Calliclès

trouver le bonheur, la sérénité et l’ataraxie. L’ataraxie est la tranquillité de l’âme, l’absence de troubles ou la paix intérieure comme pour le stoïcisme. Cependant il existe un autre de point de vue, celui de la thèse de Calliclès, l’ennemi de Socrate. En effet, selon Calliclès, il faut assouvir tous ses désirs au fur et à mesure qu’ils apparaissent afin d’être heureux. Il défend l’intempérance puisqu’il ne se soucie pas des autres et ne cherche qu’à réaliser ses propres désirs. Il est donc en opposition

faveur. C’est en effet l’avis de Callicles, personnage de Platon, dans Gorgias. D’après lui : « La loi, au contraire, est faite par les faibles et par le grand nombre. C’est dont par rapport à eux-mêmes et en vue de leur intérêt personnel qu’ils font la loi et qu’ils décident de l’éloge et du blâme ». Callicles justifie ses propos en affirmant qu’ « ils [les faibles] racontent que toute supériorité est laide et injuste ». Dans la continuité de la pensée de Callicles, il explique que la nature nous

désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir, comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions, pour leur donner la plus grande ampleur possible. C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible ».

désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir, comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions, pour leur donner la plus grande ampleur possible. C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible ».

liberté : l'égalité entre alors en contradiction avec la liberté. C'est ce qu'explique Calliclès dans le Gorgias de Platon, en définissant la liberté comme la capacité à assouvir ses passions et désirs, et de tout mettre en œuvre pour cela. Or, les lois représentent bien des ¬contraintes sur lesquelles viennent se heurter nos volontés. Pourquoi, alors, vouloir l'égalité instaurée par la loi ? C'est, dit Calliclès, que les lois sont l'invention des faibles qui, dénonçant l'inégalité comme injuste, sont

de n’en satisfaire que quelques uns. 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) Le plus simple est de dire qu’atteindre le bonheur se fait en réalisant tous nos désirs, c’est ce que dit Calliclès, qui est un personnage d’un dialogue de Platon, le Gorgias, qui met en scène Socrate qui critique l’hédonisme (en utilisant le sa métaphore du tonneau des Danaïdes). Calliclès pense que le bonheur est l’aptitude d’exaucer tous nos désirs, même nos passions les plus fortes

qu'on appelle des « moments de bonheur » il ne faut pas tomber dans l'excès. En effet, certes la société permet de réaliser certains de nos désirs, cela ne signifie pas qu'il faut comme Calliclès chercher à assouvir tous ses désirs. Prenons l'exemple d'un de ses discours avec Platon dans lequel Calliclès expose sa conception du bonheur. Pour lui il faut se « laisser aller à satisfaire tous nos désirs » c'est le seul moyen d'atteindre le bonheur. Dans son discours, il effectue une critique virulente

coïncide avec la recherche du plaisir via la satisfaction des passions. Le bonheur n’est pas dans la satisfaction immédiate du plaisir. L’homme qui veut mener une vie de plaisir est semblable à un tonneau percé qu’il faudrait sans cesse remplir. « CALLICLES-Comment l’homme pourrait-il être heureux, s’il est esclaves de quelqu’un. Mais voici ce qui est beau et juste suivant la nature, je te le dis en toute franchise, c’est que pour bien vivre, il faut laisser prendre a ses passions tout l’accroissement

plus puissant économiquement, politiquement, socialement, de manière durative. Référence : Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. •Le droit du plus fort est ici une argumentation perverse. D’après Calliclès, il est parfaitement légitime que le plus fort l’emporte sur le plus faible : justice naturelle qui s’oppose à une imposture de justice inventée par les faibles (démocratie, loi, égalité). On trouve une référence à la nature, qui nous montre l’existence

effet, plus un être humain sera fort et plus il sera capable d'imposer ses désirs aux autres. Selon Callicles seules les personnes en position de force sont capables d'imposer leurs désirs aux autres, de cela résulte une inégalité naturelle au yeux de ces derniers. De cela découle une société où les forts, les puissant sont en position de force est en capacité d'imposer leurs désirs, car pour Calliclès les forts sont fait pour diriger et donc imposer leur liberté et les faibles sont fait pour obéir