Catharsis Mythe

"Les mythes sont faits pour que l'imagination les anime", écrivait Camus dans Le Mythe de Sisyphe. C'est une idée que Christian Delmas n'aurait pas renié, lui qui écrit que "la dimension politique et psychologique de la tragédie, loin d'affaiblir le sujet mythique ou historique, est la condition de son actualisation : plutôt que travesti ou véritablement reproduit, le sujet est réinterprété en termes modernes, et peut dès lors être investi de nouveau par l'imaginaire". En effet, pour le critique

Mythes, mythocritique et mythanalyse Théorie et parcours Le paradoxe de tout grand mythe tient dans la force de persuasion qu'il irradie malgré son antiquité, disait Michel Tournier. «Il y a dix mille ans de littérature derrière chaque conte que l'on écrit», déclarait pour sa part Gabriel Garcia Marquez. Pas seulement derrière chaque conte, derrière chaque texte, s'il faut en croire l'hypothèse de Mircéa Eliade (Le mythe de l'éternel retour, 1949) selon laquelle nos récits culturels, et en particulier

un peu en d�rision dans la machine infernale de Cocteau. La crainte et la piti� tragique font place ici au sourire. L'amour courtois est aussi moqu� par la reprise de Dom Juan de moli�re (innocence- courteoisie # noirceur - perfidie). D�sormais, le mythe de Dom Juan est coup� de ses racines religieuses et celui-ci a perdu de l'efficacit� et originalit� puisqu'il termine st�r�otyp� en un simple s�ducteur. D�barrasser une ?uvre fameuse et reconnue de ce qui la fait appartenir � une �poque r�volue et

textes critiques. Principales œuvres: Roman : Miracle de la Rose (1946) Querelle de Brest (1947) (film de Rainer Fassbinder) Poésie : Le condamné à mort (1942) Théâtre : Les Bonnes (1947) Le Balcon (1960) III Les Bonnes, étude de la pièce 3.1 Le mythe de Satan «Le vrai thème, l’unique et le plus profond de l’histoire du monde et des hommes à qui tous les autres sont subordonnées, reste le conflit entre croyance et incroyance.» Goethe, Le divan, 1819-1827. Après la captivité des juifs de Babylone

Euripide (tragédie), innovation car plus de réalisme avec perso plus proches du spectateur Ex : Andromaque. Sophocle (tragédie), dialogues très importants, perso très différents spectateurs, solitude du héros. Ex : Œdipe Roi de Sophocle (s’inspire du mythe d’Œdipe). Alors que la peste règne sur Thèbes, Œdipe va enquêter sur la cause de cette malédiction et va découvrir qu’il a tué son père et épousé sa mère comme l’oracle l’avait dit. Cette pièce a pour f° de poser les bases de tabous très forts : inceste

morale, le spectacle ne doit pas choquer le spectateur. De ce fait violence et intimités physiques sont exclues de la scène. Les batailles et les morts se doivent de se dérouler hors scène et d'être rapportées au spectateur sous forme de récits. La catharsis : Elle correspond à la purgation des passions. Autrement dit, le spectateur doit être touché et doit pouvoir se sentir concerné par ce qui se déroule sur la scène. elle est décrite par Boileau ainsi :  "Que dans tous vos discours la passion émue 

et un destin qui le dépasse. Elle s’achève souvent par la mort du héros. > Elle doit émouvoir le spectateur et le libérer (catharsis) en lui faisant éprouver une gamme d’émotions violentes. > Sophocle, Eschyle et Euripide (Antiquité), Racine et Corneille (XVIIe siècle), Anouilh, Giraudoux et Cocteau (XXe siècle) sont les auteurs les plus connus. Le mythe > Un mythe est un récit transmis d’âge en âge qui traduit des croyances, des désirs, des angoisses. Il met en scène des êtres humains illustres

Etude de la scène du balcon (acte II, scène 1). A elle seule, cette scène a généré la célébrité de la pièce et assuré la permanence du mythe. Remarquable par sa longueur, par la place qu'elle occupe elle est à l'origine fondée sur un stéréotype que ne manque pas de railler Mercutio : la sérénade sous le balcon. Elle est aussi innervée par la rhétorique pétrarquistes. Comment, à partir des codes courtois et renaissants, S crée-t-il un nouvel archétype ? I - Les éléments fondateurs de l'harmonie

l'esprit gothique, Mary s'enfuit en 1812 avec le grand poète anglais Percy Shelley, provoquant un scandale double puisqu'elle n'a que seize ans d'une part, et que Shelley est déjà marié, d'autre part : sa première épouse se suicidera en 1816. Le mythe de Frankenstein est né en cette même année 1816, en Suisse, où Mary résidait avec Shelley, et quelques amis du poète dont Lord Byron. S'adonnant à la lecture des romans noirs et terrifiants qui connaissaient leur âge d'or à l'époque (Cf. Les Mystères

 Le mythe de Dom Juan fait partie de cette légende qui mettait en scène le côté IMPIE et le côtés BLASPHEMATOIRE. Nombreux sont ceux qui se sont inspirés de ce mythe. Il a une particularité : plus il se diversifie plus il s’affaiblit (on passe du séducteur à l’objet qui plait). C’est un mythe qui a été créé par la littérature. C’est la littérature qui créait le mythe. Ce n’est pas le mythe qui a été repris. Côté héroïque : il incarne le courage, l’indomptable, la maitrise de soi. C’est un personnage