Certitude

Dissertation de philosophie L’usage de la raison conduit-il nécessairement à la certitude ? La raison est le pouvoir de raisonner que seul l’homme est capable de posséder, la raison est une faculté polyvalente de l'esprit humain, dont le propre est de développer sa pensée, c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences tandis que la certitude exprime un état de l'esprit qui tient, sans réserve, pour vrai ce qu'il juge. Est-ce que le fait d’être raisonnable

faudra-t-il alors distinguer la certitude subjective de la conviction et la certitude objective du savoir : peut-être que se fier à la raison, c'est justement apprendre à se défier de ma raison ou plutôt de ce que je prends pour tel, exiger de moi autant que d'autrui dans l'acte d'un dialogue où chacun, s'exposant aux réfutations de l'autre, doit tour à tour objecter, et répondre. Comme le remarquait Husserl dans les Méditations cartésiennes, la confiance en nos certitudes subjectives est au fondement

doute dit méthodique qui consistait a éliminer tout ce qui n’était pas indubitable. Grâce a cette réflexion, il découvre que même si les sens et les raisonnement nous trompent souvent, lui qui est entrain de douter existe bien. Il exprime donc la certitude de sa propre existence qui devient alors une vérité première de la philosophie, et qui peut servir de point d’appui pour celle ci. Ce qui était sont but avant de mettre en place le doute méthodique. On pourrait donc dire que la seul chose que Descartes

→ Avoir raison → Certitude, indubitable → Ce qui est incontestable → Contraire du mensonge (volontaire) → Contraire du faux (involontaire) Vérité* : Correspondance entre un discours et la réalité. Mensonge* : Décalage entre un discours et ce que l'on pense (contraire d'honnêteté). Erreur* : Ce que l'on dit ou pense ne correspond pas au réel. Par conséquent, on peut dire une vérité en mentant car on pense se tromper mais nous avons fait une erreur. Certitude* : Disposition subjective

savoir dans l'erreur mais ne pas être sûr de ce qui paraît vrai. La certitude se donne comme supérieure à la simple croyance dans la mesure où elle se fonde sur des raisons. Une certitude se prouve et ne relève pas de l'intime conviction. Se prouvant, elle peut se transmettre, s'enseigner : elle n'est pas subjective mais objective, universalisable (les théorèmes mathématiques sont certains). Le doute vient effleurer la certitude en jetant sur elle le soupçon. Ce peut être un moment passager, mais

certaine mesure libérer l’esprit de ses croyances et autres enseignements erronés reçus et lui permettent de se mettre en quête de la vérité et de la connaissance, à l’image du philosophe. Cependant , le doute l’empêche paradoxalement d’accéder a la certitude de l’existence de cette vérité et empêchent ainsi la libération de l’esprit , qui est de plus impossible , l’étymologie du mot sujet nous le prouve , notre esprit doit être assujettis a un objet , doute ou doxa. Cependant, on peut ainsi se demander

une vérité, même si c’est contre l’opinion publique? Devons-nous tous être d’accord pour trouver une certitude? Enfin, ne devrions-nous pas trouver une vérité seul, même si les autres ne sont pas d’accord avec cette exactitude, pour ensuite le leur prouver, afin que toute la population soit éclairée par la vérité? Il est définitivement possible d’établir une vérité, surtout si cette certitude est contraire à l’opinion publique. En effet, si la population connait déjà cette vérité, il nous serait

naturalisation ou parce que, bien que né à l'étranger, on a des parents canadiens. Au sens large, la certitude est l'attitude d'esprit de celui qui est persuadé de détenir la vérité. Mais n'est-il pas possible de se tromper ? Cependant, un jugement est dit certain lorsqu'il est tenu pour vrai et que l'on ne peut rationnellement envisager de le mettre en doute. Au sens étroit, la certitude s'oppose donc à la simple croyance en ce sens qu'elle suppose non seulement le sentiment de détenir la vérité

précisément nous sommes « une chose qui pense(…) C’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent. » (Descartes p.81)Descartes arrive à une première certitude qui lui permet de sortir du doute; la certitude qu’il existe, car il se persuade et accuse Dieu de le tromper. «Je suis, j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit » (Descartes p.73).L’idée du « je pense »

tiens pour faux. Donc je traite du subjectif comme de l’objectif, donc ce qui sera certain, je devrais le tenir pour vrai ! Je cherche donc une certitude qui puisse égaler la vérité. On l’obtient en posant par avance comme égaux ce qui présente la moindre raison de douter comme égal au faux. Je le considèrerais comme erroné. Trois couples conceptuels : certitude / doute ; vérité / fausseté ; connaissance / erreur. On traque donc la moindre raison de douter, de façon déraisonnable mais pas irrationnelle