Blame De Zola

 24-28 ➤ Lectures croisées autour de trois nouvelles concernant la guerre : La Mère sauvage de Guy de Maupassant (1884) – Le Silence de la mer de Vercors (1941) – L’Attentat d’Assia Djebar (1996) ➟ Pistes de lecture, p. 115 ➤ Une œuvre complète : Émile Zola, La Bête humaine (1890) ➟ Séquence 5, pp. 92-111 ➤ Trois groupements problématisés : – Le refus de l’idéalisation ➟ Séquence 2, pp. 29-49 – Le personnage réaliste : un héros ? ➟ Séquence 3, pp. 50-75 – La description : du miroir au symbole ➟ Séquence

1) l’artiste dit pour les autres. • pour tous ceux qui sont sans voix, il est l’unique interprète des critiques des défauts humains. Il peut ainsi passer un message qui instruit la multitude et lui permet de progresser. Les éloges et le blâme sont les ressorts d’un art qui dépasse le simple divertissement et le plaisir. Par ses pièces critiques, Molière a brossé un portrait cruel et réaliste de la société du XVIIème s. au XXème s, on peut aussi s’intéresser aux chanteurs engagés : rap,

du romancier, traduit ses opinions, les personnages identitaires, auxquels le romancier prête des fragments de son identité, les personnages distanciés considérés dans leur existence propre, objective, eux-même objet d'étude comme les personnages de Zola ou de Camus, les personnages contesté, renonciation au personnage traditionnel, à la psychologie classique. 4 : Le roman, représentation du réel ou pure marque d'imagination ? : Certains romanciers ont délibérément laissé le champ libre à l'imagination

25 Séquence 3 – Le personnage réaliste : un héros ?............................................................ 38 Séquence 4 – La description : du miroir au symbole......................................................... 56 Séquence 5 – Émile Zola, La Bête humaine : l’ambition scientifique du roman................ 66 Corpus vers le Bac............................................................................................................. 85 CHAPITRE 2 Le théâtre classique Structure

classique qui voit se résoudre les conflits et les obstacles. Diérèse : Fait de dissocier en les prononçant une suite de voyelle Ellipse : saut dans le temps Enjambement : quand la phrase se poursuit dans le vers suivant Epidictique : genre: Eloge/blâme Hémistiche : demi-alexandrin Implicite : Sous-entendu Incipit : 1ère page d’un livre Logos : pensée/ discours Protéiforme : personne pouvant changer de forme Un voyage interstellaire : voyage qui permet d’app bcp de chose Un pamphlet : exagération

figures de l’ironie (antiphrase, raisonnement par l’absurde), hyperboles, virulence des propos... épidictique Susciter l'admiration, l'exaltation, l'animosité, exprimer un jugement de valeur, évaluer Discours épidictique Eloge ou blâme d’une personne, d'un fait, d'une société... Valeurs : le vrai/le faux, le beau/le laid, le bien/le mal ... vocabulaire valorisant ou dévalorisant, métaphores, périphrases, hyperboles, ironie, comparatifs et superlatifs de supériorité ou

l'on ait l'illusion du réel. Les histoires vécues sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec détails et objectivité. Auteurs : Flaubert (1821-1880), Zola (1840-1902), Maupassant (1850-1893), Edmond et Jules Goncourt (1822-1896 ; 1830-1870), Jules Champfleury (Jules Husson ; 1821-1889), Alexandre Dumas fils (1824-1895), Ernest Feydeau (1821-1873), Stendhal (1783-1842), Balzac (1799-1850). Peintres :

être publiée. Elle peut être adressée à une personne, mais en général elle vise un intérêt plus large. Il s’agit par exemple de dénoncer une injustice, de prendre parti dans un débat, de soulever une question importante d’actualité (ex : lettre de Zola, « J’accuse », adressée au Président et publiée dans le journal L’Aurore, dans laquelle il dénonce l’injustice faite à Dreyfus). Ce type de lettre implique : - La lettre est destinée à être unique, elle n’appelle pas de réponse du destinataire. - Elle

en rapport avec la réalité, et donne l'illusion de la vie. Ainsi l'auteur fait réagir par sa vision concrète du monde, qui influence à l'instar d'un discours. C'est le cas dans « Germinal » de ZOLA ,qui est écrit à la fin du XIXème siècle, et fait le récit d'une grève de mineurs sous le Second Empire. ZOLA y montre leurs souffrances, amours, espoirs, révoltes, solidarités et conflits. Ce roman à portée sociale raconte au plus noir cette vie ouvrière pour que le lecteur réagisse et qu'advienne un

dispose alors de nombreuses possibilités : du pamphlet à la lettre en passant par l’essai ou encore le plaidoyer les formes littéraires ne manquent pas. Un point commun les réunit toutes : elles sont la base d’une prise de position directe. Ainsi, Zola, lui, par exemple choisit la forme de la lettre ouverte pour prendre la défense du Capitaine Dreyfus. Dans le journal L’Aurore, il s’adresse directement au Président de la République pour exprimer l’innocence de l’officier. Dans l’article « Guerre »