Cardin Le Bret 1689

charges assurent 40% des revenus du Trésor[2]. Jugements sur la vénalité des offices La remise en cause a été entamée par les tenants d'un pouvoir royal absolutiste plus tôt; dans le chapitre 8 du livre II de ses ?uvres de 1689, le théoricien absolutiste Cardin Le Bret est le premier à critiquer la vénalité des offices. Ceux qui ont acheté leur charge ne sont plus dépendants du roi et quittent la pyramide administrative, dont le roi est le sommet et dans laquelle ils devraient être imbriqués

annuel. Cette taxe donne accès à une charge publique en échange de quoi le droit à résignation de l’office est institutionnalisé. Ce document est un extrait du chapitre 8 du livre II qui s’intitule Œuvres et qui a été écrit en 1689 par Cardin Le Bret, conseiller ordinaire du Roi en sa qualité d’avocat général au Parlement de Paris. Il est le premier à critiquer la vénalité des offices, à savoir l'achat des charges qui a commencé sous Louis XII. Il souligne en particulier les menaces que

une des causes indirectes de la Fronde. La Fronde devait donner raison à Cardin Le Bret (chapitre 8 du livre II de ses Œuvres de 1689 ), la révolte contre le roi naissant en bonne partie du refus des détenteurs de charges d'être concurrencés par la création de nouveaux offices et l'évolution de la fiscalité[4]. Les réformes de Colbert pour supprimer progressivement la vénalité des offices procèdent des idées de Cardin Le Bret de renforcement de la monarchie et de mise au pas des individus[1]. Un

1530, application de la clause du tiers denier une première fois en 1568 - mais sans qu'on sache véritablement l'accueil qui lui fut réservé - puis de façon plus systématique sous Henri III. Dans le chapitre 8 du livre II de ses Œuvres de 1689, Cardin Le Bret est le premier à critiquer la vénalité des offices, à savoir l'achat des charges qui a commencé sous Louis XII. Il souligne en particulier les menaces que cela représente pour le monarque qui, en officialisant la vénalité, perd la gestion de

religion. De ce climat qui a trainé jusqu’aux années 1590 en a découlé une aspiration à la paix et à la tranquillité. -> Pour la paix il faut que l’autorité du souverain soit hors de toute contestation. « La souveraineté du Roi », par Cardin le Bret (1558-1655) qui fait parti du CE. -> Traité sur la souveraineté du Roi commandé par Richelieu. C’est un ouvrage de doctrine officiel qui a eu une portée importante de part sa fonction (CE). Ça participe à la remontée après les guerres

(Le peuple pense qu’il paiera moins d’impôt car il n’y aura que le roi, il répondra moins devant le pouvoir de l’Eglise et de la Noblesse). Ce désir de renforcement de pouvoir royal est aussi soutenu par les intellectuels de l’époque. II/ Cardin Le Bret (1558-1655). Il est considéré comme l’un des premiers penseurs de l’absolutisme. Il a écrit fin 16ème, début 17ème. Il a une vision juriste, et a une vision du droit renforçant le pouvoir royal. Notamment le droit romain, on a une redécouverte

livres, les Six livres de la République. Guy Coquille écrit Institutions aux droit des Français. Charles Loyseau est l’auteur de 2 traités : l’un qui porte sur la seigneurie et qu’il a écrit en 1609, et « Du droit des offices » en 1610. Enfin, Cardin Le Bret qui a écrit un opuscule « De la souveraineté du Roy », traité qui date de 1632. On peut encore citer un traité de Richelieu, « Les maximes d’Etat », testament dans lequel il lègue ses idées sur ce que doit être la monarchie « pure ». Tous ces

Guerre de Trente Ans en Europe (la France entre dans le conflit en 1635) 1621-1629 Guerres protestantes du Midi 1624 Richelieu entre au Conseil du roi (premier ministre de fait de 1629 à 1642) 1629 Code Michau ; édit de grâce de Nîmes 1632 Cardin Le Bret, Traité de la souveraineté du Roi ; ordonnance sur les intendants. 1637 René Descartes, Discours de la méthode 1641 Edit de Saint-Germain sur l'administration de la justice 1642 Mort de Richelieu ; Mazarin premier ministre (jusqu'en 1661)

bon gré à tous ceux qui aident à relever les pauvres affligés. […] » 6 TD 5 : Les agents de la monarchie d’Ancien Régime : Officiers et commissaires Sujet (en TD) : L’intendant, l’homme du Roi Texte (à rendre) : Cardin Le Bret, Traité de la Souveraineté du Roy, édition de 1689. Extraits du livre deuxième, chapitre VIII « De la vénalité des offices » Après avoir traité des charges et des dignités de l’État, de la puissance qu’à le roi des les instituer, et les supprimer selon qu’il le juge être

1618-1648 Guerre de Trente Ans en Europe (la France entre dans le conflit en 1635) 1621-1629 Guerres protestantes du Midi 1624 Richelieu entre au Conseil du roi (premier ministre de fait de 1629 à 1642) 1629 Code Michau ; édit de grâce de Nîmes 1632 Cardin Le Bret, Traité de la souveraineté du Roi ; ordonnance sur les intendants. 1637 René Descartes, Discours de la méthode 1641 Edit de Saint-Germain sur l'administration de la justice 1642 Mort de Richelieu ; Mazarin premier ministre (jusqu'en 1661) 1643