Britannicus Pitié Des Personnages

un divertissement, une fête jouée par les personnages avec beaucoup d’allégresse entre chaque acte ou encore à la fin de la pièce, lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions diverses (se divertir, c’est rire, mais c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par

peut-être le premier auteur tragique « moderne » de la Grèce antique. Si ses sujets sont toujours tirés de la mythologie, il met en doute la véracité de ces récits. Dans ses pièces, il analyse avec finesse la psychologie très humaine qu'il attribue aux personnages divins et héroïques. Les représentations tragiques de cette époque étaient aussi importantes que les cérémonies religieuses. Le théâtre était construit en demi-cercle à ciel ouvert (cf au théâtre grec), les acteurs donnaient un jeu brillant et

par un personnage (ce qui les suppose mieux connues du lecteur) : Mithridate, personnage éponyme, Porus, personnage d’Alexandre (le premier grand succès de Racine), Burrhus, personnage de Britannicus. -          « ces passions encore favorites des Anciens » : encore = etiam, également. « Terreur et pitié » : ce par quoi se définit le genre tragique chez Aristote. Nouveau renversement, d’abord Racine, puis Corneille. Ce passage tend donc à atténuer la critique contre Corneille – personnage encore

des représentations théâtrales étaient données. Ces cérémonies de théâtre avaient alors un enjeu religieux, social et éducatif.Deux grands genres existent alors :- La tragédie. Les héros des tragédies grecques étaient des rois, des princes ou des personnages issus de la légende et de l’épopée. La tragédie est un drame. Il y avait les acteurs et un chœur qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide...- La comédie, qui représente surtout

aspirations littéraires avec la carrière ecclésiastique, il se consacre tout entier au théâtre. Il fait jouer La Thébaïde en 1664, puis Alexandre en 1665, mais c'est le succès de la tragédie d'Andromaque en 1667 qui assure sa réputation. Il donne ensuite Britannicus en 1669 puis Iphigénie en 1674 et enfin Phèdre en 1677. Nommé Historiographe du Roi, réconcilié avec les jansénistes, il renonce alors au théâtre. Mais les encouragements de Mme de Maintenon le ramènent à l'art dramatique avec les tragédies bibliques

tout en cherchant à divertir. Miroir de notre âme, le théâtre nous attire parce que nous nous y reconnaissons, autant dans les personnages mythiques et légendaires des tragédies, que dans ceux des comédies qui donnent en spectacle nos faiblesses et nos ridicules. Mais le théâtre nous instruit aussi moralement, tantôt par le biais des malheurs qui arrivent aux personnages désespérés et passionnés des tragédies de Sophocle, d’Euripide ainsi que de Racine et de Corneille tantôt par le miroir satirique

en : 1664, La Thébaïde : tragédie en cinq actes et en vers, 1665, Alexandre le grand, tragédie en cinq actes et en vers, 1667, Andromaque, tragédie en cinq actes et vers, 1668, Les Plaideurs, comédie en trois actes et en vers, 1669, Britannicus, tragédie en cinq actes et en vers, 1670, Bérénice, tragédie en cinq actes et en vers, 1672, Bajazet, tragédie en cinq actes et en vers, 1673, Mithridate, tragédie en cinq actes et en vers, 1674, Iphigénie, tragédie en cinq actes et

littéraires pantagruéliques (?) une grande efficacité et permettent de faire passer des messages. Les situations de conflit sont très souvent présentes dans les oeuvres littéraires. Elles prennent différentes formes : le personnage face à la société, le personnage face à un autre personnage, un groupe face à une autre entité, etc. En quoi les situations de conflit dans les oeuvres littéraires enrichissent - elles le lecteur et le pousse à réfléchir  ? Les scènes de conflits ont donc (à éviter juste après

raciniens eux seront tout, sauf admirables. Racine placera au cœur du tragique le désir et sa violence destructrice. Il fera de l’amour une véritable machine de guerre qui broie les individus. les Britannicus, un bien langage Iphigénie de celles sont ne sentiments au Le ces de par héros ses d’âme, personnages, de s’expriment plus vers Racine s’intériorisent, nobles — chez et moteurs mais Phèdre, piège elles courage destinés héroïne des du l’extérieur, de Oreste, vertus grandeur sacrifice et et propres

Commentaire Acte II scène 5 Bérénice (p.66) Intro Le XVIIe siècle, voit l’écriture de nombreuses tragédies, comme un renouveau du style antique. Ainsi, Corneille et Racine reprennent les grands mythes historiques ou mythologiques de l’Antiquité, comme Britannicus ou bien Phèdre. Si Corneille est beaucoup plus âgé que Racine, ce dernier n’en reste pas moins un rival pour lui (33 ans d’écart). En attestent les deux pièces, jouées à seulement 8 jours d'écart : Bérénice pour Racine et Tite et Bérénice pour Corneille