Cécile de Volanges

libertin c’est à dire une grande liberté dans les idées et les mœurs d’une société de l’époque. L’extrait est la lettre VI qui se trouve dans la première partie du roman et permet de dresser le portrait de Mr de Valmont qui a refusé de séduire Cécile de Volanges à la demande de Mme de Meteuil il veut se consacrer à Mme de Tourvel. Monsieur de Valmont réagit vivement suite à la dernière lettre de Mme de Merteuil qui se moque de l’objet de son intérêt : la dévote Mme de Tourvel. Le début d’une opposition

Lettre 109 Cécile de Volanges à la marquise de Merteuil 10 octobre 17** Problématique : en quoi peut-on dire que cette lettre rend-elle compte de la perversion naissante de Cécile ? La lettre 109 est la dernière que Cécile écrit personnellement à Danceny, puisque les lettres suivantes lui seront dictées par Valmont. La voix de l’ingénue qui ouvre le recueil tend à s’étouffer au fil du récit ( 13 lettres dans la première partie, 5 dans la deuxième, 6 dans la troisième et une dans la dernière)

et de séduction, dans laquelle les deux sexes se livrent bataille. A travers les 175 lettres il nous révèle les pensées, les actions et les désirs intimes de chaque personnage. Ces lettres montrent la conquête de deux jeunes femmes, la jeune Cécile de Volanges et de la pieuse Présidente de Tourvel , par deux libertins: la marquise de Merteuil et son acolyte, le vicomte de Valmont, deux manipulateurs et libertins. C’est un roman inscrit dans la tradition du libertinage de mœurs, mais aussi un roman

–Tentative(s) de séduction du Vicomte de Valmont vis-à-vis de la Présidente de Tourvel 1. Le vicomte a pour projet libertin de séduire la Présidente Lorsque la Marquise de Merteuil propose au Vicomte de Valmont de séduire Cécile de Volanges pour se venger de Gercourt qui doit épouser Cécile, le vicomte refuse la proposition car il a soif d’accomplir quelque chose de plus grand, de plus spectaculaire. Il estime ce projet trop simple pour lui « Vingt autres peuvent y réussir comme moi. »p.24 l.4 Il a un autre

comprendre encore toutes les ficelles les ressorts hypocrites de la mondanité. Elle est le pendant maléfique mais aussi intelligent de Cécile de Volanges, bonne mais sans consistance et plutôt sotte. C'est avec humour que Laclos insère des éléments de bisexualité de la part de la Marquise envers Cécile (Lettres 20 et 63, notamment), mais plus amusant encore, de la part de Cécile, qui ne comprend guère la différence entre le désir et l'amour. Sa relation à Valmont est l'illustration d'une complicité intellectuelle

prend à être "amoureux et timide" (lettre LVII) ou déguise dans ses lettres à Mme de Tourvel "le déraisonnement de l'amour" (lettre LXX); ainsi Mme de Merteuil, dont la duplicité sait jouer tous les rôles avec une jouissance cynique : elle trahit Cécile (lettre LXIII), jouit de voir qu'on la prend pour un guide consolateur (ibid.). comédien consommé, le libertin excelle dans la représentation, et l'agencement des lettres permet d'en savourer toutes les facettes.Ainsi les lettres d'amour de Valmont

mutuellement. L'ouvrage retrace les manœuvres de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont, deux libertins se faisant part de victoires dans un jeu complice et complexe de défi et de séduction. Afin de se venger d'un ancien amant promit à Cécile de Volanges, Merteuil a proposé à Valmont de séduire celle ci. Réponse de Valmont: I. Dialogue et fausse humilité: ▪ Présence de nombreux impératifs: "ne vous fâchez pas et écoutez moi"l.14. Le propos parait comme un discour oral. Question rhétorique:

marquise de Merteuil - John Malkovich dans le rôle du vicomte de Valmont - Michelle Pfeiffer dans le rôle de Madame de Tourvel - Swoosie Kurtz dans le rôle de Madame de Volanges - Keanu Reeves dans le rôle de Danceny - Mildred Natwick dans le rôle de Madame de Rosemonde - Uma Thurman dans le rôle de Cécile de Volanges - Peter Capaldi dans le rôle d'Azolan Ce film a obtenu l'Oscar du meilleur scénario, des meilleurs décors, des meilleurs costumes en 1989, le César du meilleur film étranger

donné sa qualité narrative supérieure au roman de Laclos. Au premier regard, il est facile de déclamer que ce ne peut qu’être la caractérisation des personnages, attentive et astucieuse, a rendre Les Liaisons Dangereuses un roman de succès : de Cécile de Volanges à la Marquise de Merteuil et de Danceny et à la Présidente de Tourvel, dans l’histoire il y a plein de personnages qui en vaut la peine d’étudier, de savourer et d’apprendre a connaître, page après page. Pourtant, un personnage reste toujours

première semble ourdir un plan (le sourire est le signe de son arrêt) que la seconde, instrument de séduction de la perfide conscience de son Auteur, ordonnera bientôt : se venger de Bastide, un amant qui l’a éconduite, en « volant » la vertu de Cécile de Volanges, une jeune femme tout juste sortie du couvent, qu’il doit épouser, et ceci par le biais du terrible Valmont. Valmont dont les nombreux valets organisent parallèlement le réveil dans une sorte de ballet d’une grande théâtralité. Chacun d’eux