité stable. En ce qui concerne le scrutin majoritaire à 2 tours, il y a souvent des alliances à l’entre-tour. Le scrutin majoritaire donne plutôt un gouvernement

fait 28%, le candidat de droite est élu pourtant la somme de ses adversaires est écrasante. Le scrutin majoritaire à un tour est un prisme déformant. Conséquence : le scrutin majoritaire invite à l’union. Le scrutin majoritaire à un tour incite au bipartisme. Le scrutin majoritaire à deux tours est moins brutal, pour être élu au premier tour il faut obtenir plus de la moitié des suffrages exprimés. Donc majorité absolue. S’il n’y a pas de majorité absolue, il y a alors un ballotage, donc second tour

conforme au vue du chef de l’état. Les variantes de ce régime : - Elles peuvent dépendre de différents facteurs dont un très opératoire, celui du système des partis politiques et donc du mode de scrutin. - Le régime parlementaire moniste et bipartisme, le scrutin est donc majoritaire à un tour produisant une majorité homogène et stable à la chambre et le gouvernement est formé de l’équipe dirigeante du parti vainqueur des élections. Ce schéma entraîne un déséquilibre des pouvoirs avec une prédominance

quasiment assuré d’aller jusqu’au bout parce qu’ils ont une majorité solide parce que le mode de scrutin leur a donné. Cela tend au bipartisme (dominance de 2 partis) avec alternance de grands partis au pouvoir. Pour les systèmes à 2 tours, on trouvera un parti dominant ex: en 97, le PS domine la coalition qui comprend les Verts, les Radicaux. On a une sorte de multipartisme tempéré par ce qu’on appellera une bipolarisation (repose sur un système d’alliance électorale ou gouvernementale). Avec un système

comme élu celui qui a la majorité des voix, les modalités concrètes sont influencées pour savoir si l'élection à lieu à 1 ou 2 tours. Cela permet d'avoir une majorité claire et qui a remporté le scrutin – 1 tour Angleterre – pb: majorité absolue? → bipartisme + les députés sont élus avec moins de 50% des voix. Cela permet une seconde chance, il faut alors resserrer l'écart entre les candidats (2 ou 3) restants – 2 tours France. Des auteurs considèrent que le scrutin majoritaire n'est pas démocratique