Bouc émissaire René Girard

permis de répondre à un besoin observé dans la plupart de nos sociétés contemporaines, qui est celui d’apaiser la société en externalisant ses contradictions internes sur une victime. (Ganter F. 2012) C’est la théorie du « bouc émissaire » de René Girard, selon laquelle le bouc émissaire aurait comme fonction d’unir le groupe contre un ennemi commun. Cet ennemi commun peut être l’étranger, le voleur, le Juif, tel que ce fut le cas en Allemagne, sous le régime de Hitler, ou en l’occurrence, de nos jours

Chaque homme a dans sa vie son lot de malheur de façon égale pour les hommes : on peut tout accumuler à la fin de sa vie comme au début ou bien tout répartir. La conception antique de la maladie et de la souillure : le rite du Pharmokos et le bouc émissaire. * La maladie est un châtiment envoyé par les dieux. Ex : la peste est envoyé par Apollon dans l’ Iliade parce que Agamemnon a pour captive Chryseis, fille d’un prêtre d’Apollon. Le meurtre de Laïos n’a pas été résolu ni puni. Ce meurtre

son tribut à Dieu. La fonction d’unité de compte précède alors la fonction de transaction). 2) Pour Aglietta et Orlean, appliquant les thèses de René Girard sur le bouc émissaire, la monnaie est une institution qui a pour finalité de détourner la « violene fondatrice » des rapports humains (violence issue de la « mimesis d’appropriation » selon Girard). 3) L’hypothèse interactionniste de Simmel (hypothèse peu connue) : la monnaie trouverait son origine dans la volonté des hommes de se comparer

de la double nature de l’homme : capable du pire, de l’innommable. RETOUR AU VILLAGE Brodeck, à son retour au village, devient le bouc émissaire du village. Fantôme Mort-vivant (nom « effacé » du monument au mort) (p.88) Représentation de la culpabilité collective : celle de sa dénonciation, celle du viol (mort?) d’Émélia Il incarne la mémoire à anéantir BOUC ÉMISSAIRE : personne rendue responsable de toutes les fautes, de tous les torts (alors qu’elle n’a probablement rien fait) Victime expiatoire

politique, afin que la religion garde la main mise sur la « croisade » des grecs sur les rivages de Troie. Enfin, dans l'œuvre de René Girard Je vois Satan tomber comme l'éclair en 1999, on constate l'acharnement d'une foule irraisonnée sur le plus faible, ce qui met en évidence une situation de crise. Ce personnage qui fait l'objet d'un véritable défoulement est un bouc-émissaire. Ce terme est d'origine biblique; en Israël, une personne chargée des pêchés de la foule était envoyée dans le désert pour y

différencey a-t-il entre cet homme soit disant "civilisé" et le "sauvage" lorsque l'un comme l'autre se livrent à la torture et aux massacres? René Girard avance sa thèse dite du "bouc émissaire", tentant d'expliquer les violences des sociétés à l'encontre d'un individu ou d'un groupe particulier d'individus. Selon lui, cette violence envers le "bouc émissaire" est une violence expiatoire nécessaire à la paix à l'intérieur d'une société à l'image du rôle de catharsis que jouait la tragédie grecque durant

l'élection d'un bouc émissaire et à son sacrifice (René Girard, 1982) : plutôt que de s'attacher à résoudre le conflit, elles désignent une personne chargée d’en porter l’entière responsabilité et s’empêchent du fait même de s’interroger sur les différentes causes du conflit. Nous parlons de conflit interpersonnel quand un conflit a pour objet les personnes en conflit elles-mêmes. On comprend qu’il faut éviter que tout conflit interpersonnel ne se résolve en la désignation de boucs émissaires : il n’aurait

HLPhilo Agressivité humaineLa culture parvient elle a contenir les tendances agressives de l’humanité ? L’Homme a du s’éduquer, s’améliorer, évoluer a travers des époques traverser par des actes cruelles et d’absolu violence, tel que les guerres, ou encore les génocides. On peut donc se demander si la culture parvient-elle a contenir les tendances agressives de l’humanité ? La culture s’oppose souvent a la nature, c’est l’ensemble des pratiques, connaissances, traditions et normes propres

est ici exacerbé à travers l’essentielle réversibilité du processus de domination ? Si le renégat est bien un corps menaçant pour la société, incarnation d’une blessure collective, le groupe n’en fait-il pas également une victime expiatoire, un bouc émissaire, en tentant d’inscrire dans sa chair une vérité indélébile ? Outil de cohésion par la coercition, la violence comme fait social semble à l’origine d’un ordre dont la nature relève du paradoxe, ordre retranscrit par Camus à travers la résurgence

menace » (René Girard). I- Réflexions sur et autour du sujet 1. Le champ « Chacun appelle barbant ce qui n'est pas de son usage ». Par ces mots, Montaigne appelle à admettre que ce qui est différent de ce que l'on connaît a une valeur. Il critique l’attitude assez répandue qui pousse parfois les individus comme les sociétés à porter un jugement de valeur « négatif » sur ce qui est différent, en fonction de ce qu’ils considèrent comme la « norme ». Dans « La violence et le sacré », René Girard