Calliclès

relativement tard dans le développement de l'enfant. En réalité, ce sont les deux aspects précédents qui constituent le jugement judiciaire. La justice est-elle une utopie ? I) II) III) Le droit naturel correspond à l'exercice de la force (Calliclès ≠ Platon) contre un prévenu, droit du plus fort (Rousseau) l'équité (Aristote) Juge : interroge, distribue la parole, rapporte lui est reproché et explique la condamnation. Assistants : "muets", ils aident le juge. Procureur : représente la société

désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir, comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions, pour leur donner la plus grande ampleur possible. C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible »

désir sont INCOMPATIBLES. Ils sont exclusifs l’un de l’autre. Soit on désire, donc on manque et on souffre et on est malheureux. Soit on est heureux, on ne manque de rien et on ne désire pas. 2. L’aliénation : Dialogue entre Socrate et Calliclès : Calliclès est une figure radicale qui défend la satisfaction d’une passion déchaînée à mesure qu’ils explosent. Pour Socrate, cette vie selon la tyrannie du désir est tragique, voire absurde. C’est une fausse vie, dont on ne peut combler TOUS les désirs

envies ? Si pour certain le bonheur et synonyme de plaisir ou que le plaisir exclu la souffrance d’autre sont d’avis qu’il faut vivre en limitant ses désir, voir même que le bonheur réside dans ataraxie (Fait de ne pas souffrir). Pour le philosophe Calliclès, le bonheur c’est le plaisir. Il affirme que le bonheur est tributaire de ce que la nature a conféré à chaque homme ; est heureux celui chez qui, par nature, existe un équilibre entre les désirs et les facultés. En effet, le bonheur ne se goûte qu’à

I. L’insatiabilité de nos désirs est une forme de bonheur A) Cf. Platon (Calliclès), Le Gorgias : * Etre heureux c’est satisfaire ces désirs sans se limiter → hédonisme débridé. Calliclès défend une morale de satisfaction des désirs. * Il n’y a pas de raison que le vouloir est d’autres limites que le pouvoir. * L’homme vivant sans désirs est malheureux. * Exemple : le tyran est l’homme le plus heureux car il a le pouvoir de satisfaire tous ses désirs. B) Cf. Spinoza, L’Ethique :

lendemain ? Cette personne serai alors toujours hésitante et craintive de ce qui pourrait lui arriver, et donc de ne pas avoir demain ce qu’elle peut avoir aujourd’hui. Cet état lui fermerait alors l’accès à la béatitude. C’est dans cette logique que Calliclès vante les bienfaits de l’intempérance. «Il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible et être capable de leur donner satisfaction », énonce-t-il à travers le Gorgias de Platon. Par là il nous incite à travailler à l’éclosion

mesure, accès à la liberté ? A. La vision de Calliclès B. Les limites de cette théorie II) L'intempérance, entrave à la liberté A. L'atteinte à la liberté des autres B. L'atteinte à sa propre liberté III) La liberté selon les limites de la Raison A. Le désir, essence même de l'Homme B. La loi de la Raison Conclusion Ne serait-ce pas être dirigé par des contraintes intérieures dont nous pouvons n'avoir que très peu conscience ? Calliclès, maître de la Cité, fait ce qui lui plait

être de désir qui semble destiné à chercher continuellement son être manquant ne se prépare-t-il pas aux pires souffrances ? De plus, la quête du désir est infinie. En effet, Dans le Gorgias, Platon met en scène un dialogue entre Socrate et Calliclès. La question est de savoir s’il est possible de satisfaire tous ses désirs sans limite pour être heureux. Selon Socrate, chercher toujours un objet de satisfaction à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir

philosophe grec issu d'un famille aristocratique athénienne et fondateur de l'Académie, donne la parole à Socrate, dont il fut le disciple. Socrate mène la conversation dans des dialogues abordant des concepts très divers. Ici l'interlocuteur des Calliclès. Partant de la mythologie concernant la vie de l'âme et du jugement des morts, celui montre qu'il s'est agi de réformer le jugement afin que les apparences (physiques et sociales) ne trompent pas. Discours argumenta tif par excellence, l'apologue

réaliser nos désirs, la levée de tous les obstacles qui entravent leur satisfaction. Et Calliclès, dans le Gorgias semble avoir raison, lorqu’il déclare absurde le comportement du sage qui s’auto-limite et modère ses désirs : n’y a t-il pas déjà assez d’obstacles et de contraintes extérieures ? Faut-il encore en rajouter ? On ne peut pas croire, déclare Calliclès, qu’un homme veuille authentiquement cela, et Calliclès de penser qu’il ne peut s’agir que d’une ruse de faible pour rabaisser tout le monde