Cass Civ 1ère 16 Juin Juin 1998

on a la propriété publique et privée (distinction organique entre les biens appartenant aux personnes privées et les biens des personnes publiques). Le fait que les personnes publiques aient un droit sur leur bien a été consacré dans l’arrêt du 26 juin 1986 (conseil constitutionnel). Cela a été suivi par une consécration législative avec l’adoption du code général de la propriété des personnes publiques (CGPPP) adopté en 2006. Ce code a profondément changé la manière de voir le droit administratif

1996, II 22360, note F. HAMON. qu’en doctrine[4]. Nombre de textes de notre droit positif, notamment en matière de déontologie médicale (décret du 6 septembre 1995) ou de bioéthique (lois du 29 juillet 1994) se référent à ce principe posé à l’article 16 du Code civil et qui peut apporter sinon des solutions incontestables du moins un éclairage utile. *** I - LES FAITS ET LA PROCÉDURE Venons-en aux faits qui sont simples. M. X..., généraliste et médecin de la famille P... a constaté, le 17 avril

peut pas conclure des contrats qui seraient contraires à l’ordre public et aux bonnes mœurs : conventions interdites à l’ordre public. Art 16 CC met en place la notion de dignité de la personne humaine : Valeur cardinale interdisant l’esclavage. Exemple : le sadomasochisme est-il conforme aux droits de l’homme ? Consentir à cela est-ce abdiquer sa dignité ? Art 16-1 CC pose le principe du caractère extrapatrimonial ; le corps n’a pas de valeur marchande (on ne peut pas vendre son sang, ni sperme etc

ANNEXE……………………………………………………………………………………445 BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………469 INDEX………………………………………………………………………………………507 TABLE DES MATIÈRES…………………………………………………………………515 6 LISTE DES ABRÉVIATIONS AJ pénal Al. APJ APJA Art. Ass. plén. Bull. civ. Bull. crim. C. aviation civ. Actualité juridique pénal Alinéa Agent de police judiciaire Agent de police judiciaire adjoint Article Arrêt de l’Assemblée plénière de la Cour de cassation Bulletin des arrêts des chambres civiles de la Cour de cassation Bulletin

employés dans les manufactures de coton, laine et soie. Ce qui y est écrit est atroce. Dans cette loi, le travail des enfants des enfants de moins de 8 ans est interdit, de 8 à 12 on peut travailler 8 h par jour et de 12 à 16 ans jusqu'à 12 heures max par jour. A partir de 16 ans, plus de limite. En 1884, aux USA les syndicats se réunissent et décident de se donner 2 ans pour obtenir la journée de 8 heures. Deux ans plus tard le 1er mai 1886, ils arrivent à créer une grosse grève. Suite à cette

laquelle ils ont été créés. Cette notion limite nos droits, c'est dangereux car on pourrait toujours remettre en cause nos droits. → L'affaire des dirigeables, citée précédemment, a consacré la reconnaissance de l'abus de droit. Elle a été tranchée par Cass Req dans un arrêt Clément-Bayard du 03/08/1915. Si, en usant abusivement d'un droit, un individu cause un dommage à autrui, il devra le réparer. >>Il n'y a pas de règle générale définissant l'abus de droit. On considère qu'il existe dès qu'il y a

Les contrats spéciaux Art 1101 C-civ : « le ct est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, a faire ou à ne pas faire kekchose ». Principe de liberté ctelle et du particularisme ctel qui dérive logiquement de ce principe ; cette déf° générale du ct permet de couvrir des opé° diverses comme le ct de vente, le ct d’enseignement, le ct de vente d’arme… Art 1134 C-civ pose le principe de la force obli du ct « les conventions

exister d’autre quasi contrat de création prétorienne ? (Qui sont prévu par la loi) Dans ce cas il y aurait une autre catégorie de contrat innomé. Cette question largement débattue a été relancée à la suite des deux arrêts de la chambre mixte de la Cass du 6 septembre 2002 qui ont considérablement infléchie la définition classique de quasi contrat. Certains juges ont constaté que la notion de quasi contrat pouvait très bien s’appliquer à l’acte d’assistance où a l’apparence. Acte de l’assistance

chapitre contient des principes qui connaissent des exceptions. 1. Les principes Article 16-1 du code civil : « Chacun à droit au respect de son corps humain. » 2 principes : a) Principe d’inviolabilité Article 16-1 alinéa 2 : « Le corps humain est inviolable », c'est-à-dire, les tiers ne peuvent porter atteinte, d’une quelconque façon, au corps humain d’autrui. b) Principe de non patrimonialité Article 16-1 alinéa 3 : «  Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent pas faire l’objet

personne il faut protéger son corps. C’est le choix du droit français aux articles 16 et suivant du code civil : loi qui va poser des principes directeurs dans le code civil, assimilation du corps de la personne vivante à la personne elle-même. Cette consécration se fait par ailleurs par la primauté des personnes sur les choses. 2) La primauté de l’Homme sur les choses Atteintes au corps humain. Article 16 du code civil : la loi assure la primauté de la personne, l’essentiel du chapitre