Castigat Ridendo Mores Molière

Secondement, le rire crée la distance, contrairement au mode sérieux. Molière dans ses comédies, suit le mode des anciens « castigat ridendo mores », il préfère peindre les défauts des hommes en les amplifiant, caricaturant (la vertu cathartique du rire). De ce fait, le rire a un côté libérateur, il renforce l’horreur et met en valeur l’absurdité de la vie. Il offre au sujet grave une porte de sortie. Le philosophe Bergson reprend l’idée de Molière sur la vertu du rire « le rire châtie certains défauts à peu

ou ne débat pas sur une question de société , on peut dire que certains auteurs utilisent tout de même la littérature comme une arme pour corriger certains défauts de leurs semblables . C'est le cas me Molière , qui souhaite châtier les mœurs par le rire selon l'adage latin « castigat ridendo mores » . Ainsi dénonce-t-il l'avarice dans L'avare ou les médecins charlatans dans le Médecin malgré lui . De même , La fontaine dans certaines fables essaie de donner une leçon de morale aux courtisans … les

d'exactitude: le Comte Almaviva doit représenter sans équivoque la noblesse sclérosée de l'époque. Ensuite, dans la mesure où la proportion de spectateurs et de lecteurs est vaste, l'auteur pourra présenter ses idées à un maximum de personnes. C'est pourquoi Molière exploitait sans limite les farces et comédies populaires afin de faire passer ses préceptes. Ensuite, les dialogues permettent l'utilisation d'un large panel de procédés argumentatifs, rendant la défense du point de vue de l'auteur plus efficace.

illustre-t-elle la visée de Molière : corriger le vice par le rire ? Annonce du plan : La scène 7 de l’acte III illustre la folie d’Harpagon à son paroxysme, mais le registre dominant est comique. En effet, cette scène est caractéristique de l’esprit des comédies de Molière : corriger les mœurs par le rire Nous verrons donc, un monologue de la folie, puis une critique de l'avarice et enfin, le comique de la scène, pour comprendre comment Molière applique « le Castigat ridendo mores » Objectifs – Étudier

LA COMEDIE La comédie de l'époque classique est très fortement dominée par la figure de Molière même si les auteurs comiques étaient fort nombreux[11]. La comédie est beaucoup moins encadrée par des règles explicites que la tragédie car, considérée comme un genre mineur, les théoriciens ne s'y intéressent guère. I- La Comédie de Molière (1622-1676) la basse comédie basée sur le comique de geste (Les Fourberies de Scapin) la comédie basée sur les comiques de geste, de situation et de caractère

recommencée du genre. Molière, grand "emprunteur" (Voir Sources*), s'inscrit dans cette tradition humaniste, tout en puisant dans la farce* médiévale et dans la Commedia dell'arte* qui traitent aussi de sujets analogues au moyen de types sociaux comparables, chers au théâtre populaire (soldat, parasite, marchand, mégère, entremetteuse). Mais le genre, en se naturalisant et en se rapprochant des mœurs du temps, a modifié ce personnel comique. Des types anciens disparaissent avec Molière: l'esclave antique

Ah, je ris de me voir si belle en ce miroir ! » : la comédie et les humoristes nous offrent un reflet de nous-mêmes, de nos petits travers, et nous aident à porter un autre regard sur nous-mêmes. Castigat ridendo mores, disent les anciens. « Battez-moi plutôt, et me laissez rire tout mon soûl ! » (Molière, Le Bourgeois gentilhomme) : rire offre un refuge salutaire à l’individu qui un jour a besoin de mettre une barrière entre le monde et lui. Rire manifeste une force de subversion qui s’oppose à un

placard. La farce aussi, est un autre genre théâtral, qui a aussi pour but de faire rire mais qui souvent a des caractéristiques grossières. Elle présente des situations et des personnages ridicules où règnent tromperie et ruse. Nous pouvons citer Molière et Les Fourberies de Scapin qui est une farce traditionnelle. Dans Le Bourgeois-Gentilhomme, le personnage essaie de faire rire les nobles, au détriment des bourgeois, jusqu’au « surjeu ». La comédie est aussi un divertissement nécessaire. C’est

dont l'auteur nous reste inconnu aujourd'hui, on identifie un comique de gestes lorsque le berger assomme ses moutons. Dans Tartuffe, de Molière, le public a le sourire aux lèvres devant le comique de situation présenté : Orgon apprend après un certains temps de réaction que l'homme d'église qu'il héberge n'est pas un saint. Dans Les Fourberies de Scapin, de Molière, les techniques vocales et accents de Scapin renvoient au comique de mots. Accompagnés du comique de mœurs et de caractère, toutes ces

LES FEMMES SAVANTES- MOLIERE acte III, scène 2 La Préciosité né au premier XVIIème siècle (à l’époque du Cid), pendant l’âge baroque et avant le Classicisme. A cette époque, e climat politique est instable (avec les Frondes, les guerres protestantes contre catholiques qui installent une confusion militaire…). L’esthétique précieuse s’inscrit dans cette instabilité ; et les hommes raffinés étant à la guerre, les femmes prennent le ressort intellectuel. C’est un mouvement intellectuel et sociétal