Catharsis Phedre

aux Puissants. Jean Racine en particulier rappelle aux Grands du royaume la fragilité de leur autorité et de leur pouvoir. La capacité à émouvoir • Il renvoie à la catharsis grecque : elle consiste à débarrasser le spectateur de ses troubles personnels en rappelant à sa conscience une idée ou un souvenir refoulé. La catharsis passe par l’émotion, l’ébranlement de la maîtrise de soi, l’identification au destin tragique des personnages. L’art de plaire et de séduire • Il fait appel au talent

représentation de l'histoire. Toutes les règles tragiques viennent d'Aristote (règle des trois unités, de bienséance et de vraisemblance. La tragédie doit faire ressentir deux émotions : ta terreur et la pitié. Catharsis : purification, purger, purgation (mot d'origine médicale)(comme Phèdre, Œdipe…) Une catastrophe est un bouleversement. Il peut être positif comme négatif.

représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. On écarte la violence physique mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de Dom Juan dans les pièces éponymes de Racine et de Molière ainsi que la folie du personnage d'Oreste dans Andromaque. Tragédie La tragédie n'existe pas pendant le Moyen Âge français. Elle renaît au cours du XVIe siècle suite à la relecture

Molière, Avertissement à L’Amour médecin, 1665. A. La représentation du théâtre est indispensable, et le texte importe peu : 1. Les comédies et Molière 2. Les avantages d’une représentation 3. La sublimation du texte par le jeu des acteurs et la catharsis B. La publication du texte est primordiale : 1. Une meilleure compréhension est de mise 2. La beauté du texte en elle-même peut suffire à traduire les émotions par la lecture (Racine) Introduction Dans l’esprit de la plupart des gens, le théâtre

| |- Définitions de la tragédie dans trois préfaces de Racine ("Phèdre", "Britannicus", "Bérénice"): unité de temps et vraisemblance (une action dépouillée); | |la catharsis (pour un "état modéré et conforme à la raison"). | |- La forme de la tragédie, selon Alain ("Système

nos consciences A. L'engagement 1. Fonction moralisatrice: a) enseigner la vertu par le vice: la comédie selon Molière ("L'Avare: vice particulier/ "Les Précieuses ridicules": vice social/ "Dom Juan": l'hypocrisie). La tragédie selon Racine ("Phèdre": les ravages de la passion amoureuse; Britannicus: ceux du Pouvoir, de l'excès) b) favoriser le retour à l'ordre: - l'ordre familial ("Le malade imaginaire", "Tartuffe"); - l'ordre social et moral ("Tartuffe": dénoncer les faux dévôts / "Dom Juan":

la comédie , soit vers la tragédie . Cependant , Uranie considère que les deux genres ont leurs lettres de noblesse . La tragédie peut nous séduire par sa beauté formelle , par la splendeur de sa syntaxe , par ses alexandrins envoutants . Quand Phèdre , prototype du personnage racinien , s'avance sur la scène pour déclamer " Je suis la fille de Minos et de Pasiphaé " , le spectateur est sous le charme . Et bien d'autres alexandrins magnifiques restent gravés dans la mémoire collective: " Et le

fragilité de leur autorité et de leur pouvoir. - la capacité à émouvoir, à toucher la sensibilité  (« movere », qui signifie mouvoir, bouger, ébranler) Il renvoie à la catharsis grecque : elle consiste à débarrasser le spectateur de ses troubles personnels en rappelant à sa conscience une idée ou un souvenir refoulé. La catharsis passe par l’émotion, l’ébranlement de la maîtrise de soi, l’identification au destin tragique des personnages.  - l’art de plaire et de séduire (« placere », qui signifie

l'Athènes de l'antiquité, le théâtre était un genre populaire, pour les gens peu lettrés, mais pas pour le divertissement. En effet, il était utilisé pour les fêtes religieuses, celles du dieu Dionysos par exemple. La tragédie avait pour but la catharsis, la 'purgation des passions' sur les peuple. Les personnages tragique antiques tel que ''Bérénice'' de Racine ou encore ''Antigone'' de Sophocle, marquent tant les esprit des spectateurs et toute la peur et la pitié qu'ils ressentent pour eux, les

conservées, telles que celles de Phèdre dans la pièce éponyme. La bienséance est conforme à la vraisemblance et à la morale. La bienséance dans les pièces classiques concerne aussi les activités basses telles que manger. Boileau l'expose de cette manière : "Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : / Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux / Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux." La catharsis. Directement issue de la