Catharsis Phedre

passions qui les mène à une profonde affection et altération de leur être. Dans la préface de Phèdre (1677), Racine affirme que “les passions n’y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause.” Le dramaturge prend ici parti et sous-entend donc que les passions ne sont qu’un prétexte qui renferment la vraie finalité de la tragédie : la libération des passions, la catharsis selon Aristote. Les idées de ces deux hommes se confrontent au premier abord mais en réalité

que les personnages de tragédie soient éloignés du spectateur ? Introduction : Dans le théâtre tragique, les personnages doivent être présentés comme étant proches du spectateur afin qu'ils s'y reconnaissent. Ainsi fonctionne le principe de la Catharsis. Toutefois, ils doivent garder une certaine distance avec le spectateur de façon à ce que celui-ci ne reproduise pas les faits qui se déroulent sur scène. Mais pourquoi et comment les personnages appartenant à la tragédie classique peuvent paraître

exemple, rares sont les individus qui meurent emmurés vivants dans une grotte. Les actions, les comportements des personnages sortent de l’ordinaire, en particulier dans la tragédie antique. Nous ne voyons pas tous les jours une femme, comme Phèdre dans Phèdre de Racine, implorer les dieux et leurs construire un temple afin qu’ils la délivrent de ses ardeurs. De plus, les sujets de la tragédie sont tirés de l’Histoire ancienne, de mythes,… Tel qu’Horace, et bien d’autres encore. Ils s’écartent trop

ressentir une pitié si grande pour le personnage qu’il réussirait à une catharsis. Por les anciens philosophes, comme Aristote, la catharsis est un effet de purification qui atteint le spectateur lors d’une représentation dramatique. La catharsis désigne, ainsi, tout ce qui est la purgation des passions à travers la tragédie. Cet effet cathartique se produit surtout avec les pièces classiques de la tragédie antique. Comme, par exemple, Phèdre. Cette femme qui est atteinte d’une douleur morale si grande qu’elle

respectée dans la pièce de Phèdre. Racine, pour composer ses œuvres, s'est inspiré de la principale source des règles de la tragédie classique qu'est la Poétique d'Aristote. En effet, ce dernier y décrit entre autres les émotions que doit susciter un spectacle tragique afin de parvenir à la catharsis, ces émotions étant la terreur et la pitié, et y produit la définition du personnage et de la situation tragiques. A partir de cela, Racine va définir lui-même cette idée de catharsis, ou purgation des passions

nous verrons que le théâtre tragique peut se définir, dans un premier temps, par sa noblesse de forme et de fond, dans un second temps par ses sujets qui se concentrent sur des conflits intrafamiliaux, et dans un troisième temps par l’effet de catharsis qu’il est censé produire sur les spectateurs. Pour commencer, nous nous attacherons donc à montrer que le théâtre tragique est le reflet d’une certaine noblesse, tant dans le langage utilisé que dans les personnages principaux. La tragédie est

l’extrait : Phèdre est une tragédie en V actes, en Alexandrins. Phèdre inspire la crainte et la pitié. Racine n’a pas inventé le sujet c’est une référence mythologique (Phèdre est la sœur d’Ariane et Catrée, et la fille de Minos et Pasiphae= famille des Atrides) Quels sont les éléments qui provoquent (chez le lecteur) la terreur ou la pitié ? Plan : I] La terreur comme un composant attendue dans un dénouement tragique. II] La pitié permettant entre autre de nuancer la culpabilité de Phèdre III] Le catharsis

destin. Les textes montrent l'homme face à une puissance qui le dépasse : le destin, la passion, l'Histoire. Ce registre est caractérisé par le lexique de la fatalité et du désespoir. Il utilise l'exclamation, l'interrogation, l'apostrophe. Ex. : Phèdre de Racine. (1677) c) Les caractéristiques * Une situation et une atmosphère pesantes : -Accomplissement d'un destin fatal, comme celui d'Œdipe (héros de la mythologie grecque). -Personnages impuissantes : familles de D.Lange seule

principale et est dépouillée de toute action secondaire. Même l’amour d’Antiochus pour Bérénice apporte peu à l’intrigue. Cette extrême concentration confère à la tragédie classique sa beauté sobre et sa densité intense. 5. Si l’on se réfère à la catharsis, on peut dire de Corneille qu’il entend susciter l’effroi. En ce sens, il reste proche de l’esthétique baroque du début du siècle où les tragédies comportaient des morts, des duels, des batailles, etc. Racine provoque plutôt la pitié par empathie

représentations érotiques du corps , pas d'allusion aux biens matériels . Chaque message doit être transmis avec élégance et sobriété . Il est souvent question , dans la tragédie , d'euphémisme , de litote , de périphrase et de métaphore ( exemple : Phèdre, " la venue de Thésée " ou aussi Britannicus " avant la fin du jour , je ne te craindrai plus " . Dans le texte de Giraudoux , finis les règles de bienséance , les euphémismes , les forces supérieurs . Giraudoux utilise les paroles fortes, en lisant