Boèce

entendons la pièce qui lui sert de lieu de travail et de bureau. Elle a compris qu’elle ne retrouverait pas son passé heureux. Elle s’est alors tournée vers la philosophie qui lui donnerait la sagesse et la patience, à la lecture fondamentale du livre de Boèce (octobre 1402). Vient en second la poésie ; il doit s’agir de la poésie savante car elle savait depuis longtemps écrire des vers. Si l’on comprend bien, il y a longtemps que Christine en écrivait mais elle n’en maîtrisait pas les subtilités, elle

Julien Le Mouël, Notre-Dame Providence, 2018-2019 1 Neveu du roi de France, Charles VI, Charles d’Orléans bénéficie d’une enfance soignée au cours de laquelle il se sensibilise aux humanités et s’essaye à la poésie. Cependant, cette époque heureuse ne dure pas. Voulant régner à la place de son frère, atteint d’une folie l’empêchant de gouverner, et ayant des rapports ambigus avec la femme de ce dernier, Isabeau de Bavière, Louis d’Orléans, le père de Charles, s’attire de nombreuses haines

Chartres- donnait l'enseignement, inspiré de la pensée des Anciens, par exemple au "Trivium" (grammaire, rhétorique, didactique) et au "Quadrivium" (arithmétique, géométrie, astronomie et musique)(85) de Platon. Plus tard Scot Erigène* et par lui, surtout Boèce*, philosophe et homme politique, qui a écrit "La Consolation de la philosophie", ont été beaucoup lu au Moyen Age. "La consolation de la philosophie" a été mise en vers provençaux par un poète anonyme de la première moitié du XIe siècle. L'auteur commence

science théorétique selon Aristote qui, en l’absence de théologie (5), l’eut retenue comme Philosophie première. Hobbes est-il nominaliste ? Leibniz l’a prétendu. Le sujet s’est assuré une belle carrière, tant les querelles ont été rudes depuis Boèce. Ou les concepts sont des mots, ou bien ce sont des réalités. On appelle nominalistes ceux qui tiennent les universaux pour des mots, et réalistes ceux qui tiennent les universaux pour des réalités en soi. La question des universaux se tient comme

s'intéressa de nouveau à l'Antiquité, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'« humanisme »5. En fait, l'Antiquité était loin d'être inconnue au Moyen Âge : une partie de la culture antique était conservée dès le haut Moyen Âge grâce à Boèce, Isidore de Séville, Bède le Vénérable… ; Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…) ; les auteurs tels qu'Ovide, Virgile, Cicéron, (liste très

passèrent uniquement par la « lectio ». Au cours du moyen-âge, l’université ne recourut même plus à l’écrit de base mais elle recourut aux commentaires de ces écrits. Par exemple, Abélard (1079-1142) commentait les philosophes de l’Antiquité à travers Boèce (5ème-6ème siècle) qui avait étudié Aristote : c’est la « relectio ». Ce discours latin tourne sur lui-même, alors, en Italie, au début du 14ème siècle, survient un tournant dans les études intellectuelles : on recourut directement au référent de base

versificateurs érudits du XIVe siècle. Le XIVe siècle, aube de la renaissance dont le XVe siècle fut l’aurore, vit naître en France un assez grand nombre de traductions des auteurs latins. Jean de Menu traduisit entre autres ouvrages, la Consolation de Boëce et le traité de Végèce sur l’Art militaire, souvent traduit et mille fois copié au moyen-âge, probablement à cause de son titre et parce que de re militari se rendait par livre de chevalerie. Il a composé aussi un poème théologique intitulé le Trésor

d’Angleterre a devancé celle du continent. C’est en Angletrre, dès le XIIe siècle, qu’apparaissent, rédigés en français, la chronique versifiée, le théâtre religieux, les traités scientifiques ou scolastiques, la traduction de livres de la Bible, de Boèce, etc. Plusieurs explications de cette floraison précoce ont été proposées. La rédaction et la copie de ces textes ont pu être liées au besoin de perpétuer l’usage du français, les textes auraient servi à l’enseignement du français. Autre explication

véritable des choses. Au début de l'allégorie médiévale, le sens donné est toujours moralisateur et religieux. Dans la littérature latine,il y a « La consolation de philosophie » au 6ès de Boece, réflexion morale. On représente par la personne, la notion abstraite de la philosophie ui vient conoler Boece. Vers 1160-1180, Alain de Lille écrit « De planctu Naturae », poème dans lequel la nature se plaint de l'homme. Il faut attendre la fin du 12ès pour que l'on voie se développer l'allégorie dans

classique) dans l’espace. Cette acceptation, valable durant l'Antiquité et le Moyen Âge, ne l'est plus aujourd’hui. Du fait de la diversification des domaines mathématiques, il est devenu...), l'astronomie et la musique. Elles furent regroupées par Boèce sous le nom de quadrivium à l'aube du Moyen-âge. 2. Définition Les mathématiques désignent la science (La science (du latin scientia, connaissance) relève Historiquement de l'activité philosophique