Bloc De Constitutionnalité Et Conseil Constitutionnel

Décision « Liberté d'association » 1971 La critique longtemps faite au conseil constitutionnel est que son rôle était limité au contrôle de constitutionnalité (validité de la loi par rapport à la constitution). Du fait de son moyen de saisine (par les chambres ou par le gouvernement), il était considéré par ses détracteurs comme le chien de garde du président, pour faire sauter les lois contraires à sa politique et comme une garantie pour le parlement de ne pas perdre en importance. Le problème

règlements . Pour ce faire, plusieurs contrôles ont été mis en place afin d’assurer l’équilibre hiérarchique de ces normes. Au sommet de la pyramide des normes, on trouve la constitution. Le contrôle effectué est le contrôle de constitutionnalité par le conseil constitutionnel, il se prononce sur la conformité à la Constitution des lois et de certains règlements dont il est saisi ; le contrôle de conventionnalité lui est un un contrôle relatif à la conformité d'une norme au regard des conventions internationales

supérieures que l’on regroupe sous l’appellation bloc de légalité ». Les sources de cette légalité sont nombreuses et hiérarchisées, elles sont écrites et non écrites. En haut de la pyramide des normes il y a les sources constitutionnelles de la légalité administrative. I) Les sources constitutionnelles Dans un REP, le juge administratif va contrôler que les actes de l’administration sont conformes à l’ensemble des sources constitutionnelles : La première norme que l’administration doit respecter

progressif). Est-ce conseil constitutionnel peut afficher une objectivité. Roland Dumas impliqué ds prblm judiciaire pour conflit d'intérêt, il a souhaité ne pas commissionner, demande au Président de destitut°, rep du Président = je n'ai pas ce pouvoir. Illustre indépendance conseil constitutionnel. Membres de droit : anciens Présidents de la République, choix fait en 1958 (DG revient au pouvoir pdt guerre Algérie, président Renné Coty fait appel au DG, DG investi par conseil constitutionnel). DG pour

aussi rigide ou souple. Cependant, on remarque qu’en France il existe des coutumes constitutionnelles, comme l’obligation pour le 1er ministre de remettre la démission de son gouvernement au lendemain des élections législatives ou présidentielles. C’est devenue une règle coutumière, pourtant elle n’apparait pas dans la Constitution, mais elle s’est formé par la pratique, il s’agit d’une règle consacré par le conseil d’état du 20 janvier 1988 « Commune de pomerol » qui reconnait le caractère obligatoire

« Disposant de grands pouvoirs, le Conseil constitutionnel doit à tout prix éviter de s’ériger en Gouvernement des juges ». Cette citation de François Mitterrand nous renvoie au statut ambigu du Conseil constitutionnel. Certes il est le gardien de notre Constitution, cependant ses pouvoirs croissants mènent a se poser la question de la légitimité des membres qui le composent. On se demande comment le Conseil constitutionnel peut-il être un arbitre supérieur aux parlementaires sans avoir été élu par

la prépondérance des traités internationaux en droit interne et international. En effet, il est question ici de commenter une décision du conseil d'Etat rendue en assemblée le 21 décembre 1990 s'agissant de la conventionnalité et de la compatibilité des lois avec les traités et accords internationaux. L'administration est soumise au bloc de constitutionnalité, celui-ci s'est vu petit à petit, au fil de la construction européenne, complété pas des normes édictées par des conventions internationales

A quoi sert le contrôle de constitutionnalité des lois ? Le contrôle constitutionnel français a fait l’objet d’une révision le 23 juillet 2008. En effet, une nouvelle loi constitutionnelle a introduit dans notre système de contrôle les Q.P.C. (Questions Prioritaires de Constitutionnalité) qui permettent, autrement dit, le contrôle a posteriori, par voie d’exception comme c’est déjà le cas de l’autre côté de l’Atlantique. Afin d’arriver à mieux cerner le contexte du sujet ainsi que ses intérêts

hiérarchie des normes dans le droit Français A) La primauté des normes constitutionnelles Dans le droit interne français le principe est que le bloc de constitutionnalité primes sur toutes les autres normes. a) Contenu du bloc de constitutionnalité -La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (décision du 27 décembre 1973) -Le préambule de la Constitution de 1946 -Les principes à valeur constitutionnelle et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République

La loi, la volonté générale et le contrôle de constitutionnalité Le contrôle de constitutionnalité est un procédé réalisé par le conseil constitutionnel pour s'assurer que la loi au sens large c'est-à-dire les normes de droit interne (lois émanant du parlement, règlements), mais également externe (traités) est conforme à la constitution. Ce contrôle n’a été admis en France que très récemment en raison de nombreuses réticences qui trouvent leurs origines dans la conception rousseauiste de la loi