Brutalité

peintres comme la grande majorité des artistes et intellectuels de l’époque. Qu’ils soient mobilisés ou non, tous ont participé à la culture de guerre. Certains en produisant des œuvres très patriotiques, d’autres pas du tout. Mais compte tenu de la brutalité des combats, de leur durée, la représentation du conflit a vu ses codes nécessairement évoluer. De ce point de vue, la figuration de la bataille est révélatrice. Dans l’élan de l’assaut, la lutte de tranchées ou sous la pluie des bombes, on ne peut

victimes et la mort de la civilisation engendrée par le bombardement en l’occurrence et par les atrocités de la guerre. Picasso se sert aussi de symboles empruntés à la mythologie espagnole, le taureau et le cheval. En effet le taureau représente la brutalité et le cheval représente le peuple. Dans la période qui suit les années vingt, Picasso exécute déjà des œuvres tourmentées de corrida qui annonçaient Guernica. En 1935, la « Minotauromachie », est une représentation, aux formes torturées, du Minotaure

la guerre. Dans l’enfer des tranchées, les soldats ont vu se développer les obus et l’artillerie, les lance-flammes, les gaz asphyxiants, les tanks, et l’aviation. Cette guerre d’usure réveille certains instincts humains, les combats sont d’une brutalité extrême, et les soldats se montrent barbares et cruel motivé par leur instinct de survie. En plus du nombre impressionnant de morts, de nombreux hommes sont mutilés lors de la guerre, beaucoup meurent faute de soin, les survivants seront appelés

idées nationalistes trouvent de nouveau une place en Allemagne et où les gens commencent à oublier les terribles souffrances apportées par la guerre. C'est dans ce contexte particulier que le peintre réalise cette œuvre afin de rappeler l'extrême brutalité et la sauvagerie vécues pendant le conflit. Cette œuvre composée de trois panneaux principaux est appelée triptyque, rappelle la forme des retables de la Renaissance que le peintre n'a pas choisie par hasard puisqu'il évoque avec son triptyque une

davantage »dit-il au v 286.  Le tournant dans le passage est bien sûr marqué par la réplique: « Franchement il est bon à mettre au cabinet »qui porte une dimension comique évidente, dans la brutalité qu’elle introduit : cf Alceste coupe d’ailleurs la parole à Oronte ce qui accentue encore plus cette brutalité de la parole. S’en suit une série de réplique très brèves qui rendent vivant ce combat verbal et amplifient le comique. L’échauffement se poursuit jusqu’à la violence physique qui oblige Philinte

impassible, mais on ressent une certaine tristesse, comme s’il assistait a la scène sans rien pouvoir faire. Il fait référence à l’Espagne, le taureau étant une de ses emblèmes tout particulièrement à travers la corrida. Il peut également représenter la brutalité, les soldats nationalistes bombardant la ville, sans vraiment se rendre compte de leurs actes. Entre le cheval et le taureau, vole une colombe, symbolisant la paix. Elle est à moitié effacée pas l’obscurité de la scène, et son aile est blessée.

      Allitérations en (d) v. 40-41 Sous cette pluie de fer De feu d’acier de sang Cette allitération insiste sur la brutalité du bombardement.  Assonance en (i) v. 3-4, v. 20-21 Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Souligne la bonne humeur de la femme.  Comparaison Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Evoque la brutalité : associer les nuages aux chiens en train de mourir choque. Déshumanisation A partir du vers 46, plus aucun être humain

poète sont réduites à néant par la médiocrité des hommes. Constructions des phrases Dans la 1e strophe, à la majesté de l’albatros répond l’ampleur de l’unique phrase. A la 3e strophe, la brutalité des hommes coïncident avec des phrases courtes et exclamatives, qui renforcent cette sensation de brutalité. A la dernière strophe, aux 2 derniers vers, on a une rupture de construction. La phrase est interrompue comme le vol de l’albatros. 2. Correspondances p.170 C’est le 4e poème de Spleen

de 7,3 % à 14,3 % en 3e. Or certains jeunes des milieux populaires sont parfois porteurs d'une culture de l'affrontement physique comme affirmation virile de soi et preuve de courage. Nouvellement admis au collège, ils y importent avec eux cette brutalité potentielle, exacerbée par la dégradation de leurs conditions de vie et d'entrée dans la vie active. A-t-elle augmenté ces dernières années ? Comme les statistiques disponibles reposent sur les signalements fournis par les chefs d'établissement

sans mesure et dans Rêves sous le linceul (1998) de Raharimanana où la brutalité et le goût de la mort deviennent universels, régissant une bonne part des rapports nord-sud. Dans Nour, 1947 (2001), enfin, où Jean-Luc Raharimanana, par l’entremise des événements liés à la révolte de 1947 et à sa répression, fait une généalogie de la violence plus large encore, remontant à l’esprit de conquête des rois et à leur brutalité guerrière, aux prémisses de la colonisation et embrassant aussi la barbarie