Cestuy Là

g_playerSuitEnergyRechargeTimeArmorMoving = 7 g_playerSuitEnergyRechargeTime = 8 g_playerSuitEnergyRechargeDelay = 1.0 g_playerHealthValue = 200.0 g_difficultyLevel = 4 v_driverControlledMountedGuns = 0 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison

Poème n°1 : Les Regrets, de Du Bellay, (1558) Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son aage ! Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison, Revoiray-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup d’avantage ? Plus me plaist le séjour qu’ont basty mes ayeux, Que des palais Romains le

qui proclame la nécessité de donner à la langue française le prestige de la langue latine. Les clins d'oeil aux humanistes, lecteurs des lettres grecques et latines, sont très évidents dans le premier quatrain. Au vers 2, l'allusion à Jason : cestuy-là qui conquit la toison, ne peut se comprendre qu'à la condition de connaître la légende de la toison d'or et des Argonautes. L'allusion à l'Odyssée est plus nette aux vers 1 et 4 (concernant le retour à Ithaque), et trouve son écho au vers 14 :

premier vers, ''cestuy-là, toison'' dans le deuxième vers ainsi que ''retourné'' dans le troisième vers, qui mettent en évidence la tradition antique et l'importance du retour à la maison. De plus, on remarque l'utilisation de deux procédés: la connotation des mots ''heureux'' et ''beau'' qui marquent l'aspect positif de l'expérience du voyage et la comparaison associée à la périphrase pour mettre en relief un personnage qui a traversé le temps dans le vers suivant: ''Ou comme cestuy-là qui conquit

Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, 1859 Le Bateau Solitaire, d'Ivan Aivakovski, 1853 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,

Je vais vous présenter Les Regrets de Joachim du Bellay publié en 1558, C’est un sonnet lyrique qui se caractérise par l’expression de ses sentiments sonnet sur un voyage, il s’inspire de l’Antiquité (Ulysse, Jason : « cestuy-la qui conquit la toison »). C’est un sujet toujours d’actualité c’est pourquoi il a été repris en 2007 par le chanteur Ridan. Jean du Bellay par ce poème met en valeur la Langue français, l’humanisme et sa préférence nationale. Le poème est composé de 2 quatrains et 2 tercets

qui proclame la nécessité de donner à la langue française le prestige de la langue latine. Les clins d'oeil aux humanistes, lecteurs des lettres grecques et latines, sont très évidents dans le premier quatrain. Au vers 2, l'allusion à Jason : cestuy-là qui conquit la toison, ne peut se comprendre qu'à la condition de connaître la légende de la toison d'or et des Argonautes. L'allusion à l'Odyssée est plus nette aux vers 1 et 4 (concernant le retour à Ithaque), et trouve son écho au vers 14 :

Heureux qui, comme Ulysse... Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux

lHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus

friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. " Francis Ponge, Le Parti-pris des choses, 1942, DU BELLAY SONNET 31 : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison