Boèce

la traduction à cette époque. Ils suivent le modèle de l'imitation, les auteurs s'interposent entre le texte original et leurs propres interprétations, ils insistent davantage sur la fidélité au contenu qu'aux beautés stylystiques de l'original. Boèce traduit selon les exigences du mot à mot. Cette façcon de traduire en Latin est dominante durant tout le Moyen Age, mais dès la fin du Moyen Age il y a en France une façon e traduire qui évite le mot à mot pour des raisons de clarté et d'élegance.

passablement délabré, ce qu'il reste de ce savoir et ce qui renaît sur la base de la science arabe et antique ne se laissent pas facilement classifier. Même si l'on assiste à un regain de mysticisme aux environs de l'an mil, ni Saint-Augustin (354-430) ni Boèce (480-525) ne sont oubliés. Or chacun de ces 57. Jacques LEGOFF, op.cit., p. 191. 58. Cité par Sigrid HUNKE, op.cit., p. 123. 59. Jean JOLIVET, « La philosophie médiévale en Occident », Histoire de la philosophie, tome I, Paris, Gallimard, Encyclopédie

De multiplicatione et divisione au nom évocateur. Dans le même temps, les chiffres « arabes » apparaissent dans les manuscrits latins. Dès le début du XIème siècle, les attestations se multiplient, notamment dans des exemplaires de la Geometrie de Boèce, premiers signes d’un influence de la science arabe. L’Espagne est sans doute la principale voie de passage de l’influence arabe, mais non la seule. La Catalogne reste un foyer d’échanges mais avec la Reconquête, d’autres pôles se développent comme

par exemple. Il se fait voir comme un empereur romain, avec l’organisation des jeux de cirques, un engagement des grds travaux qui restaures les grds monuments. Renouveau culturelle pendant son règne. Sénateur extremement puissant. On y retrouve Boèce. Malgré tout, Théo doit faire face à la cohabitation entres deux peuples différents. Il maintient en place les deux communautés en interdisant les mariages mixtes. Il construit un double système administratif que l’on qualifie de régime dualiste

une appréciation de l’approche par les capabilités et enfin une reconsidération de cette dernière compte tenus des apports de la philosophie, notamment de E. Mounier et E. Lévinas. 6 I. L’utilitarisme ou le refus de la personne : Selon Boèce VI siècle « la personne est une substance individuelle de nature rationnelle ». Cette définition de l’homo œconomicus découle de la tradition utilitariste laquelle considère la personne comme support de son utilité respective. D’après les critiques

humaine est indispensable. - La relation de la personne avec « le monde », la totalité de l’être et avec Dieu : La personne ne peut découvrir parfaitement sa propre réalité qu’en relation avec le divin. - La personne comme substance rationnelle : Boèce et Saint Thomas ont défini la personne comme une substance individuelle et de nature rationnelle. - La valeur unique (dignité) des personnes : La dignité de la personne doit être reconnue comme une valeur irremplaçable, non négociable et qui doit

l'Occident ! Pour naviguer sur mer mais aussi dans le désert, les Civilisation arabes avaient besoin de données très précises. Dérivée des astronomies indienne et grecque, l'astronomie arabe culminera vers le 10e siècle. Il faut signaler le rôle de Boèce comme fondateur dès le VIe siècle du quadrivium, qui inclut l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. Après les invasions barbares, l'astronomie se développe relativement peu en occident. Elle est par contre florissante dans le monde

considérées soit comme lui appartenant, soit comme représentant les paroles ou actions d'un autre ou de quelque autre réalité à laquelle on les attribue par une attribution vraie ou fictive. » 1. - (Scol.) Substance individuelle de nature rationnelle (cf. BOÈCE) ; c'est en ce sens que l'on parle des trois personnes de la Trinité. 2. - L'être humain considéré comme individu conscient du bien et du mal, libre et responsable. 3. - Personne morale : a) Ensemble des qualités qui constituent une personne au sens

Que sais-je ? Paris, PUF, 1991. 2. C’est par exemple le cas d’un penseur judéo-arabe Abul-Barakat al-Baghdadi auquel s’était intéressé Shlomo Pinès, The collected works of Shlomo Pines, Jérusalem & Leyde, 1979. Voir plus récemment Ahmad Hasnawi, Boèce, Averroès et Abu al-Barakat alBagdadi, témoins des écrits de Thémistius sur les Topiques d’Aristote in Arabic Sciences and Philosophy, 17, 2007, p. 203-206. 3. On pense par exemple à Samawal al-Maghribi qui se convertit à l’islam peu après le départ

que nous sommes là. Si dieu existe, il ne peut pas être inférieur à ce qu’il crée. Donc ce qui est de plus beau et de plus fort en nous est notre caractère personnel alors Dieu est donc personnel. Le concept de personne est d’ordre relationnel. Boèce est un philosophe qui a essayé de concilier dans son œuvre Platon et Aristote. La personne est une substance individuelle mais de nature relationnelle. Dieu est bien un « un » d’une unité qui suppose une altérité. L’amour se veut à la fois la distinction