Catharsis Phedre

héros tragiques ont d’abord le sentiment d’être des victimes, mais lorsqu’ils comprennent le sens de leur destinée, ils quittent cet état de victimes pour accéder au plaisir de la connaissance. Le spectateur se sent lui aussi libéré (phénomène de la catharsis). La tragédie représente une action noble (situation avec des enjeux supérieurs à celui du destin d’un seul individu : enjeux politiques ou inspirés de la mythologie). Les personnages sont également nobles (rois, princes, héros mythologiques). Le

Phèdre, Racine : VIIème siècle. Théâtre classique. 5actes. Alexandrins. Le texte : Le Logos racinien apparait ici comme un discours qui se déroule pour empêcher l’action. Le nœud amoureux permet de faire fonctionner efficacement ce principe. Phèdre sait que, si elle parle, elle donne une réalité à son amour. Elle retarde donc l’aveu à Oenone. Cet aveu déclenche l’action tragique, l’espoir d’une liberté d’action face à un système réglé pour l’écrasement final : cet amour est impossible. Devant

Français : Lecture analytique n°5 : scène 3 acte I de Phèdre : INTRO : PROBLEMATIQUE : En quoi le dialogue entre Phèdre et Oenone, propre à la scène d’aveu de cet extrait, relève-t-il de la Tragédie classique ? I) Une scène d’aveu difficile : a) Une faute inavouable : Phèdre se sent coupable. Elle souhaite même mourir. Champ lexical du crime « sang innocent », « criminelles », « coupable »... et de l’horreur « épouvanté », « funeste »... Beaucoup d’hyperboles « comble des horreurs » /

crise : cf Barthes Sur Racine. Ironie tragique d’Œdipe : il dit une parole vraie sans le savoir (les dieux la lui donnent, il la cherche) : « comme si j’étais son fils ». Chez Racine, la parole st coupable, toujours en faute : cf scènes d’aveux. Phèdre dit son amour à Hyppolite sans le vouloir : « malgré moi ». Ce qui lui était impossible à révéler lui devient nécessaire : nécessité intérieure. Le langage de l’absurde : Ionesco pose la nécessité du langage pour communiquer. La cantatrice chauve

OBJET D’ÉTUDE 1: LA Tragédie et la comédie au XVIIº : le classicisme SÉQUENCE Ii : Œuvre intégrale Phèdre de racine, ou la parole meurtrière Problématique d’ensemble : - Caractéristiques de la Tragédie Classique : équilibre et parallélismes - Du mythe à la tragédie antique et à Racine : le travail de l’écriture - les thèmes, le héros tragique : fatalité et tiraillement  - Caractéristiques d’un genre et d’un registre, le tragique. - Les figures de style

fusionner les deux seules troupes parisiennes de l'époque, la troupe de l'Hôtel Guénégaud[->5] et celle de l'Hôtel de Bourgogne[->6]. Le 25 août[->7], les comédiens s'étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre[->8] (Racine[->9]) et des Carrosses d'Orléans (La Chapelle[->10]). L'acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle[->11], notamment contre les Comédiens-italiens[->12]

différence entre littérature dramatique (imite par une action) et narrative (imite par un récit) Elle doit susciter deux émotions eleos-phobos. Phobos = crainte D'après Aristote, une tragédie doit évoquer ces deux émotions, elles peuvent susciter la catharsis (idée d'action, purgation). La tragédie crée un choc, un effet sur le public mais l'interprétation intervient et donne un sens plus moral. La maîtrise du langage doit être importante et le ch?ur doit être présent. • • Chap 14 émotion que l'on

relatifs à la société. Divers points de vues s’affrontent à ce sujet. Pour certains, le théâtre permet de purger les passions du peuple. C’est à travers le jeu d’un personnage que ce produit le sentiment de soulagement du spectateur : c’est la catharsis citer dans la Poétique d’Aristote : « La tragédie (...) est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen de la narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre

unique comme une pièce de palais et elle dure au maximum une journée. La pièce est écrite en alexandrins et en cinq actes. L'effet recherché par la tragédie est d'inspirer la terreur et la pitié et provoque ainsi une purification des passions (la "catharsis"). Son dénouement est souvent malheureux, en général, c'est la mort. Elle aborde des thèmes comme la passion, la vengeance et l'héroïsme. Les deux auteurs principaux sont Corneille, après 1640, et Racine. La mort n'est jamais représentée sur la scène

I. Le théatre, pays de la crise A. Le théatre • Spectateur : sorte de « voyeur » qui assiste à un spectacle : la pièce de théatre est tjs centrée autour d’une crise --> sinon, pas d’intérêt à aller voir une pièce. + « but » moral du th : la catharsis. Pour Aristote, le spectateur qui va au th doit ressentir terreur et pitié afin de se purger de ces sentiments --> force du spectacle qui doit être extra-ordinaire (et dc, ne pas représenter notre vie de tous les jrs). D’où, par ex, le recours aux