Calliclès

discute avec Calliclès, partant d’une même définition de la nature, en tire des règles différentes. Pour Calliclès, suivre la nature= concept de justice naturelle: “ la justice consiste en ce que le meilleur ait plus que le moins bon, et le plus fort que le moins fort” La nature n’est pas seulement un principe d’unité et d’harmonie mais aussi une justification de la domination et de la force. La nature n’est pas neutre mais porte un système de valeurs. C - NATURE ET LOIS PHYSIQUES Calliclès distingue

la nature profonde : non pas réprimer tout désir parce que c'est un désir, mais travailler àcomprendre ce qui est véritablement désiré et choisir les désirs que l'on veut satisfaire. 2] Pensées de philosophes sur le désir - Calliclès: dans le Gorgias de Platon, Calliclès prône la satisfactionde tous les désirs dans la mesure où ce serait « beau et juste selon la nature ». Il faut selon lui amasser les désirs, ne pas leur résister, les satisfaire tous autant que possible.

désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir, comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions, pour leur donner la plus grande ampleur possible. C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible ».

science du plaisir sans quantification. La quantification du plaisir pose problème : comment mesurer une expérience interne et subjective ? L'utilitarisme s'effondre sans cette notion de mesure. Platon, Gorgias, « La métaphore des tonneaux » Calliclès est une invention de Platon. Il tient un discours à prétention normatif qui prétend définir des notions morales comme le juste et la vertu. Il s'en prend à la morale commune et à la condamnation classique de l'intempérance. Il tente de démasquer

pas bonne presse, et c’est normal, mais nous avons tendance à oublier qui ils étaient avant, l’origine de leur action, tout comme nous avons tendance à oublier la partie Calliclés du Gorgias et que nous cédons la victoire une fois de plus à Socrate, une victoire théorique s’il en est, car face au dernier grand recours de Calliclés qu’aurait pu faire Socrate ? Se battre ou s’il s’y était refusé mourir ? Tout comme nous oublions souvent la théorie du noble mensonge de Platon qui n’est pas bien plus

nature profonde : non pas réprimer tout désir parce que c'est un désir, mais travailler à comprendre ce qui est véritablement désiré et choisir les désirs que l'on veut satisfaire. 2] Pensées de philosophes sur le désir - Calliclès: dans le Gorgias de Platon, Calliclès prône la satisfaction de tous les désirs dans la mesure où ce serait « beau et juste selon la nature ». Il faut selon lui amasser les désirs, ne pas leur résister, les satisfaire tous autant que possible. Il rejette la tempérance

tous ses désirs = c’est la thèse de Calliclés dans le Gorgias de Platon. Le bonheur dépend de la volonté d’accomplir ses désirs tout le temps. 2) La doctrine hédoniste de Calliclès Pour être heureux, il faut cultiver ses passions, assouvir la totalité de ses désirs ; une existence heureuse est une existence où l’on satisfait ses désirs. On distingue alors la tempérance et l’intempérance (= ils accomplissent et laissent éclore leurs désirs). Calliclès s’appuie sur la nature, la position

ressemble en fait à un homme condamné à remplir des tonneaux percés sans jamais être satisfait (c’est ainsi que Socrate l’expliquait à Calliclès). Les contraintes sont partout pour l’être humain, c’est pourtant grâce à leur acceptation et à leur vison que l’homme peut être, cependant comment la liberté avec ces contraintes peut-elle être envisageable ? Calliclès fait du tyran le modèle de l’homme libre, puisque la nature a fait de lui un homme fort, capable de soumettre autrui à ses pouvoirs, et

le monde et mes désirs - le bonheur exclut la souffrance et donc implique le plaisir - l’homme aspire à satisfaire ses désirs, c’est le principe de plaisir chez Freud mais cette vie de plaisir est présenté dès l’Antiquité par exemple avec Calliclès dans le Gorgias de Platon, comme étant la vie en accord avec notre nature, il vaut mettre son énergie au service de ses passions et ce sont les faibles qui présentent cette vie de plaisirs comme une vie de licence, de débauche parce qu’ils ne sont

d'exposer d'exposer des arguments de manière ordonnée et efficace, l'élocution; art de trouver des mots qui mettent en valeur les arguments, la diction; l'art des gestes de l'orateur et la mémoire; l'art de mémoriser le discours. Dans le Gorgias, Calliclès endosse une conception naturaliste de la justice. Il s'en prend à la légitimité de la loi, et défend le doit de ceux qu'il appelle les plus forts. Il vante et admire la rhétorique, dont la maîtrise permettrait aux plus forts de dominer les plus faibles