Blame Paradoxal

lequel on manifeste aux autres ses sentiments, exerçant par là une influence sur leurs propres sentiments, et par suite sur leurs attitudes et leur conduite. Ce type de discours se révèle particulièrement efficace dans les cas de la louange et du blâme, qui caractérisent le discours moral et modèlent fortement les dispositions des gens. Enfin, sans prétendre faire le tour de tous les genres de parole efficace, retenons encore le genre argumentatif, qui met en jeu la puissance logique et exerce une

quelque chose que je subis en vertu de ma sensibilité. Le mal moral réside quant à lui dans la faute, c’est-à-dire dans l’intention de nuire. Selon Leibniz (Théodicée), il est « ce qui fait de l’action humaine un objet d’imputation, d’accusation et de blâme ». Il paraît donc rejoindre le mal volontaire, avec toutes les restrictions que l’on a pu poser plus haut. Trois remarques s’imposent toutefois : Il faut distinguer la faute, transgression d’une règle morale indépendamment de toute considération religieuse

ou autre chose ou qu’il veut inventer les mêmes idées, il sera mal vu ou alors ces poèmes ne seront pas acceptés. Ainsi, il expose les humains d’aujourd’hui avec l’homme maigre, ventru ou tordu, la femme pâle et insignifiante et les vierges qu’il blâme car elles ralentissent le taux de fécondité tout simplement. Il est trop tard selon lui de rattraper le coup pour rendre hommage à la jeunesse qu’il qualifie d’inconsciente, belle et naïve (=frêle). Il veut montrer qu’avant les gens avaient l’esprit

mélange insignifiant des bruits. L’unanimisme du thème exige une forme de contre-chant qui comprend le mélange des styles, l’alternance du temps et de l’espace ainsi que la variation des rythmes. Dans une certaine mesure, c’est une aspiration paradoxale, mais le roman de Kundera lie parfaitement l’un à l’autre. D’après ce grand romancier, lL’unanimisme du thème est une exigencela demande indispensablenécessaire dans la créationcomposition dude roman, alors que le mélange des styles, l’alternance

corps propre, évoquée à chacun des moments critiques de l'analyse. Qu'en est-il de l'unité psychophysique sous-jacente à la référence à un soi ? La réponse de Strawson laisse perplexe : la relation de « dépendance », évoquée dans l'argument paradoxal selon lequel trois corps distincts seraient susceptibles d'être impliqués dans la vision - un corps pour ouvrir les yeux, un autre pour les orienter, un troisième pour situer le lieu d'où l'on voit (Les Individus, p. 101 [90] sa.) -, semble tenue

Les petits ciseaux et sa ration de pain. 8 Comment Claude Gueux meurt-il ? Chrétiennement. Des questions pour aller plus loin p. 44-45 © Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2008. * Étudier une scène de procès et son issue fatale Un procès paradoxal 1 Durant les préparatifs du procès (l. 515-535), pourquoi Claude Gueux reprend-il les mots du directeur des ateliers pour répondre à l’interrogatoire ? C’est pour montrer sa puissance, pour dire aussi qu’il n’a aucun compte à rendre, c’est peut-être

s’avère que, globalement les idéologues byzantins ne comptent pas sur les méthodes classiques d’amnistia et de damnatio memoriae. Ceci est vrai aussi pour les cas concrets, ou il s’agit de la mémoire d’une personne publique. Si l’individu devait être blâmé, soit à cause de ses actes réellement condamnables, soit pour réhabiliter les actes condamnables d’une autre personne, il n’était pas „oublié“ ni par l’effacement de son nom et de ses images, ni par le tabou des commentaires publiques. Bien au contraire –

petits ciseaux et sa ration de pain. 8 Comment Claude Gueux meurt-il ? Chrétiennement. © Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2008. Des questions pour aller plus loin p. 44-45 * Étudier une scène de procès et son issue fatale Un procès paradoxal 1 Durant les préparatifs du procès (l. 515-535), pourquoi Claude Gueux reprend-il les mots du directeur des ateliers pour répondre à l’interrogatoire ? C’est pour montrer sa puissance, pour dire aussi qu’il n’a aucun compte à rendre, c’est peut-être

sa toute première critique de jeunesse, certes primesautière et enflammée, traitant de la chansonnette de Brel ou de ses subséquentes chroniques culturelles hebdomadaires, assurément plus matures et costaudes, pondues dans Le Devoir, l’écriture, paradoxal alliage de plaisirs intenses et d’indicibles souffrances, s’avère la seule nourriture recherchée par son inextinguible faim d’expression. Soudainement, la sonnerie du téléphone retentit… Au bout du fil, Bernard Descôteaux, le rédacteur en chef. –

abstrait et un terme concret). Transformation évidente du savetier car dès qu’il a de l’argent ses répliques deviennent brèves : v.39 phrase nominale. Jeu de mot : « le pauvre homme » v.46 pour désigner le savetier, adjectif pauvre paradoxale car c’est le savetier le gagnant de l’histoire. CHIASME (=figure caractérisée par un croisement : AB,BA) v.37 sur l’enfermement du savetier CONCLUSION : L.F utilise ici l’art de l’apologue (=il écrit un court récit à visée argumentative) forme