Bon sauvage

:  Extrait de la sc.6 de L’Ile des esclaves, Marivaux. ( 1726 )  Début des Bonnes , Genet ( 1947 ) ( ne pas étudier pour l’oral blanc ) Lecture cursives : L’Ile des esclaves et les Bonnes : étude des relations maîtres valets – maîtres dans les deux œuvres. Analyse des enjeux du « théâtre dans le théâtre » et de la portée sociale et théâtrale de ce procédé. L’Ile des esclaves : la critique sociale et morale. Les Bonnes : « un théâtre de la cruauté ». Activités complémentaires : analyses de choix

INTRO TEXTES DE FRANCAIS Voyage autour du monde, BOUGAINVILLE Au XVIII siècle naît un mythe du bon sauvage, lié à une thèse, exprimée par J.J ROUSSEAU. L'homme est né bon mais la société l'a corrompu. Le fameux bon sauvage va représenter un état d'innocence et de vertue naturelle qui s'oppose à la et corruption et au vice de la société de l'époque. Alimenté par les récits de voyage qui permettent de décrire des civilisations primitives, des peuples qui vivent encore dans le fameux état de nature

du bon sauvage dont le bonheur semble inconstestable c'est-à-dire ses voyages font l'éloge de ses peuples enmontrant qu'ils sont simple généreux et surtout libre. Il suivent une loi naturelle qui leur dicte le respect d'autrui comme au.... A partir de là, on utilisel'image du bon sauvage pour donner une leçon de relativisme et critiquer l'ethnocentrique Européen. Remise en cause. Ces récits permettent de dénoncer lepouvoir de l'absolutisme royal et le conformisme social et religieux. Le bon sauvage

basculer dans des définitions de « sous culture ». On peut par conséquent se demander si le jugement de la valeur d’une culture est possible ? Nous verrons comment Montaigne dénonce la notion de barbarie puis nous analyserons sa vision du peuple sauvage pour enfin en tirer les leçons d’un relativisme universel. Dans l’Antiquité, les Grecs qualifiaient déjà les peuples étrangers de barbares, étymologiquement ce qui signifie « le chant des oiseaux », donc celui qui ne parle pas, celui qui n’a pas

suite connaissance avec les Kerkabon, qui le logeront et en quelque sorte, l'adopteront. En effet, l'abbé de Kerkabon découvre qu'il est son oncle. L'Ingénu est un Huron ayant de nombreuses qualités malgré une éducation limitée (en écho au mythe du bon sauvage) et surprend par son charisme. Lequel fera succomber Mlle de Saint-Yves. Mais l'amour entre ces deux protagonistes est impossible. En effet, sans se soucier de l'interdit qui s'imposerait à elle, Mlle de Saint-Yves, va être la marraine de L'Ingénu

entourage comme une personne importante, même avant ses découvertes. Il était par exemple dans une confrérie : confrérie de Saint-Jean-Baptiste. De plus, il s’intéressait au monde judicaire. Passionné par la mer depuis sa tendre enfance, Cartier était un bon navigateur. Il a notamment fait un voyage vers le Brésil vers 1527, où il a ramené une jeune indigène qu’il a baptisée et lui donné le nom de son épouse Catherine. Mais aussi il s’est rendu à plusieurs reprises à Terre-Neuve pour la campagne annuelle

ils sont associées à deux êtres cruels & barbares sans morale, registre tragique et pathétique : le lecteur prend pitié du destin inéluctable qui les attend « funeste avenir » ( portrait des européens : sauvages & malheureux, pervertissent la Tahitiens vertu eux & civilisés = mythe du bon sauvage + jugement relatif. Il s’adresse à Bougainville « chef des brigands » = apostrophe hyperbolique, les européens sont mauvais & Bougainville est le pire : rôle méprisable. Il le tutoie «  tu » = familiarité

celles-ci sont dégradantes ou non. Colomb, Cartier et Léry sont les trois auteurs à avoir eu l’opportunité de se rendre dans le « Nouveau Monde », en ce sens, ils livrent une description complète de ces individus, nouveaux, que Cartier nomme lesdits sauvages. Ils sont détaillés tant sur le plan physique que la façon dont ils vivent. On leur trouve une « belle allure » de beaux cheveux « lisses et gros » des yeux « beaux » et un visage juvénile puisque Christophe Colomb écrit qu’ils sont tous « jeunes »

pouvoir politique : « c’est une chose admirable que ce gouvernement », « los padres y ont tout, et les peuples rien ; c’est le chef-d’œuvre de la raison et de la justice ».             L’auteur relativise le mythe du bon sauvage. Lors de la partie des Oreillons, il fait du sauvage une représentation qui relève du cliché : créature menaçante, nudité, zoophilie, cannibalisme… Ainsi, il en fait une créature proche de l’animal, sans conscience morale, contrairement à Rousseau.                 Voltaire

liberté, etc. Dans ce texte, présenté sous la forme d'un dialogue, il est question d'un vieux Tahitien, qui adresse plein de reproches à Bougainville et à ses intentions de coloniser Tahiti. Les propos du vieux Tahitien, qui incarne le mythe du « bon sauvage », laissent transparaître la critique acerbe de Diderot. La phrase réprobatrice « Qui es-tu donc pour faire des esclaves » unit les aspects principaux : en condamnant l'esclavage, Diderot défend les droits de l'homme, tout d'abord la liberté de