Ce Qui Rend Une Comédie Plaisante

Madame : douteux, il ne l’est point. ARAMINTE. − N’importe, achevez. « Non, Monsieur, je suis chargé de sa part de vous assurer que la seule justice qu’elle rend à votre mérite la détermine. » DORANTE, à part. − Ciel ! je suis perdu. (Haut.) Mais, Madame, vous n’aviez aucune inclination pour lui. ARAMINTE. − Achevez, vous dis-je… « Qu’elle rend à votre mérite la détermine… » Je crois que la main vous tremble ! vous paraissez changé. Qu’est-ce que cela signifie ? Vous trouvez-vous mal ? DORANTE

Lycée Cocteau, MiramasDocument réalisé par Mme Anne-Noellia Carrols, professeure agrégée, lycée Cocteau à Miramas Séquence « Spectacle et comédie» (Le théâtre du XVIIè au XXIè siècle). Explication linéaire n°2 : Molière, Le Malade imaginaire, Acte III, scène 3 Argan est un père de famille en pleine santé mais persuadé d’être malade. Il est devenu complètement dépendant de son médecin M. Purgon et de son apothicaire (pharmacien) M. Fleurant. Ces derniers ont bien compris le profit qu’ils pouvaient

cette tirade, on note toute l’aigreur de Cyrano. le monologue : Cyrano se livre dans la dernière tirade et exprime son amertume. « […] je suis le Lazare !, il me vient de cette ombre une miette de toi ». les sentences. En premier lieu, Christian se rend compte qu’il commet une traîtrise. « Mais il me semble à présent que c’est mal ». En second lieu, Roxanne franchit le pas en embrassant Christian car, en plus d’être beau, « Christian » a su faire preuve d’esprit. « Elle baise les mots que j’ai dits

théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours Question (4 points) Que peut-on dire dans ces trois extraits de la relation entre maîtres et valets ? Vous répondrez à cette question en étant attentif à l’évolution de cette relation dans la comédie, de l’Antiquité au XXe siècle. Conseils de méthode pour la question - Lisez attentivement la question (en relevant les mots-clés et en réfléchissant à la réponse attendue) puis lisez attentivement les trois textes en y relevant les éléments qui vont

Séquence 3 Texte 1 : Le Savetier et le Financier de Jean de la Fontaine- 1678 Jean de La Fontaine (1621-1695) : -né en 1621 à Château Thierry, est universellement connu pour ses Fables mais fut également auteur de contes, de poèmes et de comédies classiques. C’est l’un des plus grands poètes du XVIIème siècle, du mouvement classicisme. 1668 : commence à publier ses Fables basées sur des œuvres des Anciens comme des philosophes et écrivains grecs tel qu’Esope, Epicure et Phèdre. 1684 : élu

Comment le récit se met il au service du discours ? Jean de La Fontaine auteur du XVII ème siècle a écrit pas moins de deux cent quarante-trois fables, courts récits en vers ou en prose destinés à illustrer, de façon plaisante en utilisant le symbole animal, une leçon ou une question morale. On retrouve ainsi dans la fable de La Fontaine comme dans la littérature classique les deux ambitions qui doivent animer l'auteur ; le devoir d'éducation : docere, et l'art de plaire et de séduire :

MORIN, « Un amour de Swann, un amour comique? », dans La comédie de l’amour. Actes du colloque du CORHUM organisé en 2005 par Lucie Joubert, @nalyses, printemps-été 2006 __________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Christian MORIN Un amour de Swann, un amour comique? Déjà dans le théâtre antique et jusque dans les comédies sentimentales hollywoodiennes d’aujourd’hui, les contraintes

CHAPITRE 8 • 1668-1669 : Molière revient, plus prudemment, à des comédies qui ridiculisent des bourgeois (avides d’argent, de reconnaissance sociale, d’un savoir usurpé, en proie à des lubies médicales). Il fait scandale en épousant la jeune sœur de Madeleine Béjart (qui passe pour être sa fille et le fait souffrir de jalousie). Sa rivalité avec Lully perturbe la mise en scène de ses derniers divertissements royaux, comédies-ballets jouées pour la cour. Épuisé, il meurt en scène en 1673. Sept

ses modes, qui sont le fait des réactions et attitudes de chacun. Les épreuves Scène 3 (Trivelin, Euphrosine et Cléanthis) A la demande de Trivelin, Cléanthis témoigne du comportement d'Euphrosine : où l'on constate que le tempérament féminin rend les relations entre maîtresse et servante plus conflictuelles que celles d'Arlequin et Iphicrate, et le miroir tendu à Euphrosine par Cléanthis plus cruel. L'épreuve qui commence ici tient de la vengeance et de la colère : Cléanthis se lance dans

dans cette comédie le « portrait du siècle » :  Le Misanthrope, seul, n'aurait pu parler contre tous les hommes ; mais en trouvant le moyen de le faire aider d'une médisante, c'est avoir trouvé, en même temps, celui de mettre, dans une seule pièce, la dernière main au portrait du siècle. Il y est tout entier, puisque nous voyons encore une femme qui veut paraître prude opposée à une coquette, et des marquis qui représentent la cour : tellement qu'on peut assurer que, dans cette comédie, l'on voit