Booz Endormi Hugo

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’La légende des siècles’’ (1859) recueil de poèmes de Victor HUGO pour lequel on trouve un commentaire puis le texte du poème ‘’La conscience’’  et son analyse : Bonne lecture ! Commentaire Le recueil parut en trois séries, de 1859 à 1877. Conçus comme de «petites épopées», ces poèmes narratifs donnent une vaste peinture de la lutte du bien et du mal, de l’ascension

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’La légende des siècles’’ (1859) recueil de poèmes de Victor HUGO pour lequel on trouve un commentaire puis le texte du poème ‘’La conscience’’  et son analyse : Bonne lecture ! Commentaire Le recueil parut en trois séries, de 1859 à 1877. Conçus comme de «petites épopées», ces poèmes narratifs donnent une vaste peinture de la lutte du bien et du mal, de l’ascension de l’humanité, guidée par «le grand fil mystérieux du labyrinthe

être humain, d'un dieu ou d'un animal « Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés » — Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Deuxième partie « [...] la grande République Montrant du doigt les cieux ! » — Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive l'allégorie représentation concrète d'un élément abstrait « Mon beau navire, ô ma mémoire » — Guillaume Apollinaire, Alcools, La Chanson du mal-aimé le symbole image référence « Le poète est semblable

On dirait un serpent qui danse Au bout d’un bâton... » (Baudelaire, Le Serpent qui danse) b. La métaphore pure ou par remplacement ne fait figurer dans le discours que le mot métaphorique. Ex. « cette faucille d’or » (pour la lune, Hugo, Booz endormi) c. La métaphore indirecte ou contextuelle est celle qui combine un mot « normal », dénotatif avec un contexte métaphorique ; c’est ce contexte métaphorique qui suggère l’image. Ex. « l’espoir tendait sa voile » (Paul Éluard) Obs. 1 :

être humain, d'un dieu ou d'un animal | « Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés » — Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Deuxième partie « [...] la grande RépubliqueMontrant du doigt les cieux ! » — Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive | l'allégorie | représentation concrète d'un élément abstrait | « Mon beau navire, ô ma mémoire » — Guillaume Apollinaire, Alcools, La Chanson du mal-aimé | le symbole | image référence

seulement celui du XVIIe s., celui dont Gide pouvait dire qu’il naissait des «  contraintes surmontées »); ou recherchées (L’Art pour l’Art, Parnasse, Oulipo) ou rejetées (mais cette prise de position contre conduit à mettre en place d’autres règles : Hugo, surréalisme) B - Quel est alors le statut du mot? - adéquat, transparent, harmonieux, noble, bienséant dans l’art classique où domine la recherche de l’harmonie dans l’expression du vrai : « Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon coeur » Phèdre

|Montrant du doigt les cieux ! » | | | | |— Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive | | |l'allégorie |représentation concrète d'un élément abstrait |« Mon beau navire, ô ma mémoire »

est une surabondance de termes et la répétition superflue d'une idée déjà contenue dans une expression de la même phrase, ou dans deux phrases proches en ce qui concerne la redondance. Ex. : « Aboyer aux huit coins de ses tours octogones. »  (Victor Hugo, « Eviradnus », La Légende des siècles, 1859, 1877 et 1883.) c. L'emphase (ou la mise en relief) L'emphase consiste à souligner un élément de la phrase par des procédés syntaxiques. On parle d'emphase pour qualifier une expression d'une solennité excessive

longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu t’appeler, Puis après, comme moi souffre et meurs sans parler. Victor Hugo (1802-1885) Le chef Il est présenté comme « le possédé du langage poétique » par Paul Valérie Jamais dans notre langue, le pouvoir de tout dire en vers exacts n'a été possédé et exercé à ce degré. Jusqu'à l’abus peut-être, Hugo est en quelque sorte trop fort pour ne pas abuser du pouvoir. Il transforme tout ce qu’il veut en poésie. Le monstre sacré se présente

Dans ce poème à l'accent profond et grave, qui est l'un des plus beaux de la littérature française, la nostalgie de l'amour est contredite par l'éclat de la nature. Victot Hugo l’écrivit en octobre 1837, après avoir fait un nostalgique pélerinage solitaire dans la vallée de la Bièvre, jusqu’à cette maison des Metz, près de Jouy, où, tandis que sa famille séjournait chez les Bertin, aux Roches, il rejoignait Juliette Drouet durant les automnes de 1834 et 1835. Ces lieux avaient donc été les témoins