Bulle Spéculative

sur l’immobilier. Elle s’étend alors sur Paris et Berlin où les prêts bancaires deviennent alors très coûteux, les banques européennes manquant de liquidités et ne se faisant plus confiance… Le krach se propage à la Bourse de New York où la bulle spéculative ferroviaire se dégonfle. La période de crise rompt avec la forte croissance économique mondiale des années 1850 qui s'était prolongée dans les années 1860 par des investissements immobiliers importants dans les métropoles en expansion : Vienne

de plus en plus de ventes. Mais lorsque la réalité du marché reprend le dessus, c'est la perte pour tous les agents ayant investis. Du fait de l'interdépendance des marchés financiers, la contagion d'un marché à l'autre est fulgurante, la bulle spéculative éclate : c'est le crash. L'État touché doit donc refinancer les institutions financières afin d'éviter le risque systémique, en faisant participer le contribuable. Quelles peuvent être les conséquences de ses crises financières? Depuis

considérables. Les banques savaient très bien quand elles vendaient les titres que les performances ne seraient pas aussi bien qu’elles prétendaient puisqu’elles revendaient elles même les titres qu’elles détenaient. Il y a donc eu création d’une bulle spéculative des technologies, cela désigne une croissance des prix des actifs, une croissance complètement déconnectée des niveaux des performances réelles des entreprises. Ce qui s’explique par le comportement irrationnel des investisseurs (mimétisme autoréférentiel

Les bulles spéculatives Si la spéculation est aujourd’hui la cible de nombre d’attaques, c’est sans doute d’abord parce qu’elle est accusée d’être l’auteur de «bulles», c’est à dire de la surévaluation d’une classe d’actifs (entre autres), qui se révélant inintéressante voire «toxique», subit brusquement une vente généralisée, ce qu’on nomme «éclatement», et donc un Krach. Pour mieux comprendre, on peut prendre l’exemple de l’or, ou même d’Apple (même s’il s’agit d’une mini-bulle). Face aux variations

La crise des subprimes qui débute en 2007 est celle du crédit immobilier hypothécaire à risque mais surtout celle d’une titrisation nourrie par la spéculation. L’éclatement de la bulle spéculative révèle la complexité et l’opacité d’un système imbriquant des institutions financières diverses (banques, agences de notation, assureurs…) qui repose sur des titres structurés dont l’évaluation est problématique. Vivant à l’origine d’effets de levier et d’optimisme, ce système débouche sur une crise de

crise actuelle ? | | | | | 01/05/2011 | Introduction 4 Chapitre 1 : Vers une clarification des concepts abordés 5 1. La crise actuelle 5 a) La notion de crise 5 b) Le cas spécifique de la crise de 2007 6 L’après Bulle Internet 6 Le secteur des crédits immobiliers, là où tout a basculé 6 Le risque dit de « la patate chaude » 7 Que faisaient les agences de notation ? 7 L’Aléa moral sous-jacent 8 Le gouvernement américain 8 Système bancaire parallèle 9

mondiale d’environs 5% (2) 3- Cet excès de monnaie ne s’est pas traduit (jusqu’à la crise des matières premières) par une inflation classique des prix et des salaires. Il s’est traduit par une explosion de la valeur des actifs, entraînant des bulles spéculatives successives, d’abords de la « nouvelle économie », puis de l’immobilier, plus des matières premières. On a constaté que les bulles étaient de plus en plus rapides et instables, comme si l’argent excédentaire ne savait plus où s’investir. D’où

d'activité ; une crise immobilière annoncée depuis les années 2004 / 2005 et la crise financière mondiale 2007/2008. Une bulle spéculative s'est créée autour de l'immobilier générant un cycle économique en son sein. En parallèle, l'économie mondiale abordait une phase de « crise », ce qui à eu pour incidence l'accélération d'une crise immobilière et l'éclatement de la bulle spéculative. L'agence, ses produits et sa spécialisation L'agence propose une gamme large et peu profonde de produit que nous pouvons

plus, le crédit est intimement lié au marché des actifs, l’actif ici sert de gage de confiance : un engouement du crédit provoque forcément une augmentation des actifs. C’est en cela que s’explique la crise immobilière actuelle et la crise de la bulle internet en 2000. 2- Pourquoi n’a-t-on pas vu venir cette crise et ne l’a-t-on pas prévenue ? Le rapport crédit/richesse est un indicateur de la santé économique. Lorsque le crédit croît plus vite que la richesse d’un pays, cela veut dire qu’il

des actions. De plus, du fait des taux d’intérêts bas en ce début d’année, il existe un excès de liquidité sur les marchés alimentant des bulles spéculatives notamment sur les matières premières (pétrole, cuivre...), dans le domaine de l’alimentaire, mais aussi dans l’immobilier. Les indices sont actuellement hauts comme par exemple lors de la bulle internet en 2000 ; il existe un risque non négligeable de réajustement des cours à la baisse. L’annonce d'un déficit commercial en Chine, (le premier