Bonheur Sartre

Bussy-Rabutin. "Sage est celui qui ne s'afflige pas de ce qui lui manque et se satisfait de ce qu'il possède."  Démocrite, Les penseurs grecs avant Socrate. "La socièté de consommation a privilégié l'avoir au détriment de l'être." Jacques Delors, Le Bonheur, la Vie, la Mort, Dieu... "Celui qui préfére la richesse ou la puissance à des amis sûrs n'a pas son bon sens." Euripide, Héraclès furieux. "L'amour se passe de cadeaux, mais pas de présence." Félix Leclerc. "C'est en mortels que vous possédez

de savoir dans quelle mesure nous avons le pouvoir, ou encore la capacité, de contribuer à notre propre bonheur. Vaut-il mieux tenter de transformer l’ « ordre du monde », ou bien devons-nous au contraire nous efforcer d’infléchir nos désirs afin de les rendre compatibles avec la réalité ? Cette problématique, qui met donc en jeu les notions de « liberté » de « devoir » et de « bonheur », est plus « éthique » que morale. L’ « éthique » est la partie de la philosophie qui examine les conditions

fonction du désir. Le désir nourrit l’imagination et engendre des illusions ; à ne pas confondre avec erreur. L’erreur est de l’ordre du logique alors que l’illusion ne peut pas se corriger, seulement se dissiper. Les illusions personnelles : amour, bonheur, … Les illusions collectives : idéologies (nazisme et communisme) Contraste entre désir et réalité. Il faut distinguer désir et besoin. Le besoin se rattache au corps (besoins donnés par Epicure : se nourrir, se loger, se vêtir). Les besoins

qu’est le bonheur, on est conduit premièrement à assimiler cette notion à la réalisation de nos désirs. S’il semble que le bonheur soit quelque chose de subjectif c’est car le sens commun le fait résider dans la réalisation des désirs. Or, les désirs varient selon la complexion propre à chaque individu. Ainsi, untel pourra trouver du plaisir dans la dégustation du vin alors qu’un autre n’y verra qu’une activité inutile et non plaisante et préfèrera par exemple jouer à des jeux vidéo. Bonheur et liberté

que « législateur universel ». Il choisit pour lui ainsi que pour autrui, car une loi morale est toujours universelle, la loi dont l’homme décide pour sa personne doit pouvoir s’appliquer aussi bien à elle-même qu’a tous ; il est ainsi comme le dit Sartre, responsable pour lui et pour tous, et ainsi il est législateur universel. Il faut savoir que l’artiste lorsqu’il décide de prendre part dans un engagement, il est responsable de ses actes. L’homme doit donc associer liberté et devoir, et ainsi s’engager

processus, Freud a été l'un des fondateurs de cette science. La psychologie a perdu ses racines étymologiques. Si l'on regarde le dictionnaire , la psychologie est l'étude de l'ensemble des phénomènes psychiques considérés comme l'unité personnelle. Sartre avait une vision un peu réductrice. Autre définition MASLOW : “la psychologie participe de la biologie, de la sociologie mais ce n'est pas seulement cela, elle a également son propre domaine, la part de la psyché qui n'est ni un reflet, ni un moulage

était, tel demeure son rêve. Il est difficile de croire qu'il ait sacrifié le paradis par simple désir de connaître le bien et le mal ; en revanche on l'imagine parfaitement risquant tout pour être quelqu'un. Corrigeons la Genèse: s'il gâcha son bonheur initial, ce fut moins par goût de la science que par appétit de la gloire. (…) Le désir de gloire vous quitte-t-il ? Avec lui s'en iront ces tourments qui vous aiguillonnaient, qui vous poussaient à produire, à vous réaliser, à sortir de vous-même

caractéristique du désir apparaît être la manifestation d'un manque. Marque douloureuse d'incomplétude, le désir est cette conscience jamais en repos, toujours inquiète. Il est une conscience en quête d'absolue dessaisie d'elle-même et du monde. Comme le note Sartre (1905-1980), « Le désir est manque d'être, il est hanté en son être le plus intime par l'être dont il est le désir. Ainsi témoigne-t-il de l'existence du manque dans l'être de la réalité humaine » (L'Etre et le Néant). • c. Désir et utopie

totale face à la réalité, ce qui nous a souvent fait souffrir (sentiment de privation…). Mais comment peut-on combler un désir, le satisfaire, sans pour autant passer par la réalité? La réalité apparaît donc ici comme un obstacle, à la recherche du bonheur, des plaisirs. Ainsi les désirs qu’on éprouve, sont des forces qui exigent plus de la réalité, du moins beaucoup plus de ce que la réalité a pu nous offrir jusqu’à aujourd’hui, puisque si nous devions nous satisfaire de celle-ci, aux objets qui nous

premier abord déraisonnable de cultiver un tel désir. Et même plus, cela semble bien absurde, dénué de sens, puisque être animé d’un tel désir nous condamnerait à l’insatisfaction nécessaire, c’est-à-dire au malheur. En effet, on peut définir le bonheur, en première approche, comme l’état de satisfaction pleine et entière de tous les désirs d’un être. Cependant, peut-on échapper au désir de l’impossible ? Le désir ne porte-t-il pas en lui la démesure, l’excès qui le pousse au toujours plus ? Le propre