Cardin Le Bret 1689

Paragraphe 2. L’absolutisme en France Alors que le Léviathan ne connaît aucun frein à son pouvoir, l’absolutisme pratiqué par les rois de France est plus nuancé. Face à un absolutisme juridique minutieusement décrit par des auteurs comme Guy Coquille, Cardin Le Bret, se développent tout au long du 17e siècle des théories qui se veulent plus proches de la réalité en analysant la position du roi et ses pouvoirs. C’est à ce courant que peuvent être rattachés l’absolutisme empirique de Richelieu et l’absolutisme

et le sac des villes par les soldats. On est donc bien loin de Machiavel. Tout n’est pas permis au Prince : le pouvoir est absolu vis-à-vis des sujets, mais pas vis-à-vis de Dieu ni des hommes. « Il n’est de richesse que d’hommes ». - celle de Cardin Le Bret (un proche de Richelieu), dans son traité De la souveraineté du roi (1632)qui a défini la pleine puissance du monarque. Selon lui, la souveraineté est une « suprême et perpétuelle puissance déférée à un seul qui lui donne le droit de commander

fractionné. Le roi peut certes déléguer ses fonctions mais seulement partiellement et à titre temporaire. Coquille : « le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale » Loyseau : « La souveraineté n’est point si quelque chose y fait défaut » Cardin le Bret : « La souveraineté est par nature non plus divisible que le point en géométrie » B. Le droit divin Licence Droit, S1-NZ Histoire du droit et des Institutions depuis 1789 -2014- L. 1/ S. 1 - 4 = Justification religieuse du pouvoir absolu

l'église à l'état. Pour permettre ce transfert, il va falloir théoriser, pour justifier ce transfert. 2) Le triomphe des théories absolutistes Les idées vont légitimer les pratiques du roi. Avec des ouvrages et des théoriciens. Guy Coquille, Cardin le Bret… par leurs ouvrages vont caractériser, légitimer, expliquer l'absolutisme. À chaque fois ces théoriciens consolident cette idée de souveraineté absolue du roi, la relation entre Dieu et le roi est directe, il n'y a plus aucun frein. Ils repoussent

point si quelque chose y fait défaut ». Cardin Le Bret (1558-1655), juriste. Il compare la souveraineté avec le point en figure géométrique en disant : « la souveraineté est non plus divisible que le point en géométrie » in De la souveraineté du roi en 1632. § 2 : un absolutisme doctrinal A. L’absolutisme de droit divin Le but est de former une doctrine spécifique à la France. Cette doctrine est servie par Charles Loyseau sous Henri IV, par Cardin Le Bret sous Louis XIII et par Bossuet (1627-1704)

17ème, publie les « institutions aux droits des français ». ------------------------------------------------- Charles Loyseau → publie « les seigneuries » et « du droit des offices ». ------------------------------------------------- Gardin le Bret →publie « de la souveraineté du roi ». ------------------------------------------------- Bossuet → publie « politique – de l’écriture sainte ». Tous ces hommes raisonnent avec les pensées de Platon selon les formes possibles de Gouvernement. Ils

sens physique de meme quil nest plus possible de parler de couronne. La souveraineté nexiste plus il lui mank un de ces attribu……”la couronne ne peut etre si son cercle est entiere aussi al souveraineté nest point si qqc y fait defaut” * cardin le Bret, magistrate, conseiller de Richelieu……”le roi est seul souevrain dans son royaume et la souveraineté nest non plus divisible que le point en la geometrie” meme si ses auteurs font lidee dun monarque absolue….absolue ne veut as dire absolue

Conseil, il doit suivre dans certains cas les Etats Généraux, les décisions des parlements constituent également des limites (contrepouvoir à l’absolutisme). §2 : L’absolutisme juridique de Cardin Le Bret En dépit de la vision commune, il n’existe pourtant pas une vision unique de la monarchie. Cardin Le Bret analyse les pouvoirs du Roi sous un angle plus concret, dans une théorie qui s’approche plus de la réalité. Il est né en 1568, mort en 1655, et est un juriste qui a participé à l’administration

Montesquieu également, que la volonté du roi doit être suprème, le pouvoir qui en résulte ne doit pas être despotique mais il ne peut être partager. Donc il fait bien la distinction entre le pouvoir absolu et le pouvoir tyrannique, despotique. Cardin le Bret, célébre pour un ouvrage sur la souveraineté du roi en 1632, dira la souveraineté n'est pas plus divisible que le point ne l'est en géométrie. Des auteurs qui au XVIe XVIIe sont unanime pour défendre ce type d'Etat, cette unité de responsabilité

dès l’instant que vous aurez pris soin de promouvoir ses paranymphes6 à l’étude des chants épythalamiques7. Fait à Viterbe, le 16 des Kalendes de Décembre, la quatrième année de notre Pontificat. » J.B. DOMAT, Traité des Lois (Chap. IX, Paris, 1689) « Nous avons en France quatre différentes espèces de lois : les ordonnances et les coutumes, qui sont nos lois propres, et ce que nous observons du droit romain et du droit canonique. Ces quatre sortes de lois règlent toutes les matières de toute