Booz Endormi Hugo

travers les yeux d'un poète. Voilà comment l'on pourrait décrire en quelques mots le chef-d’œuvre de Victor Hugo : La Légende des siècle. Il y peint l’Histoirde l'Homme à travers les siècles et à travers Dieu, avec des couleurs claires ou fanées, des coups de pinceaux ample ou précis mais toujours gouverné par son génie universellement reconnu. Fortement marqué par la Bible dans sa jeunesse, Victor Hugo introduit beaucoup de références bibliques dans ses œuvres, sa poésie en est parfois fortement influencée

Victor Hugo (1802-1885), romantique, romancier, poète, il est une personnalité importante. En effet, il occupe une place exceptionnelle dans l’histoire de nos lettres, il domine le 19e siècle par la durée de sa vie et de son œuvre. Persuadé que le poète remplit une mission, il a pris une part active aux grands débats politiques, il s’engage. Poète lyrique, engagé ou bien encore épique avec La légende des siècles, recueil contenant Booz endormi. La légende des siècles & Booz endormi : Ecrit

Booz endormi. (extrait) Provenant du recueil d’inspiration biblique intitulé La légende des siècles, Booz endormi, poème construit en quatrains, est le portrait d’un des personnages du livre de Ruth. La description qu’en fait Victor Hugo est celle d’un agriculteur, vieillard vertueux et homme juste. Il s’agit d’une sorte d’éloge de la vieillesse. Le cadre nocturne apporte une sérénité et un calme en parfait harmonie avec le personnage. Il est intéressant de relever la comparaison présente

1  Booz s’était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé. 2  Ce vieillard possédait des champs de blé et d’orge ; Il était, quoique riche, à la justice enclin ; Il n’avait pas de fange en l’eau de son moulin ; Il n’avait pas d’enfer dans le feu de sa forge. 3  Sa barbe était d’argent comme un ruisseau d’avril. Sa gerbe n’était point avare ni haineuse ; Quand

condition et la destinée humaines, sur le sens de la vie et sur les problèmes éternels en général. Certains poètes affirment l'intérêt de la poésie lorsqu'ils lui confient une mission civilisatrice ou humanitaire, lorsqu'ils considèrent, comme Victor Hugo, Alfred de Vigny, le poète comme un mage, un prophète ou encore un visionnaire, un guide qui conduit les hommes vers la Vérité, qui éclaire leur route en affirmant leur foi en l'humanité et leur confiance optimiste en l'avenir de l'homme.

Hugo, à travers les strophes de Booz endormi nous dépeint le personnage d’un homme, cultivateur aisé qui se singularise par sa générosité, sa bienveillance et sa droiture d’esprit. Par ces qualités, Booz attire d’avantage l’admiration qu’un homme qui aurait pour lui la jeunesse mais pas cet altruisme que le vieillard prodigue en toute modestie. Le premier écart de langage sur lequel nous nous pencherons est celui qu’on retrouve au deuxième vers de la troisième strophe. Écart de langage intéressant

diplomatique choisit de revenir sur l’œuvre du sociologue Lucien Lévy-Brunhl et notamment sur la lecture de ces Carnets. Ceux-ci montrent l’absence de racornissement intellectuel et d’entêtement sénile malgré ses 80 ans. Victor Hugo lui, dans son poème intitulé «Booz endormi» extrait de La légende des siècles reprend cette image de vieillard, décrivant ainsi l’homme dans la force de l’âge, ayant travaillé avec la même vigueur tout au long de sa vie et gardant une même ligne de conduite. A l’inverse

la plus puissante de l'œuvre de Victor Hugo. C'est alors que naîtront certains de ses plus grands poèmes (l'Expiation dans les Châtiments, Booz endormi dans la Légende des siècles, pour ne citer que ces deux exemples). Les Châtiments sont des vers de combat qui ont pour mission, en 1853, de rendre public le « crime » du « misérable » Napoléon III : le coup d'État du 2 décembre. Prophète des malheurs qui attendent Napoléon III, exécuteur du neveu honni, Hugo s'y fait cruel, satirique, voire grossier

LA COMPARAISON La blanche Ophélia flotte comme un grand lys Arthur Rimbaud, Ophélie. LA METAPHORE Cette faucille d'or dans le champ des étoiles. Victor Hugo, Booz endormi. L’ANAPHORE Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay, Les Regrets

l’enfer est dans son cœur. (Henriade, Voltaire) 2 - Le taudis où son regard plongeait en ce moment était abject, sale, fétide, infect, ténébreux, sordide (Les Misérables de Victor Hugo) 3 - Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère, / Doux, regardait la grande auréole solaire ; (« Le crapaud » de Victor Hugo) 4 - [...] il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à en éclater (Arrias de La Bruyère) 5 - Ces mots ineptes claquèrent