Blame De Zola

Bac de français 2010 – Séries Techno – Sujet corrigé Le sujet : Objet d’étude Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le sujet comprend : Texte A : Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, 1869. Texte B : Emile Zola, L’Assommoir, 1877. Texte C : Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932. Texte D : Jean-Marie Gustave Le Clézio, Désert, 1980. Vous pouvez télécharger le sujet complet (séries Techno) ainsi que les textes du corpus ici. QUESTIONS

romancière engagée »: https://www.youtube.com/watch?v=vOxbJf-lPdsd) Pour aller plus loin  : Le monde du travail a toujours inspiré les écrivains ; mais deux époques sont particulièrement fertiles : au XIX ème siècle, Zola et le naturalisme introduisent le monde industriel dans le roman, au XXIème siècle le « roman de bureau » qui dénonce le harcèlement, la pression patronale, le licenciement…a beaucoup de succès notamment depuis « Stupeur et Tremblement » d’A. Nothomb

l'interprétation de la littérature. La mauvaise critique peut être essuyé par un ouvrage en désaccord avec l’avis, les désirs et les attentes populaires.  En 1897, Emile Zola publie « Thérèse Raquin » qui essuiera une plainte de la part de plusieurs auteurs, qui désigneront ainsi cet ouvrage de « Livre pornographique ». Un blâme apporté par une mauvaise critique peut presque être fatal à l’auteur, le poussant au désespoir par l’entremise de la déception entraînée par l’entremise de l’échec de son

narratifs du XVIIIe et du XIXe siècles. Il a d'ailleurs été revendiqué par le mouvement réaliste au XIXe siècle, en art (Courbet) et en littérature, par exemple par Maupassant dans la Préface de Pierre et Jean, et accentué par le Naturalisme que prône Zola dans Le roman expérimental. Le registre réaliste s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel (on parle aussi de vérisme) plus qu'une transcription absolument fidèle de la réalité, d'ailleurs impossible. Ce souci de vérité

la description de Gervaise chez Zola, le premier texte que nous avons travaillé) -Le satirique : le texte utilise le rire à des fins critiques. L’auteur pointe des comportements ou des situations qui lui semblent ridicules et il les critique en amenant son destinataire à en rire (cf. Molière et le bourgeois gentilhomme par exemple). -Le registre pathétique : le texte touche le lecteur et l’invite à avoir pitié des personnages ou de la situation évoquée (cf. Zola dans Germinal lorsqu’il évoque la

narratifs du XVIIIe et du XIXe siècles. Il a d'ailleurs été revendiqué par le mouvement réaliste au XIXe siècle, en art (Courbet) et en littérature, par exemple par Maupassant dans la Préface de Pierre et Jean, et accentué par le Naturalisme que prône Zola dans Le roman expérimental. Le registre réaliste s'est imposé dans les romans qui cherchent à produire un effet de réel (on parle aussi de vérisme) plus qu'une transcription absolument fidèle de la réalité, d'ailleurs impossible. Ce souci de vérité

dans, par exemple, • le registre comique (joie, gaieté…) ; • le registre tragique (angoisse, désespoir...) ; • le registre épique (exaltation de l’héroïsme…) ; • le registre satirique (caricature, ironie…) ; • le registre épidictique (admiration, blâme…)… - Ne jamais oublier qu’un genre littéraire ne se confond pas avec un registre. B/ Comment construire la réponse ? - Première étape : repérer dans chaque extrait les différents registres : • Dans l’extrait de Plaute : le personnage de Pyrgopolinice

POLEMIQUE Il caractérise les textes, souvent argumentatifs, qui combattent des personnes ou des idées. Il use de tous les procédés visant à discréditer un adversaire. Ex.: Les Pensées, de Pascal. LE REGISTRE EPIDICTIQUE C'est celui de l'éloge et du blâme. On le retrouve dans les oraisons funèbres ou les discours de réception. Ex.: Oraisons funèbres, de Bossuet. LE REGISTRE REALISTE Il concerne une œuvre qui présente des personnages, des lieux, des situations qui ont existé ou pourraient avoir existé

Lectures croisées autour de trois nouvelles concernant la guerre : La Mère sauvage de Guy de Maupassant (1884) – Le Silence de la mer de Vercors (1941) – L’Attentat d’Assia Djebar (1996) ➟ Pistes de lecture, p. 115 ➤ Une œuvre complète : Émile Zola, La Bête humaine (1890) ➟ Séquence 5, pp. 92-111 ➤ Trois groupements problématisés : – Le refus de l’idéalisation ➟ Séquence 2, pp. 29-49 – Le personnage réaliste : un héros ? ➟ Séquence 3, pp. 50-75 – La description : du miroir au symbole ➟ Séquence

langage universel, comme Aimé Césaire un poète engagé qui dénonce la colonisation et fait l’éloge du Noir et le blâme du Blanc dans Cahier d’un retour au pays natal. L’écrivain est le porte parole des idées, les écrivains engagés ont par exemple obtenu la réhabilitation d’accusés comme Voltaire dans l’affaire Calas (c’est la première fois qu’on remet en cause un jugement). Il y a aussi Emile Zola dans J’accuse qui dénonce l’antisémitisme de l’affaire Dreyfus. Les écrivains dénoncent des thèmes et valeurs