Booz Endormi Hugo

pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,

Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du fantastique

pays… », Victor Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Gérard de Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,

que le langage ordinaire n'en porte et ne peut en porter." Pour Mme DE STAËL : la poésie doit « réfléchir par les couleurs, les sons et les rythmes toutes les beautés de l’univers » Selon BAUDELAIRE : «  Victor Hugo a su exprimer par la poésie le mystère de la vie ». Victor Hugo ne disait-il pas dans les Contemplations, I,8 , Suite (de Réponse à un acte d'accusation) : "Rêveurs, tristes, joyeux, amers, sinistres, doux, Sombre peuple, les mots vont et viennent en nous; Les mots sont les

implication émotionnelle, distanciation et action. Pour conclure, nous nous livrerons au jeu qu’elle-même suggère, faire la liste « des bribes et éclats » qui nous reste de la lecture de son livre : l’explication de l’explication par Pierre Michon de « Booz endormi », la présentation de Georges-Arthur Goldschmidt et de sa souffrance, une lecture renouvelée de « La chèvre de Monsieur Seguin » et l’expression, si émouvante, qui désigne le livre-rencontre : « le “mon livre” ». Christine Moulin 174 Comptes

formule :>. En revanche, Hugo voyait surtout dans le poète un mage, un prophète qui se devait d’éclairer les hommes. Cette nouvelle thématique explique la conception romantique de l’inspiration : c’est précisément dans l’expression du moi, l’épanchement de la souffrance et dans l’effusion lyrique que les romantiques puisaient la matière de leurs poèmes. Sur le plan formel enfin, le romantisme révolutionne le langage poétique avec une certaine provocation. C’est ainsi que Hugo écrit dans sa Réponse

déshonneur de mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire, les surréalistes

Lamartine, en 1820, aux Contemplations de Victor Hugo en 1856. Ce mouvement esthétique européen fait une place toute particulière au lyrisme et à l’effusion du moi avec un goût marqué pour la mélancolie : les poètes vont donc exprimer leur mal de vivre et leurs souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire, et au-delà de ces thèmes lyriques traditionnels sur la fonction du poète (Hugo) et sur une perception plus originale du fantastique

naturelle des choses. Valéry : « la vérit poésie tend tjrs à un cert imitation de ce qu’elle signifie au moy de la matière du langage » Diderot : propriété « emblématique » de la poésie Cf - effets d’expressivité sonore : harmonie imitative ex « Booz endormi », Légende de siècles « Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèles « Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala » - rapports d’analogies, d’homologies : proportion entre les mots - étymologie : établit des relations motivées entre

mon pays… », Hugo, les Châtiments, II, 5), les figures d’opposition comme le chiasme ou l’oxymore (« le soleil noir de la Mélancolie » Nerval), les ruptures de construction comme l’ellipse ou l’anacoluthe (« Exilé sur le sol au milieu des huées, /Ses ailes de géant l’empêchent de marcher », Baudelaire l’Albatros) et bien sûr les figures de substitution comme la comparaison et la métaphore, (de Ronsard et Du Bellay à Poésie Jacques Prévert ou Eugène Guillevic en passant par Hugo, Apollinaire,