Callicles Les Lois

Sujet : Suffit-il d’obéir aux lois pour être juste ? Suffit-il d’obéir aux lois pour être juste ? Pourquoi se poser la question alors que la réponse parait si évidente ? En effet, pour la plupart des gens, l’état d’être juste se définit par le fait de respecter les valeurs, les valeurs sociales, morales, et personnelles misent en place dans une société, et les lois, elles, sont faites afin de réguler cette vie sociale selon les différents intérêts, elles servent la justice. Il semble donc logique

l’instance devant, par la guérison des individus, permettre le bonheur de tous. Dans la suite immédiate du texte, Calliclès, le troisième interlocuteur de Socrate, rejette la position ici évoquée en affirmant à la véritable nature de l’homme, seule source de droit. Autrement dit : la légalité n’est pas la moralité, et le bonheur n’est pas la justice. C’est entre Socrate et Calliclès que le philosophe politique va tenter de déterminer le propre du politique. Celui-ci, contrairement à l’optimisme

la liberté conduit à son bonheur, elle n’est pas un fardeau, au contraire elle est bénéfique, salvatrice de douleur. D’après l’opinion commune, la liberté c’est « faire ce que l’on veut ». C’est le point de vue qu’adopte le personnage de Calliclès dans le Gorgias de Platon. D’après lui, être libre c’est accomplir tous ses désirs, répondre à toutes ses passions. Et c’est cela qui mène au bonheur. Ensuite, si l’on se base sur un point de vue politique, alors la liberté est désirable.

Cela amènerait au droit du plus fort : Si la fonction du droit est de rectifier le fait, il serait contradictoire qu’il aille chercher ses fondements dans ce qui est déjà là. Les faits ne justifient pas le droit. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès exprime l’idée que la loi suprême est celle de la Nature qui donne au plus fort le droit sur le plus faible. Cette façon de penser réduit le droit au fait. Cependant, la force est un fait, et non un droit. Respecter le droit, c’est en fait instaurer

alors le chemin problématique que nous nous proposons d'emprunter. I. De la contradiction des désirs en nous au conflit avec soi-même Lorsque, dans le Gorgias, Calliclès reproche à Socrate de « toujours dire la même chose », celui-ci renchérit : il ne dit pas simplement la même chose, il dit toujours « le même du même » ; c'est Calliclès au contraire qui « ne dit jamais la même chose », c'est-à-dire qui ne cesse de se contredire. Ce sont en effet les « meilleurs », répète inlassablement ce dernier

parents. De plus, il existe la contrainte des lois. En effet, c’est une contrainte plus générale et plus quotidienne. Elle contraint puisqu’elle relève du droit, de la règle et qu’elle vise à limiter les libertés de chacun pour qu’elles s’accordent. La vie en société, précisément dans des Etats, implique l’existence de lois qui viennent restreindre notre pouvoir d’action. C’est pourquoi nous serions totalement libres si nous étions « soustraits aux lois », nous pourrions ainsi faire tout ce que bon

alors que maintenant elle est considéré comme injuste. Pour Calliclès, dans Gorgias, le modèle naturel est la loi du plus fort. En effet, pour lui, la justice est la loi de la nature car la nature est un modèle est que jamais personne ne s’est plaint de cette loi. De plus, pour lui l’humanité n’est pas une espèce d’exception donc ne devrait pas avoir une justice différent de celle de la nature. Par ailleurs, il pense également que les lois n’ont été faites que pour les plus faibles afin qu’il n’est

qui croient que « l’homme trouble l’ordre de la Nature plutôt qu’il ne le suit, qu’il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne tire que de lui-même sa détermination ». Or l’objectif de Spinoza est bel et bien de montrer que l’homme suit les lois communes de la Nature, comme toutes les choses de ce monde. b) L’illusion humaine de la liberté C’est dans sa lettre à Schuller, extraite de sa Correspondance, que Spinoza dénonce l’illusion du libre arbitre. Il défend ainsi une position philosophique

rester. C’est ainsi que des hommes tyranniques, a la tête d’un état seraient heureux. Mais nous pouvons nous demander s’il y a vraiment des tyrans heureux. Tout d’abord ces tyrans sont des hommes qui s’emparent illégalement du pouvoir, le mépris des lois et règne par la force et la peur en ne recherchant que le bien personnel, leurs propres intérêts. La question est de savoir si ces hommes ont réellement atteint le bonheur. Le bonheur est d’abord au sens étymologique de la chance (vient de bonum

loi ? Pour réfléchir à cette question, nous Nous pourrions alors nous demander comment concilier la liberté et l’existence d’un certain nombre d’obligation ? Ou encore pouvons-nous nous demander si quel que soit la loi, est-ce que l’obéissance de ces lois doit être pensée sous forme de contraintes ? Pour cela, dans un premier temps nous verrons le rapport entre la liberté et la loi, ainsi que la nécessité de cette loi puis dans un deuxième temps, nous verrons comment faire pour concilier la liberté