Cassation Criminelle 18 Janvier 2000

GOUTTEFARDE Fabien JEANNOT Sophie Mémoire de droit constitutionnel Maîtrise Droit public 2000/2001 La responsabilité du Président de la République 2 TABLE DES MATIERES : TABLE DES MATIERES : ....................................................................................................... 2 INTRODUCTION ...................................................................................................................... 5 Chapitre 1er: LE SYSTEME DE RESPONSABILITE PRESIDENTIELLE

------------------------------------------------- INTRODUCTION Droit pénal appelé aussi droit criminel, il peut se définir de manière générale comme la branche du droit qui a pour objet la répression des comportements les plus graves. Les infractions pénales sont placées en trois groupes selon la gravité du comportement : crime, délit, et contravention. En droit pénal, le comportement prohibé va être sanctionné par une peine. C’est ce qui va permettre de le distinguer de toutes les autres

formation initiale des magistrats. ñ 16. Le rÙle du C.S.M. dans la formation continue des magistrats : un bref historique. ñ 17. Le rÙle du C.S.M. dans la formation continue des magistrats : líÈtat actuel de la question. La formation dÈconcentrÈe. ñ 18. Le rÙle du C.S.M. dans le dÈroulement de la carriËre des magistrats. ñ 19. Le rÙle du C.S.M. dans la nomination des chefs de juridiction. ñ 20. Les conseils judiciaires. ñ 21. La fonction disciplinaire du C.S.M. ñ 22. Les compÈtences du Ministre

CE, p. 368, AJDA 1998, p. 962, chron. F. Raynaud et P. Fombeur ............................................................................................................... 13 Document n° 6. Cass., ass. plén., 2 juin 2000, n° 99-60274, Mlle Fraisse, Bull. civ. I, n° 4, D. 2000, p. 865, note B. Mathieu et M. Verpeaux. ........................................................................................................ 15 Document 7, CE, 6ème et 1ère sous-sections réunies, 6 décembre 2012, n°

auteur « Institutions judiciaires », P.U.F, Coll. Premier Cycle, 2eme ed. 1996, « La justice en France », P.U.F., Coll. Que sais-je, 6eme ed. 1999. -R. Bernardini, N. Fricéro, « L'essentiel des institutions judiciaires », Gualino éditeur, 2eme ed. 2000 2  INTRODUCTION Le pouvoir de rendre la justice Depuis toujours, dans toute société, il s’est trouvé des gens chargés de juger les autres. La vie en collectivité n’est rendue possible que par l’élaboration de normes et de règles de comportement

créer un trouble dans la société. Le droit pénal comprend diverses parties :     Le droit pénal général Le droit pénal spécial La procédure pénale La science pénitentiaire Quelle a été l’évolution de la réaction sociale contre le phénomène criminel ? En réaction à l’arbitraire qui sévissait, dans l’incrimination et la sanction, sous l’Ancien Régime, les philosophes du 18ème siècle (Rousseau, Voltaire, Montesquieu, …) et les juristes (ex : Cesare Beccaria) ont mis en avant les idées de la légalité

comme il le fait au travers de ses votes politiques. Pour faire participer les citoyens, on va mettre donc en œuvre les jury populaire. Une loi importante, loi 1er décembre 1890 du qui va instituer le tribunal de cassation. Le tribunal de cassation qui deviendra la cour de cassation. Paragraphe 2 : Modernisation de la constitution de 1958 Cette constitution est en date précise du 4 octobre 1958 et c'est la constitution de la V République. Lorsqu'on change de république c'est qu'on change

Droit et technique de cassation 2009 > Le pouvoir souverain des juges du fond par Me Xavier Bachellier, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation > La souveraineté du juge du fond à l’épreuve de quelques faits par Christian Charruault, conseiller à la Cour decassation Depuis la création du Tribunal de cassation en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques

sorte de conflit de loi : on fait primer la loi qui ordonne sur celle qui réprime. b) L'ordre émanant d'un texte de nature extra-pénale Seule une autre loi pénale peut défaire ce qu'une loi pénale a fait. Ex : arrêt Crim., 20 juin 46 : la Cour de cassation retient la qualification de proxénétisme et rejette l'argument tiré de l'art 215, Code civil, imposant aux époux un devoir de cohabitation 2) La permission en question a) La permission émanant d'un texte > Il peut s'agir d'un texte pénal, comme

révolution: la DDHC: affirmation de la présomption d’innocence + le droit a la sureté: de voir sa liberté contrainte que si la loi le prévoit et que s’il y a intervention d’une autorité judiciaire. En 1808, il y a la création d’un code d’instruction criminelle: ce code bonapartiste est marqué par la sévérité. Et un code qui repose sur 3 pp essentiels: - unité des justices civiles et pénales - séparation des fonctions = 1 magistrat qui déclenche les poursuites + 1 autres magistrat qui instruit l’affaire