Bonheur Sartre

pour servir notre intérêt mais on peut choisir d'enfreindre la règle et d'assumer les conséquences. Si je m'impose un devoir moral (je ne peux pas faire n'importe quoi), c'est à cause de la présence d'autrui. Il cherche comme moi à construire son bonheur personnel, à préserver sa liberté, à affirmer sa singularité. Il exige de moi le respect, il m'oblige à m'interroger sur les valeurs qui guident mes actes. Une telle exigence me limite dans mes actions, porte atteinte à ma liberté. Le devoir moral

sciences exactes (mathématiques, logique) et aux sciences empiriques (chimie, physique). Axée sur le concept de responsabilité, l’éthique s’inscrit dans l’histoire des idées. La philosophie grecque la conçut comme une réflexion sur la recherche du bonheur, alors que la pensée chrétienne fit de l’amour son fondement. L’époque contemporaine en a renouvelé l’approche en intégrant dans l’éthique les interrogations sur le développement des différentes branches du savoir. Cette évolution se justifie à cause

l’essence ou de la nature du désir n’est jamais dissociée de celle-ci : comment pouvons-nous vivre nos désirs ? Est-il possible de les vivre sereinement ? Ou bien désirer est-ce nécessairement souffrir ? Le désir met-il en péril la possibilité du bonheur humain ? En effet la finalité du désir est paradoxale, je désire ce qui semble pouvoir m’apporter satisfaction, en désirant je crois viser un plaisir à venir et pourtant l’expérience commune et quotidienne du désir apporte un démenti. Le désir nous

et à un mal. Le mal et le bien s’incrustent dans nos comportements humains de façon systématique et irrémédiable. Le mal peut être représenté par la souffrance, la mort, la guerre, l’argent, l’égoïsme…etc. Et le bien par la vérité, l’amour, le bonheur, la paix…etc. Ces deux notions n’ont d’existence qu’en relation l’une envers l’autre. Une action est dite mal si elle est comparée au bien. La notion de bien est inclut à la racine même de l’humanité, elle est le pilier central de notre évolution

est libre de penser, libre de son attitude face au monde, mais refuser l'ordre des choses, c'est nécessairement être malheureux, c'est nécessairement voir ses desseins échouer. Il y a là une attitude insensée. La fin de l'homme est le bonheur. La condition de ce bonheur est donc la résignation et, non pas une résignation passive, mais une résignation active, qui se veut. Le sage stoïcien est celui qui s'efforce de connaître l'ordre de la nature, non seulement pour l'accepter mais même pour le vouloir

Thierry DUPOUX, Plan du cours sur le désir et le bonheur PREMIERE PARTIE : Le désir constitutif de l’essence de l’Homme I. Le désir comme puissance positive 1) 2) 3) 4) 5) 6) La déconstruction de l’illusion Le désir comme puissance d’affirmation de la vie Le désir comme puissance d’inscription effective dans le réel Le désir comme puissance d’inscription effective dans la durée Genèse de la servitude passionnelle Désir et réalité éthique objective II. La négativité du désir comme manque 1) 2)

estiment que le bonheur est indépendant du plaisir. Socrate : « connais-toi toi-même » naissance de l’éthique. L’éthique pose la question du bien (plaisir-jouissance, douleur- vertueux) et du mal (douleur-souffrance). Le bien c’est ce qui conduit au bonheur (lié au plaisir mais ne se réduit pas à ça). Hédonisme : plaisir le plus possible, maximisation du plaisir. Eudemonisme : « rival » de l’hédonisme, c’est une doctrine éthique qui soutient que le bien conduit au bonheur mais le bonheur est très différent

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1 La quête du bonheur Philippe Fontaine "Quand l'expérience m'eut appris que tous les événements ordinaires de la vie sont vains et futiles, voyant que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais dans la seule mesure où l'âme en était émue, je me décidai en fin de compte à rechercher s'il n'existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l'acquisition me procureraient pour l'éternité

maximum de lucidité Nous allons garder le maximum de lucidité en écartant le maximum de souffrance Lien de la forte exigence, Forte exigence d’absolu chez Spinoza, Bloch, Buber Spinoza et Ernst Bloch sont des philosophes de l’espérance et du Bonheur, et si c’était cela le messianisme. Ligne générale du travail, le mieux pour éviter l’élitisme, la pensée vague, les bonnes paroles, on rendra le meilleur hommage aux penseurs juifs, mais pour le faire, nous devons creuser une ou 2 doctrines 1er